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Note moyenne de cet épisode: 14.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 11
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russel 
14.0
14.0
Euh...
Pas trop convaincu par le procédé consistant à faire deux épisodes avec un seul, histoire de parvenir à la dizaine. Encore plus sachant qu'on a pris son temps sur des durées exagérées depuis le départ. Et tout ça pour finalement nous lâcher en cours de route avec les deux "anges" poursuivant leur oeuvre de purification sans croiser leur chemin finalement et ne donnant guère plus de clés. On quitte Diana sur une simple journée RTT durant laquelle elle glandouille et ne branle pas grand chose (à part elle-même) et Yaritza, un peu plus bosseuse, ne réglera finalement pas la plus grosse menace qui est Jesus. Certes elle l'a bien mis à sa botte, mais le gars a toujours des projets assez douteux pour nuire à grande échelle. Pourquoi ne pas commencer par la tête du serpent plutôt que de négocier les hommes de main? On reste assez dans le vague, je m'attendais à une conclusion plus aboutie. Là ce n'est pas à la mesure de ce qui avait été engagé. On est encore un peu dans le schéma du "l'important n'est pas la destination mais le chemin parcouru" très prisé par les auteurs ces temps-ci. Mais moi ça m'emmerde un peu, parce que ça reste aussi une facilité. C'est un peu je fais du bruit, mais ce n'est pas grave si je n'ai rien à affirmer. En cela Too Old to Die Yound m'aura souvent surpris à défaut de m'apprendre grand chose, mais j'ai grandement apprécié l'oeuvre dans la mesure où je la trouve très symptomatique de notre époque en fin de cycle. Notamment avec ses personnages paumés qui se cherchent des repères que le post modernisme ne leur apporte plus dans son matérialisme nihiliste.
Le projet est très semblable dans son ambition à ce qu'a fait Showtime avec Lynch pour la saison 2 de Twin Peaks. Donc c'est bien (Amazon) pour la prise de risques même si on retrouve les mêmes défauts selon moi d'optimisation. Même odyssée interminable qui peine à se justifier totalement avec sa fin en pointillés qui parait inachevée. Mais l'ensemble est bourré de fulgurances, d'idées géniales qu'on retrouve de plus en plus rarement ailleurs. Il y a un vrai plaisir à être baladé en territoires inconnus, en sachant qu'ici la déambulation tient parfois du marathon erratique. C'est une oeuvre qui se mérite et qui ne récompense pas forcément après coup.
Même si je n'ai pas mon compte sur le final et que je ne colle que 14, en moyenne la série vaut 17 pour sa singularité extrême et ses qualités techniques et artistiques.
Pas trop convaincu par le procédé consistant à faire deux épisodes avec un seul, histoire de parvenir à la dizaine. Encore plus sachant qu'on a pris son temps sur des durées exagérées depuis le départ. Et tout ça pour finalement nous lâcher en cours de route avec les deux "anges" poursuivant leur oeuvre de purification sans croiser leur chemin finalement et ne donnant guère plus de clés. On quitte Diana sur une simple journée RTT durant laquelle elle glandouille et ne branle pas grand chose (à part elle-même) et Yaritza, un peu plus bosseuse, ne réglera finalement pas la plus grosse menace qui est Jesus. Certes elle l'a bien mis à sa botte, mais le gars a toujours des projets assez douteux pour nuire à grande échelle. Pourquoi ne pas commencer par la tête du serpent plutôt que de négocier les hommes de main? On reste assez dans le vague, je m'attendais à une conclusion plus aboutie. Là ce n'est pas à la mesure de ce qui avait été engagé. On est encore un peu dans le schéma du "l'important n'est pas la destination mais le chemin parcouru" très prisé par les auteurs ces temps-ci. Mais moi ça m'emmerde un peu, parce que ça reste aussi une facilité. C'est un peu je fais du bruit, mais ce n'est pas grave si je n'ai rien à affirmer. En cela Too Old to Die Yound m'aura souvent surpris à défaut de m'apprendre grand chose, mais j'ai grandement apprécié l'oeuvre dans la mesure où je la trouve très symptomatique de notre époque en fin de cycle. Notamment avec ses personnages paumés qui se cherchent des repères que le post modernisme ne leur apporte plus dans son matérialisme nihiliste.
Le projet est très semblable dans son ambition à ce qu'a fait Showtime avec Lynch pour la saison 2 de Twin Peaks. Donc c'est bien (Amazon) pour la prise de risques même si on retrouve les mêmes défauts selon moi d'optimisation. Même odyssée interminable qui peine à se justifier totalement avec sa fin en pointillés qui parait inachevée. Mais l'ensemble est bourré de fulgurances, d'idées géniales qu'on retrouve de plus en plus rarement ailleurs. Il y a un vrai plaisir à être baladé en territoires inconnus, en sachant qu'ici la déambulation tient parfois du marathon erratique. C'est une oeuvre qui se mérite et qui ne récompense pas forcément après coup.
Même si je n'ai pas mon compte sur le final et que je ne colle que 14, en moyenne la série vaut 17 pour sa singularité extrême et ses qualités techniques et artistiques.
Par contre tu fais référence a l'excellente saison 3 de twin peaks (non la deux?).