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Note moyenne de cet épisode: 12.0 / 20 (1)
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jorgio 
12.0
12.0
Critique TATA TA TATA du pauvre...
Il est difficile d'être indulgent avec le 6e bébé de la saga la plus bordélique de l'histoire du cinéma tant son parti pris de faire fi des films ayant succédé à "Judgment Day" n'est qu'un écran de fumée pour mieux ré-exploiter majeure partie de leur constitution.
Listons tout ça:
- A l'image de "Rise of the Machines", remake à peine déguisé de "Judgment Day", "Dark Fate" est un remake à peine déguisé de "Terminator".
- Le thème du transhumanisme, bien exploité dans "Salvation" et "Genysis", l'est tout autant dans "Dark Fate" sans réelles innovations.
- La fainéantise scénaristique se contentant de mettre à jour de quelques pixels la devanture de l'entité numérique maléfique afin de justifier un renouvellement des enjeux: de "Skynet" à "Genysis" et de "Skynet" à "Legion".
Qu'est-ce que "Dark Fate" a à proposer de neuf ? Si peu. Presque rien. Et la frustration est grande car certaines prises de risque de sortir des sentiers maintes fois rebattus sont payantes mais trop peu exploitées.
Le retour de Sarah Connor est très bien amené mais malgré l'immense plaisir de retrouver l'héroïne qui a marqué notre enfance en la personne de Linda Hamilton (impériale), quelle déception de la voir être reléguée au second plan une bonne partie du film se contentant de lâcher quelques "Fuck !" pour justifier l'interdiction au moins de 16 ans.
Arnold Schwarzenegger s'en sort mieux, comme dans n'importe quel Terminator où il était présent. En plus d'apporter une touche d'humour bienvenue, son personnage parvient à apporter de l'innovation à la saga mais à retardement au vue des autres productions (films ou séries) traitant cet aspect de l'intelligence artificielle de façon bien plus approfondie.
Bref, le jour et la nuit impactent les anciens mais aussi les nouveaux.
Mackenzie Davis est la bonne surprise du film. Convaincante dans son rôle de grande sœur protectrice. Avec sa coupe obole, sa grande taille et l'ampleur de ses bras enlaçant Natalia Reyes pour la protéger des attaques du Rev-9, Grace est le personnage le plus attachant et lumineux du film.
Ce n'est pas le cas de Natalia Reyes. Bien que bonne actrice, son destin est de suivre le même chemin que Linda Hamilton en 1984. Le problème, comparé au modèle, est que la multitude de personnages dans "Dark Fate" réduit son temps de présence et sa solidité d'écriture. Par ailleurs, la relation Dani/Grace étant presque identique à la relation John/Marcus dans "Salvation", les défauts le sont tout autant (le personnage secondaire est plus intéressant que le principal) voire pires: le personnage principal de "Dark Fate" échoue dans sa construction psychologique pour devenir le meneur là où celui de "Salvation" était présenté comme le meneur. Et ce n'est malheureusement pas en faisant réciter à Dani les phrases de Sarah Connor qu'elle est la nouvelle Sarah Connor.
Les scénaristes et le réalisateur n'ont pas pris le temps de lustrer le Rev-9 de Gabriel Luna. L'acteur fait ce qu'il peut dans son rôle, robotisé jusque dans ses péripéties, se limitant à "course poursuite, baston, perte de la cible" et bis repetita. Malgré l'innovation de son dédoublement, ne servant à rien du fait qu'il en prend deux fois plus plein la gueule, le Rev-9 fini plus par faire bailler que faire peur.
Les scènes d'actions sont efficaces mais n'ont rien de révolutionnaire. Sur certaines, Tim Miller parait dépassé par les enjeux et ne sait plus trop quoi ou comment filmer, rendant celles-ci parfois illisibles et n'étant pas aidé par des CGI parfois très moyens.
Pour résumer "Terminator Dark Fate", est un film efficace, qui se suit sans déplaisir, mais trop banal comparé aux prédécesseurs auxquels il a l'audace de cracher à la figure. Un 6e film aux perspectives d'avenir moyennement excitantes qui ne fait que rappeler que malgré le bon moment passé, il faudrait peut être laisser cette saga tranquille.
Il est difficile d'être indulgent avec le 6e bébé de la saga la plus bordélique de l'histoire du cinéma tant son parti pris de faire fi des films ayant succédé à "Judgment Day" n'est qu'un écran de fumée pour mieux ré-exploiter majeure partie de leur constitution.
Listons tout ça:
- A l'image de "Rise of the Machines", remake à peine déguisé de "Judgment Day", "Dark Fate" est un remake à peine déguisé de "Terminator".
- Le thème du transhumanisme, bien exploité dans "Salvation" et "Genysis", l'est tout autant dans "Dark Fate" sans réelles innovations.
- La fainéantise scénaristique se contentant de mettre à jour de quelques pixels la devanture de l'entité numérique maléfique afin de justifier un renouvellement des enjeux: de "Skynet" à "Genysis" et de "Skynet" à "Legion".
Qu'est-ce que "Dark Fate" a à proposer de neuf ? Si peu. Presque rien. Et la frustration est grande car certaines prises de risque de sortir des sentiers maintes fois rebattus sont payantes mais trop peu exploitées.
Le retour de Sarah Connor est très bien amené mais malgré l'immense plaisir de retrouver l'héroïne qui a marqué notre enfance en la personne de Linda Hamilton (impériale), quelle déception de la voir être reléguée au second plan une bonne partie du film se contentant de lâcher quelques "Fuck !" pour justifier l'interdiction au moins de 16 ans.
Arnold Schwarzenegger s'en sort mieux, comme dans n'importe quel Terminator où il était présent. En plus d'apporter une touche d'humour bienvenue, son personnage parvient à apporter de l'innovation à la saga mais à retardement au vue des autres productions (films ou séries) traitant cet aspect de l'intelligence artificielle de façon bien plus approfondie.
Bref, le jour et la nuit impactent les anciens mais aussi les nouveaux.
Mackenzie Davis est la bonne surprise du film. Convaincante dans son rôle de grande sœur protectrice. Avec sa coupe obole, sa grande taille et l'ampleur de ses bras enlaçant Natalia Reyes pour la protéger des attaques du Rev-9, Grace est le personnage le plus attachant et lumineux du film.
Ce n'est pas le cas de Natalia Reyes. Bien que bonne actrice, son destin est de suivre le même chemin que Linda Hamilton en 1984. Le problème, comparé au modèle, est que la multitude de personnages dans "Dark Fate" réduit son temps de présence et sa solidité d'écriture. Par ailleurs, la relation Dani/Grace étant presque identique à la relation John/Marcus dans "Salvation", les défauts le sont tout autant (le personnage secondaire est plus intéressant que le principal) voire pires: le personnage principal de "Dark Fate" échoue dans sa construction psychologique pour devenir le meneur là où celui de "Salvation" était présenté comme le meneur. Et ce n'est malheureusement pas en faisant réciter à Dani les phrases de Sarah Connor qu'elle est la nouvelle Sarah Connor.
Les scénaristes et le réalisateur n'ont pas pris le temps de lustrer le Rev-9 de Gabriel Luna. L'acteur fait ce qu'il peut dans son rôle, robotisé jusque dans ses péripéties, se limitant à "course poursuite, baston, perte de la cible" et bis repetita. Malgré l'innovation de son dédoublement, ne servant à rien du fait qu'il en prend deux fois plus plein la gueule, le Rev-9 fini plus par faire bailler que faire peur.
Les scènes d'actions sont efficaces mais n'ont rien de révolutionnaire. Sur certaines, Tim Miller parait dépassé par les enjeux et ne sait plus trop quoi ou comment filmer, rendant celles-ci parfois illisibles et n'étant pas aidé par des CGI parfois très moyens.
Pour résumer "Terminator Dark Fate", est un film efficace, qui se suit sans déplaisir, mais trop banal comparé aux prédécesseurs auxquels il a l'audace de cracher à la figure. Un 6e film aux perspectives d'avenir moyennement excitantes qui ne fait que rappeler que malgré le bon moment passé, il faudrait peut être laisser cette saga tranquille.
@ Russel: tu peux lire ça spoile pas
A la lecture de ta critique, j'ai même du mal à comprendre pourquoi tu as mis 12. Une note en dessous de la moyenne semblait plus appropriée ^^
En tout cas, merci d'avoir pris le temps de rédiger la critique, ça fait toujours plaisir de lire vos avis