Fiche épisode Twin Peaks 3x03:
Regarder Twin Peaks

russel 22/05/17 11:12 1     Partager sur Facebook
twin_peaks
Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (3)
Classement cette saison : 8
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Moyenne de la série : 91.2/100.
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iicathys Network iicathys

12.0

On sent qu'il y a du talent derrière...mais franchement il y a aussi pas mal de foutage de gueule.

J'ai regardé les deux premières saisons sur le tard pour la première fois (il y a 4 ou 5 ans je pense) et j'avais bien aimé. J'ai aussi apprécié les 2 premiers épisodes de cette saison, même si je ne les ai pas notées ici (j'aurai mis 14 ou 15 pour l'ensemble je pense)

Que ça parte sur du WTF, ça ne me dérange pas, qu'on joue sur les lenteurs ça ne me dérange pas non plus en général, qu'on veuille tenter des choses, pourquoi pas, qu'on ne suive pas les codes de la série c'est quelque chose qui peut être une chouette idée avec du potentiel, là encore ok!

MAIS franchement là tout est beaucoup trop étiré, j'ai l'impression qu'on veut volontairement nous perdre et dans l'idée, je ne suis pas contre, sauf que là c'est très artificiel. J'en suis arrivé à accélerer au moment du casino, parce que je commençais sérieusement à fulminer, avec cette sensation d'être pris pour un con...

Beaucoup de bonnes idées sont presque ruinées par cette volonté de tirer encore et encore sur la corde. Il rest 15 épisodes...QUINZE! A ce rythme là ça me parait juste fou. Si la suite est au même niveau ce sera un vrai gachis. Il aurait mieux valu en prévoir 10 ou alors faire des épisodes de 30 minutes. Dans tous les cas c'est trop long...

Dans les points positifs quand même, il y a une ambiance qui pourrait être fascinante si elle était moins diluée, certaines scénes sont très justes, la mise en scéne et la réalisation sont réussis...On sent que Lynch n'est pas n'importe qui...mais pas pitié qu'il arrête de faire n'importe quoi!

Allez je veux croire qu'on arrivera à un rythme plus sympa et agréable à suivre bientôt, en même temps que Dale Cooper récupérera ses capacités...Espérons.



travis Network travis

11.0

J'ai été foncièrement agacé par cet épisode.

C'était juste trop. Trop cheap, trop n'importe quoi et surtout trop loin de Twin Peaks. A part la scène Lucy, Andy et Hawk, on est quand même très loin de la série originale et plus proche d'Inland Empire ou Lost Highway. C'est bien sympa mais c'est pas ça Twin Peaks;

Même une fois que Cooper est de retour, on se retrouve avec un John From Cincinnati bis. Et qu'est-ce que c'est lent...

Bref, Lynch se fait plaisir mais si ça continue, il va me ruiner la série. J'espère qu'il y aura un minimum de cohérence dans tout ce WTF (je ne suis pas naïf, je ne demande pas d'explications) et que l'esprit Twin Peaks centré sur les personnages fera son retour en même temps que la santé mentale de Cooper



russel Network russel

16.0

On passe au format clairement identifié série de 45 mn. Un constat s'impose d'emblée, Lynch n'est pas de retour pour refaire du sitcom, même barré. Ce prolongement à Twin Peaks ressemble de plus en plus à une excuse pour poursuivre son travail artistique personnel et que j'adore. Mais c'est quand même gonflé. Au niveau de Showtimes aussi.parce que là ça va larguer pas mal de monde, ce n'est pas de l'édulcoré, grosse prise de risque. Curieux de voir les audiences. En tout cas Lynch a les moyens pour concrétiser ses idées les plus folles et c'est chouette avec quelques bémols parce que l'animal tire aussi parfois sur la corde.

Donc Twin Peaks on n'y aura consacré que trois séquences et encore pas du genre essentielles pour l'avancée du récit, car ce sont des scènes gags. De là à dire que le cinéaste est là pour tourner en dérision sa franchise... Il y a le passage du lapin en chocolat, celui de la série de pelles peintes en doré et la petite chanson finale au Bang Bang Bar qui permet de gratter 5 mn sur les 45 du total. C'est sympa de promotionner la musique que Lynch apprécie, il en profite aussi pour écluser ses propres compositions à travers la bande son. Mais c'est lui le patron, c'est son show et il faut avouer qu'il a souvent bon goûts. Les deux séquences de comédie bourrées de non sens, même si elles sont poilantes, en revanche sont honteusement étirées au delà du raisonnable (le gars prend bien le temps de peindre toutes les pelles, puis de les retourner pour entamer l'autre face, je ne suis pas certain que c'était indispensable.

Mais bon à côté de ça, il y a aussi le prolongement du délire initié dans le pilote. On se retrouve ainsi avec trois Cooper, dont une version Dougie. Cette dernière ne fera pas long feu avec le retour du vrai (?) Cooper dans notre dimension. Il semblerait que ses alias ne peuvent cohabiter avec le Cooper vintage puisque le modèle bad boy est aussi dissolu. Je suppose que ce n'était que des facettes de sa personnalité. Toujours est-il qu'une fois de retour en ce bas monde, Cooper a du mal à mettre un pas devant l'autre et à articuler une phrase (il est quand même passé par une prise de courant). On aura droit à une séquence de casino là encore ultra tirée en longueur qui frise le remplissage, j'ai cru qu'on allait faire toutes les machines à sous. C'est abusé mais ça passe parce que c'est toujours décalé. On va présumer qu'une fois qu'il aura retrouvé ses repères il sera de nouveau opérationnel, il revient de loin.

Pour les réjouissances, le retour de l'impayable Gordon Cole (Lynch donc qui n'aura pas résisté à faire le pitre devant la caméra) toujours sourd comme un pot, flanqué de son incontournable Rosenfield et visiblement secondés par une nouvelle agent sexy Tamara. A noter depuis le début que Lynch n'a pas perdu la main pour dénicher des actrices canons. L'équipe semble enquêter sur l'affaire du caisson new yorkais, comme quoi le segment n'était pas juste là pour la déconne.

Le reste, c'est à dire facilement la première moitié était de l'expérimental absolu, soit le cheminement de Cooper vers la lumière. C'était assez déconcertant, très poétique avec toujours cette fausse naïveté dans la représentation qui oscille entre la maladresse et le sublime. Un peu comme si Lynch était toujours en train de bricoler, de tenter des trucs comme à ses débuts d'étudiant en arts plastiques. Et le voyage n'était pas déplaisant. Attention toutefois à ne pas égarer trop de monde en chemin...




PS: Pour la réplique j'ai oublié... par Russel Network de Russel 23:13 le 22/05/2017

Avatar russelPS: Pour la réplique j'ai oublié de mettre : "Donut disturb" C'est con, mais j'avoue que j'ai ri.

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