Fiche Leave the World Behind:

russel 09/12/23 12:52 3     Partager sur Facebook
leave_the_world_behind
                         
Note moyenne de cet épisode: 10.5 / 20 (2)
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vanlen Network vanlen

12.0

...

Toute une première partie hyper intéressante, quelques effets sympa mais inutiles de caméra, mais à ce moment là, c'est pas gênant. Puis une deuxième moitié carrément ratée et chiante.
On a quelques scènes marquante, comme le bateau au début, les Tesla. Et on en a d'autre inutiles comme les chevreuils, qu'on voit presque tout le temps et qu'ils sont là pour dire "c'est pas bien ce que vous faites à la nature" (c'est comme ça que je le voit, on a aucune explication !)
Et plus on avance et moins les effets de caméras sont supportable : il y en a tout le temps, pour rien. Si c'était pour souligner une action, un fait, mais non c'est juste gratuit.

Et pour les perso, on a a faire à de grands acteurs et franchement, ils jouent tous bien. Mais, comme le dit russel, il se passe des choses et on a pas l'impression que ça va les changer. George qui a l'air louche de prime abord, voit un avion qui s'est craché puis assiste à un crash : il rentre tranquille chez lui, alors que je serai paniqué à mort ou j'en parlerai aux autres.
C'est plein de petites choses qui font qu'on ne comprend pas leurs réactions vis-à-vis de la situation.
Souvent on dit qu'il existe des séries qui aurait du être un film tant y'a rien à dire, mais là je suis sur qu'on aurait fait une série en 6 épisodes, ça aurait mieux. On aurait pu mettre plus de contextes, plus de développement des persos. Soit on enlève 20-30 minutes et ça aurait pu être mieux aussi.



russel Network russel

9.0

La fin du monde. Once again, on ne s'en lasse pas. Et donc c'est Sam Esmail qui s'y colle cette fois-ci, ce qui m'aura apporté la motivation pour visionner le film. Ca se révèle assez intriguant au départ comme souvent, on ne sait pas trop d'où la menace va sortir, le réalisateur distille parfois l'inquiétude via des petites tensions relationnelles, soit joue le coup d'éclat énormissime, style un pétrolier qui s'échoue sur une plage, des avions qui se crashent en série, voire des Tesla qui s'empilent sur une route (bien aimé ça). Et pourtant tous ces évènements ne semblent pas avoir de prise réelle sur les protagonistes, deux familles rassemblées à la suite d'une transaction Airbnb. Deux familles aisées, engoncées dans leurs us et coutumes modernes du pousse bouton, du je ne sais plus vivre sans Google et le GPS. Des gens assez cons qui ont du mal à adopter un comportement rationnel face aux événements, qui semblent même souvent désensibilisés face à l'adversité. Pas de panique majeure, alors que maman est probablement morte dans un avion, le jeune crache ses dents,... Non, chacun semble figé dans une sorte de stupeur. L'action tourne d'ailleurs rapidement au confinement au cours duquel on va vaguement tenter de tirer des théories assez vaseuses pour expliquer l'inexplicable et justifier sa propre idiotie.

Et donc très vite ça devient agaçant, parce que rien ne correspond à des réactions naturelles, on se détache rapidement des personnages qui sont juste énervants. Le truc c'est qu'en fait Sam Esmail, loin de savoir où il va nous mener, va s'attacher essentiellement à nous déboussoler avec des effets de manche qui fatiguent très vite quand rien de probant ne se pose derrière. Comme le ferait un Lindelof, un Peele ou un Shyamalan. Ca me gave cet art de l'esbrouffe facile dans lequel se réfugient beaucoup d'auteurs américains aujourd'hui. Il y a des messages politiques, l'Amérique s'est fait beaucoup d'ennemis, mais c'est tellement noyé dans le n'importe quoi (les daims servent à quoi? la caution écologique accusatrice?). A certains moments on sent que ça peut glisser dans du BLM (le film est produit par Michelle et Barack Obama, ça m'a fait rire), alors que c'est totalement hors contexte. Tandis que le monde est en train de s'effondrer, la fille du propriétaire noir de la maison secondaire est plus préoccupée par devoir dormir dans la chambre d'amis alors que les blancs font jouer de leur suprématie pour dormir en haut. On a aussi le gros bourrin survivaliste à tendances conspirationnistes (Kevin Bacon) qui manque totalement de cohérence, mais c'est pas grave, à ce stade j'étais déjà sorti de l'histoire.

Ca se conclut par une petite séance de culpabilisation à nous autres drogués de l'image abonnés de Netflix qui produit tout ça. Quand ce sera l'apocalypse final, on ne trouvera rien de mieux que de se réfugier dans ces satanés vieux épisodes de Friends (une série parlant d'un bon temps qui n'existe plus). Ca sera aussi un peu de la faute de Sam Esmail qui ne nous aura pas franchement aidé par ses indications. Il n'aura en effet su que nous transmettre ses inquiétudes foutraques. Ce qui est loin d'être une performance...




Alors ça c'est très "dur" un... par Fmr. Network de Fmr. 01:04 le 09/12/2023

Avatar fmr.Alors ça c'est très "dur" un 9... Je "sors" également du film, je ne suis peut-être pas objectif car depuis la conclusion magistrale de Mr Robot (et toute sa saison 4) j'adore le style de réalisation de Sam Esmail.

Réveil tôt prévu pour le boulot demain, je prendrais le temps de coucher mon ressenti + note sur papier à froid, histoire de ne pas en mettre une trop haute juste pour équilibrer, mais elle sera clairement positive !

Et merci encore pour tes retours, tu m'as rappelé que Fargo était sortie, hâte de voir cette saison 5 !

"Friends (une série parlant d'un... par Neimad2 Network de Neimad2 13:15 le 09/12/2023

Avatar neimad2"Friends (une série parlant d'un bon temps qui n'existe plus)"

Friends, une série parlant d'un bon temps qui n'a jamais existé. Comme le dit justement la fille du proprio.

Friends est certainement idéalisé,... par Russel Network de Russel 16:28 le 09/12/2023

Avatar russelFriends est certainement idéalisé, tout comme à l'époque Seinfeld ne représentait pas la réalité tout en exprimant une certaine réalité. Mais c'était une époque qui était assurément moins anxiogène.

Pour Fmr, oui c'est probablement assez dur comme jugement, mais j'ai un vrai ras le bol de ces oeuvres qui ne savent que teaser et pêchent dans leur engagement. Pour moi ce sont des films qui font semblant. Ca m'a déjà tellement agacé sur Knock at The Cabin dernièrement.

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