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Note moyenne de cet épisode: 15.0 / 20 (1)
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russel 
15.0
15.0
On n'est parfois jamais mieux servi que par soi même. C'est ce que parvient à démontrer Dev Patel en passant derrière la caméra pour s'offrir le rôle de bastonneur dont il rêvait et que l'industrie du cinéma ne pensait probablement pas adéquat de lui proposer. C'est vrai que l'acteur n'a pas un gabarit monstrueux non plus, mais il faut avouer qu'il est allé à la salle et qu'il s'en tire avec les honneurs.
La grosse réserve que j'aurai sur ce Monkey Man qui s'inscrit dans la droite ligne de l'actioner de vengeance, évoquant Old Boy dans ses enchaînements de moments de frittage, ça reste néanmoins Dev Patel. Trop vieux (34 ans) pour un rôle qui aurait mieux convenu à un jeune adulte pour être crédible. Parce qu'un gars qui attend d'avoir dépassé la trentaine pour venger sa mère, j'ai eu du mal à comprendre. Pour le reste, Patel est un excellent acteur et il parvient à muscler son jeu pour figurer la rage de son personnage sans que ça ne paraisse factice.
Le bon point c'est le parti pris d'avoir fait le pont avec ses origines culturelles indiennes (même s'il est londonien). Le film intègre pas mal de tics du cinéma de genre bollywoodesque et comme le réalisateur a bon goût, il a su trier le meilleur du pire (qui est habituellement considérable dans cette contrée). Ca permet au film de trouver sa patte et de briser la standardisation habituelle de la catégorie castagne. Je suppose qu'on doit la présence toujours savoureuse du sud africain Sharlto Copley par le fait qu'ils se sont rencontrés sur le plateau de Chappie de Neil Blonkamp et qu'il s'y sont bien entendus. Sans atteindre des cimes, l'histoire parvient à être à l'encontre des conventions occidentales. Pas question de pardon ici, il s'agit de faire le ménage pour pouvoir reprendre ensuite sereinement le cours de son existence sur de bonnes bases.
C'est donc un défi réussi, sans parler nécessairement de pleine maîtrise, l'intrigue aurait notamment mérité une plus grande fluidité dans l'assemblage de ses éléments parfois inutilement éparpillés.
La grosse réserve que j'aurai sur ce Monkey Man qui s'inscrit dans la droite ligne de l'actioner de vengeance, évoquant Old Boy dans ses enchaînements de moments de frittage, ça reste néanmoins Dev Patel. Trop vieux (34 ans) pour un rôle qui aurait mieux convenu à un jeune adulte pour être crédible. Parce qu'un gars qui attend d'avoir dépassé la trentaine pour venger sa mère, j'ai eu du mal à comprendre. Pour le reste, Patel est un excellent acteur et il parvient à muscler son jeu pour figurer la rage de son personnage sans que ça ne paraisse factice.
Le bon point c'est le parti pris d'avoir fait le pont avec ses origines culturelles indiennes (même s'il est londonien). Le film intègre pas mal de tics du cinéma de genre bollywoodesque et comme le réalisateur a bon goût, il a su trier le meilleur du pire (qui est habituellement considérable dans cette contrée). Ca permet au film de trouver sa patte et de briser la standardisation habituelle de la catégorie castagne. Je suppose qu'on doit la présence toujours savoureuse du sud africain Sharlto Copley par le fait qu'ils se sont rencontrés sur le plateau de Chappie de Neil Blonkamp et qu'il s'y sont bien entendus. Sans atteindre des cimes, l'histoire parvient à être à l'encontre des conventions occidentales. Pas question de pardon ici, il s'agit de faire le ménage pour pouvoir reprendre ensuite sereinement le cours de son existence sur de bonnes bases.
C'est donc un défi réussi, sans parler nécessairement de pleine maîtrise, l'intrigue aurait notamment mérité une plus grande fluidité dans l'assemblage de ses éléments parfois inutilement éparpillés.
Il me donne envie celui-ci 
