Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 15.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 4
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
russel 
15.0
15.0
Jusqu'au season final, Bosch aura été un peu dans la déconvenue. Rattrapé par son lourd passé, pas forcément maître de son présent avec des arrestations qui se font sans lui, mais en bascule sur l'avenir pour tenter de reprendre sa destinée en main. Et à priori ça se joue plus du côté familial que pro (mise à pied des plus connes). Car être un flic droit dans une ville aussi pourrie que Los Angeles, ce n'est
pas de la tarte, donc autant être un bon père. La suite devrait se dérouler du coup dans un contexte assez différent. Avec ses enquêtes pliées, Bosch a exorcisé pas mal de ses démons. Une nouvelle saison ne pourrait plus raisonnablement reposer sur ses traumas exposés. Donc limite on pourrait s'en tenir là tant la boucle semble être bouclée.
La série s'est caractérisée par une quantité de faux rythmes et de soufflés qui se dégonflent assez inhabituelle, ce qui est susceptible de délivrer pas mal de frustrations. Finir de la sorte sur l'affaire Delacroix aux enjeux moins oppressants que celle de Waits (cold case oblige), c'est étrange et en même temps curieusement cohérent et acceptable. Tout n'est pas huilé dans la vie de flic entre la hiérarchie arriviste et les monstres qu'il faut traquer, on est même en plein chaos.
Le parti pris de faire de Bosch un flic ordinaire, avec un vécu particulier et quand même une baraque de malade avec une vue imprenable qui donne le vertige est au final assez rafraîchissante et autorise à casser certains codes au détriment du spectacle. Jamais la série ne cherche le twist qui tue et surtout ne met l'action au service de la valorisation de son héros, préférant soigner sa vraisemblance.
Mais bon du coup, en guise de season final, on assiste plus à un épilogue qu'à une apothéose.
Ca reste une belle opération pour Titus Welliver qui est excellent de bout en bout. C'est un peu son Ray Donovan (imperturbable en surface mais bien agité en profondeur). Les personnages secondaires ne sont pas tous traités
sur le même pied d'égalité. Certains auraient mérité d'être développés. D'autres sont un peu expulsés de façon cavalière (Julia qui déçoit avec ses volte face). Car oui, le show n'est pas exempt de maladresses, on sent que ça a rushé parfois sur l'écriture, mais j'ai trouvé plutôt plaisant d'accompagner ce flic dans cette descente aux enfers.
pas de la tarte, donc autant être un bon père. La suite devrait se dérouler du coup dans un contexte assez différent. Avec ses enquêtes pliées, Bosch a exorcisé pas mal de ses démons. Une nouvelle saison ne pourrait plus raisonnablement reposer sur ses traumas exposés. Donc limite on pourrait s'en tenir là tant la boucle semble être bouclée.
La série s'est caractérisée par une quantité de faux rythmes et de soufflés qui se dégonflent assez inhabituelle, ce qui est susceptible de délivrer pas mal de frustrations. Finir de la sorte sur l'affaire Delacroix aux enjeux moins oppressants que celle de Waits (cold case oblige), c'est étrange et en même temps curieusement cohérent et acceptable. Tout n'est pas huilé dans la vie de flic entre la hiérarchie arriviste et les monstres qu'il faut traquer, on est même en plein chaos.
Le parti pris de faire de Bosch un flic ordinaire, avec un vécu particulier et quand même une baraque de malade avec une vue imprenable qui donne le vertige est au final assez rafraîchissante et autorise à casser certains codes au détriment du spectacle. Jamais la série ne cherche le twist qui tue et surtout ne met l'action au service de la valorisation de son héros, préférant soigner sa vraisemblance.
Mais bon du coup, en guise de season final, on assiste plus à un épilogue qu'à une apothéose.
Ca reste une belle opération pour Titus Welliver qui est excellent de bout en bout. C'est un peu son Ray Donovan (imperturbable en surface mais bien agité en profondeur). Les personnages secondaires ne sont pas tous traités
sur le même pied d'égalité. Certains auraient mérité d'être développés. D'autres sont un peu expulsés de façon cavalière (Julia qui déçoit avec ses volte face). Car oui, le show n'est pas exempt de maladresses, on sent que ça a rushé parfois sur l'écriture, mais j'ai trouvé plutôt plaisant d'accompagner ce flic dans cette descente aux enfers.
