Comme vous j'attendais les retrouvailles de Cole et Jakob.
Qui ont effectivement lieu et qui sont vraiment très émouvantes avec cette partie de foot, ce périple jusqu'à la ville, Jakob qui défend Cole, ne lui dit pas qu'il est "blessé", sa mort et sa sépulture en pommes de pin. Ah oui, robot-Jakob... car non les deux frères ne se retrouveront pas comme on aurait pu l'espérer.
J'avoue qu'il y a pas mal de choses auxquelles je ne m'attendais pas... comme le fait que Cole revienne mais des années plus tard, pour découvrir sa mère vieille. Il aura vu en peu de temps sa mère enfant, sa mère adulte et sa mère vieille. On ressent également que c'est une fois que Loretta a perdu ses fils (Jakob pour de bon et je suppose que pour Cole, elle ne sait pas vraiment), qu'elle devient vraiment mère... un peu tard... Mais elle tient la "promesse" qu'elle a fait à Cole dans le 1er épisode, alors qu'elle était encore une enfant, de toujours être là pour lui, son fils...
Le passage où l'on voit Loretta, George et la grand-mère vieillir et les deux derniers mourir est aussi très touchant.
Bon, j'avoue, j'ai beaucoup pleuré.
Et me suis demandé pourquoi la prof n'avait pas changé, sans penser qu'elle pouvait être un androïde.
Comme le dit Russel, on n'est encore plus décontenancé par le fait que l'histoire finisse plus ou moins tragiquement.
On aurait pu envoyer May réparer Jakob et Loretta aurait pu reconstruire la boule permettant le transfert de corps...
On se dit que l'impossible était possible... surtout que l'on est dans une série. Mais la nature change, les choses changent, le temps passe...
Cette série est vraiment très philosophique mais de manière poétique et mélancolique. Le happy end nous aurait fait plaisir, mais je pense qu'il n'aurait pas vraiment été en cohérence avec le reste de la série.
Même si lorsque Cole monte en haut de la tour, je m'attendais à ce qu'il voit sa grand-mère en bas en train de prendre des photos.
On finit pourtant avec Cole adulte qui retourne, avec sa femme et son fils, là où il a grandi. Ce qui nous rappelle le flashforward vu dans l'épisode centré sur son grand-père.
La boucle est-elle bouclée ?...
"Blink of an eye"
Qui ont effectivement lieu et qui sont vraiment très émouvantes avec cette partie de foot, ce périple jusqu'à la ville, Jakob qui défend Cole, ne lui dit pas qu'il est "blessé", sa mort et sa sépulture en pommes de pin. Ah oui, robot-Jakob... car non les deux frères ne se retrouveront pas comme on aurait pu l'espérer.
J'avoue qu'il y a pas mal de choses auxquelles je ne m'attendais pas... comme le fait que Cole revienne mais des années plus tard, pour découvrir sa mère vieille. Il aura vu en peu de temps sa mère enfant, sa mère adulte et sa mère vieille. On ressent également que c'est une fois que Loretta a perdu ses fils (Jakob pour de bon et je suppose que pour Cole, elle ne sait pas vraiment), qu'elle devient vraiment mère... un peu tard... Mais elle tient la "promesse" qu'elle a fait à Cole dans le 1er épisode, alors qu'elle était encore une enfant, de toujours être là pour lui, son fils...
Le passage où l'on voit Loretta, George et la grand-mère vieillir et les deux derniers mourir est aussi très touchant.
Bon, j'avoue, j'ai beaucoup pleuré.
Et me suis demandé pourquoi la prof n'avait pas changé, sans penser qu'elle pouvait être un androïde.
Comme le dit Russel, on n'est encore plus décontenancé par le fait que l'histoire finisse plus ou moins tragiquement.
On aurait pu envoyer May réparer Jakob et Loretta aurait pu reconstruire la boule permettant le transfert de corps...
On se dit que l'impossible était possible... surtout que l'on est dans une série. Mais la nature change, les choses changent, le temps passe...
Cette série est vraiment très philosophique mais de manière poétique et mélancolique. Le happy end nous aurait fait plaisir, mais je pense qu'il n'aurait pas vraiment été en cohérence avec le reste de la série.
Même si lorsque Cole monte en haut de la tour, je m'attendais à ce qu'il voit sa grand-mère en bas en train de prendre des photos.
On finit pourtant avec Cole adulte qui retourne, avec sa femme et son fils, là où il a grandi. Ce qui nous rappelle le flashforward vu dans l'épisode centré sur son grand-père.
La boucle est-elle bouclée ?...
"Blink of an eye"
Pour cet épisode final ils sont aller directement dans le crève coeur, d'abord avec la solitude de Cole, puis ses retrouvailles avortées avec robot-Jakob, ensuite celles déchirantes avec sa mère, et ce résumé des autres personnages de la famille centrale de cette oeuvre. Une réflexion mélancolique sur le temps qui passe, contemplative et apaisée, cette série est d'une rare maitrise, et me restera en tête un bon bout de temps, cet univers va me manquer.
J'espère qu'Amazon fera une suite, peut-être un préquel sur le grand père jeune, la naissance du Loop, un passage par cette ville moderne aussi, il y a matière à faire encore plein de chose, même si l'histoire de ces protagonistes semble close.
Mon coup de coeur de l'année 2020, qui a bien besoin de ce genre de production, ça me donne presque envie de donner des sous à Amazon en prenant un abonnement.
J'espère qu'Amazon fera une suite, peut-être un préquel sur le grand père jeune, la naissance du Loop, un passage par cette ville moderne aussi, il y a matière à faire encore plein de chose, même si l'histoire de ces protagonistes semble close.
Mon coup de coeur de l'année 2020, qui a bien besoin de ce genre de production, ça me donne presque envie de donner des sous à Amazon en prenant un abonnement.
En terminant sur l'ensemble de la famille au centre de Tales from the Loop, il y a avait cette idée qu'on allait peut-être régler des dossiers inachevés. A commencer par le gros souci du transfert de personnalité avec le frangin prisonnier d'une boîte de conserve. Et en fait absolument pas. D'un côté c'est cohérent avec tout ce qui a été entrepris depuis le départ, mais c'est quand même un brin frustrant. Avec tout le bagage scientifique, il n'y avait vraiment pas moyen? Cette science depuis le départ fout la merde dans la vie des protagonistes, plus qu'elle ne les sert franchement. Tous vivent comme des campagnards, il n'y a pas de rejet de la technologie, il y a juste une sorte de distanciation au profit d'une communion avec la nature (on a vu fugitivement qu'il y avait une ville franchement très moderne, mais visiblement elle reste assez hors de portée). Les protagonistes sont toujours à faire des ballades champêtres, à regarder les oiseaux, à la limite ils sont presque un peu déphasés. Comment ne pas s'étonner que personne ne remarque que Jakob n'est pas lui même avant qu'il ne l'avoue. Ils sont quand même un peu ravagés, tous perdus un peu dans leurs pensées, leur spleen. Il y a un côté assez scandinave je trouve dans les attitudes, dans le formalisme, qui est lié je suppose aux auteurs de l'oeuvre. Jamais de drame, même quand le pire se produit.
Donc rien ne se passera comme il était pourtant possible de l'envisager. Pas de réel happy end et il y avait pourtant matière. J'aurais voulu que ces deux frangins se retrouvent. les scènes magiques entre Cole et le bipède mécanique étaient une bonne rampe de lancement en ce sens. Et en fait non, le destin de cette famille était de finir éparpillée par les anomalies d'espace et de temps. Une vraie malédiction. J'ai suivi ça passablement décontenancé, mais toujours hypnotisé. Jusqu'au bout cette série aura été un ovni assez emballant qui aura eu le mérite de mener hors des repères. Grosse maîtrise du début à la fin, pas de véritable épisode faible. Il y a du talent, Jodie Foster clôt les festivités à la réalisations. Amazon continue de m'émerveiller par l'audace de ses séries qui en plus d'être bien produites ont l'incommensurable mérite d'être bien écrites. Celle là assurément me marquera la mémoire.
Donc rien ne se passera comme il était pourtant possible de l'envisager. Pas de réel happy end et il y avait pourtant matière. J'aurais voulu que ces deux frangins se retrouvent. les scènes magiques entre Cole et le bipède mécanique étaient une bonne rampe de lancement en ce sens. Et en fait non, le destin de cette famille était de finir éparpillée par les anomalies d'espace et de temps. Une vraie malédiction. J'ai suivi ça passablement décontenancé, mais toujours hypnotisé. Jusqu'au bout cette série aura été un ovni assez emballant qui aura eu le mérite de mener hors des repères. Grosse maîtrise du début à la fin, pas de véritable épisode faible. Il y a du talent, Jodie Foster clôt les festivités à la réalisations. Amazon continue de m'émerveiller par l'audace de ses séries qui en plus d'être bien produites ont l'incommensurable mérite d'être bien écrites. Celle là assurément me marquera la mémoire.
https://www.pcgamer.com/swedish-artist-simon-stalenhag-is-not-happy-with-generation-zero/
Expanse, from the loop, Hanna, Jack Ryan (comme Homeland ), the Boys, Carnival Row, good omen, Undone, The Widow, American God, Treadstone, Picard, Pennyworth, Fleabag, Mr Robot, to Old for Die Young, Looming Tower.....
Et j'en passe. De la qualité et de bonnes pépites.
D'ailleurs, suis-je la seule à penser comme Cole ? Qu'à la place de Jakob j'en voudrais à Danny. . .
D'ailleurs, en tant que spectatrice, je lui en veux doublement parce que j'assiste à la mort de Jakob puis je vois Danny dans le corps de Jakob de retour dans sa famille et heureux, puis ayant fondé une famille.
Alors certes, jusqu'à ce que Cole lui dise que Jakob ne lui en voulait pas, il devait culpabiliser. . . c'est à peu près la seule raison, de mon point de vue, qui donne une certaine cohérence / légitimité au fait que Cole passe autant de temps (le saut temporel) loin de sa famille (et ne revoit jamais son père et sa grand-mère). . . pour que Danny culpabilise. . .