Fiche Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn:

jorgio 16/02/20 8:33 4     Partager sur Facebook
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Note moyenne de cet épisode: 10.3 / 20 (4)
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liamv Network liamv

6.0

Vraiment pas fan de ce personnage dans l'univers DC. J'ai fait l'effort de rester attentif les 25 premières minutes. J'ai continué mon bouquin le reste du film en regardant d'un oeil, j'ai décroché quand j ai vu que l'intérêt du film était d attendre que quelqu un évacue un diamant par voie naturelle. La voix en français de Harley Quinn est soulante. Les combats sont nuls. Je me demande si c'est pas pire que Suicide squad. Bref, déjà oublié


russel Network russel

10.0

C'est du genre à peine consommé déjà oublié. L'histoire est tellement prétexte avec le méchant de service qu'on se sent obligé de refiler à une pointure mais qui n'a néanmoins rien à jouer. Je trouve toujours Margot Robbie épatante dans ce rôle, mais en revanche ses collègues sont terriblement fades.


vanlen Network vanlen

10.0

...

Mais que c'était long pour au final pas grand chose.
L'histoire est chiante, la présentation des persos et les perso en eux même sont chiant. La réal sur certaine scène est cool, mais c'est vraiment tout.
Ewan en méchant ne sert à rien. On aurait pu mettre n'importe qui c'etait pareil.
En bref, d'un ennuie mortel.



jorgio Network jorgio

15.0

Critique XY !

Un bien curieux film que voilà.

A l'heure où j'écris cette critique, le film, accablé de critiques mitigées, réalise un mauvais démarrage au box office.
Le chemin de Birds of Prey paraît déjà tracé pour échouer dans le placard d'autres échecs industriels portés par un féminisme de bienséance, que sont Ocean's 8, Ghostbusters 2016...
Et c'est vraiment dommage, car malgré quelques défauts et contrairement à ces homologues fadasses, ce film est drapé d'une démarche artistique sincère, d'un bon sens du fun et d'un sous-texte intelligent.

Nous suivons Harley Quinn dans une Gotham où il ne fait ni bon d'être une femme (rabaissée, arnaquée, agressée, violée...) ni bon d'être un homme en fait (violeur, mafieux, proxénète...). Avec l'aide d'un groupe de filles, Harley va tenter de sauver une jeune fille des griffes d'un seigneur du crime, Black Mask.
Un scénario simple, aux inspirations allant de Deadpool aux Kill Bill et Death Proof de Tarantino, où notre Miss Quinn et sa folie vont apporter beaucoup de couleurs à un environnement gris, terne et binaire.

Le postulat de départ est certes caricatural mais la dichotomie "femmes / hommes" va permettre d'accentuer le message souhaité par l'équipe du film.
Tout est dans le titre: l'émancipation. Depuis sa rupture avec le Joker, Harley n'est plus la femme du plus grand criminel de Gotham. Cependant, elle n'a jamais été la femme "DE quelqu'un" mais a toujours été Harleen Quinzel, ancienne psychiatre au haut niveau d'études, incarcérée, a sauvé le monde avec un Will Smith déguisé en DeadShot et une bande d'inconnus l'étant resté, ré-incarcérée, évadée de prison... Un solide CV mais toujours masquée par l'ombre de M. J.
Une dénonciation de la "femme objet", dont son interprète a déjà fait les frais dans le réel (les nombreux plans sur le postérieur de Margot Robbie dans Suicide Squad) sans atteindre le niveau de glauque dont ses consœurs ont fait les malheureuses expériences auprès de gros dégueulasses du milieu.

Ce film est le bébé de l'actrice principale. Actrice et productrice, Margot Robbie, avec sa société de production ayant déjà produit "Moi, Tonya" en 2017, a choisi la réalisatrice Cathy Yan, participé à l'écriture du scénario de Christina Hodson et sélectionné une partie de casting.

Pour son second film, la réalisatrice Cathy Yan, accompagnée de Chad Stahelski (la trilogie John Wick) pour les scènes d'action, signe de très belles idées de mises en scène qui impriment la rétine.
Certaines scènes du film possèdent des jeux de couleurs très travaillés, alternant du gris triste de Gotham à un véritable déluge cartoon lors de l'arrivée d'Harley. A ce titre, le passage du commissariat est une vraie pépite.

Contrairement aux 2h03 de Suicid Squad, le casting principalement féminin de Birds of Prey parvient à exister et, pour certaines (Black Canary et Huntress campées par les formidables Jurnee Smollett-Bell et Mary Elizabeth Winstead), à être très attachantes en 1h49 de pellicule.
Mais évidemment, celle qui tire son épingle est la tête d'affiche. Margot Robbie joue un numéro d'équilibriste très proche du ridicule sans tomber dedans et le potentiel attachement entre son personnage et le spectateur lors de la 1e rencontre dans Suicid Squad se produit définitivement dans ce film: on aime son Harley, on s'inquiète pour elle, on rit de ces pétages de plombs (la scène du sandwich - Birds of Prey 2020) et de sa façon de se moquer des monologues des bad Guy.
Le casting masculin tient la dragée haute: Ewan McGregor est jubilatoire en Black Mask LGBT accompagné par le très bon Chris Messina dans le rôle du très perturbé Victor Zsasz.

Malheureusement, ce spin-off conserve quelques oripeaux empruntés à son grand frère, bien qu'il sache les utiliser de façon plus pertinente à l'instar de la présentation des personnages se dressant sur la route d'Harley.
En dehors de ce point de détail et d'un dernier acte un brin brouillon, Birds of Prey se révèle, sans être un grand film, être une petite surprise.

Les possibles raisons de l'échec actuel de ce film sont multiples mais ne sont clairement pas dû au rejet du film du fait qu'il a été réalisé par une équipe quasi féminine. Pour rappel, un des objectifs du film a été de prouver que les femmes peuvent réaliser des films d'action... Ridicule...

Celles qui suivent paraissent, malheureusement, plus pertinentes.
La campagne de communication de la Warner autour du film a eu lieu bien trop tard et a été basé sur des bandes annonce au ton identique à celles de Suicid Squad (environ 750 millions au box office pour une insulte aux frères Lumière).
La transposition d'un matériau destiné aux jeunes dans un environnement très violent aussi bien dans le fond que dans la forme conférant à l'ensemble un côté schizophrène difficile pour se trouver un public.


Pour résumer, Margot Robbie a su s'entourer d'une équipe solide qui a fait de l'excellent travail sur ce film trop sous-estimé.
Birds of Prey ne se contente pas de dénoncer, comme ce fut le cas de Scandale de Jay Roach en 2019, mais d'énoncer des valeurs féministes voire universelles permettant de donner de l'allant aux spectatrices (et aux spectateurs) tout en respectant son héroïne dans un univers fun et coloré.
Un film à voir..




Je l'ai vu hier, j'ai bien aimé...... par Giantrino Network de Giantrino 21:29 le 16/02/2020

Avatar giantrinoJe l'ai vu hier, j'ai bien aimé... C'est pas le film de l'année assurément mais on pose le cerveau et on passe un bon moment délire!

LiamV : Tu n'avais vraiment pas... par Russel Network de Russel 14:31 le 07/04/2020

Avatar russelLiamV : Tu n'avais vraiment pas d'autre choix que de te te farcir en plus en VF? J'espère au moins que ton bouquin était bien...

J'ai pris la première version... par Liamv Network de Liamv 13:27 le 08/04/2020

J'ai pris la première version disponible et d'habitude la voix de Robbie Margot ne me dérange pas en VF en tout cas dans le loup de Wall street ou moi Tanya ça ne m'a pas choqué.

Sinon oui, le livre était bien, "le piège américain" sur l'achat de Alstom par General Electric, très instructif. La corruption à si haut niveau c'est digne des meilleures séries niveau scénario.

ADP sauvé et atomisé dans le... par Russel Network de Russel 20:59 le 08/04/2020

Avatar russelADP sauvé et atomisé dans le même temps par le coronavirus, ça ferait un bel épisode 2 de la série la France démantelée...

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