Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 18.0 / 20 (2)
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
liamv 
17.0
17.0
Merci pour la découverte Russel. Je viens de le terminer à l'instant et j'ai passé 2 heures superbes. Alors qu'il n'y a pour ainsi dire aucun scénario sinon le quotidien d'un homme "seul" avec ses habitudes. Idem le film aurait fait le double ça ne m'aurait pas dérangé.
J'ai bien aimé le choix des chansons tout au long du film et la dernière scène avec Nina Simone en fond était touchante.
Je vais jeter un oeil sur la filmo du Real dont je ne connais que paris Texas vu il y a très longtemps et celle de l'acteur principal.
Encore merci pour la découverte 😊
J'ai bien aimé le choix des chansons tout au long du film et la dernière scène avec Nina Simone en fond était touchante.
Je vais jeter un oeil sur la filmo du Real dont je ne connais que paris Texas vu il y a très longtemps et celle de l'acteur principal.
Encore merci pour la découverte 😊
russel
19.0
19.0
J'avais perdu en route Wim Wenders depuis un certain temps. Sa filmo se compose pourtant de grands moments de grâce, je pense aux Ailes du désir ou à Paris Texas. Donc là je l'ai retrouvé en pleine forme et ça fait plaisir de voir qu'il est encore capable de livrer un tel bijou à ce stade de sa carrière là où beaucoup sont quand même fatigués et passablement asséchés.
Donc la magie du quotidien, à une époque où on ne remarque plus rien, aliénés par la routine et le stress. Et peu importe si le héros est un préposé aux toilettes publiques et donc un supposé paria de la société, l'essentiel est ailleurs. Il y a un tel talent d'observation, une telle précision narrative, des personnages qui passent fugacement et sont pourtant bien campés. On est dans le journal de bord, limite un jour sans fin, sans qu'aucun ne se répète vraiment, ni ne lasse. J'aurais pu tirer une année avec le gars et sa routine. J'ai adoré l'idée de tourner chaque page quotidienne en intégrant les rêves du personnage, comme un prolongement, un trait d'union quasi abstrait de l'existence. Bref c'est inspiré, tout ce qu'on ne trouve pas dans tellement de productions mainstream sevrées de numérique et que je descends régulièrement ici. Alors que là c'est la vie, le cinéma qui grandit.
Noter que Koji Yakusho est admirable et mérite amplement son prix d'interprétation à Cannes. Ils se plantent rarement pour les acteurs à Cannes. Pas comme la Palme.
Donc la magie du quotidien, à une époque où on ne remarque plus rien, aliénés par la routine et le stress. Et peu importe si le héros est un préposé aux toilettes publiques et donc un supposé paria de la société, l'essentiel est ailleurs. Il y a un tel talent d'observation, une telle précision narrative, des personnages qui passent fugacement et sont pourtant bien campés. On est dans le journal de bord, limite un jour sans fin, sans qu'aucun ne se répète vraiment, ni ne lasse. J'aurais pu tirer une année avec le gars et sa routine. J'ai adoré l'idée de tourner chaque page quotidienne en intégrant les rêves du personnage, comme un prolongement, un trait d'union quasi abstrait de l'existence. Bref c'est inspiré, tout ce qu'on ne trouve pas dans tellement de productions mainstream sevrées de numérique et que je descends régulièrement ici. Alors que là c'est la vie, le cinéma qui grandit.
Noter que Koji Yakusho est admirable et mérite amplement son prix d'interprétation à Cannes. Ils se plantent rarement pour les acteurs à Cannes. Pas comme la Palme.
Fais super gaffe avec Wim Wenders car autant il capable de filmer des chefs d'oeuvre, autant il peut commettre des bouses prétentieuses d'une vacuité assez insupportable. Tu peux te fier aux notations de sa filmo sur imdb. Les moyennes sont toujours assez fiables et dans son cas aussi de ce que j'ai vérifié.