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Note moyenne de cet épisode: 14.7 / 20 (6)
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liamv 
13.0
13.0
C'était sympa mais pas exceptionnel surtout pour un réalisateur pareil.
Il nous a habitué à des films avec un contenu plus recherché, là on pourrait limite dire qu'il a pondu ça à la va vite histoire de finir un carnet de commande de Netflix. Car comme dit ci dessous ça pourrait être n'importe quel Real avec un peu de talent.
Pour le contenu, on a toutes les recettes des films de ce genre le réalisme en plus, enfin presque.
La musique m'a ennuyé, hormis le downward spiral de NIN je suis pas trop fan de ce que fait Reznor mais là , la sélection quasi uniquement pioché dans la disco des Smiths, c'est vraiment pas inspiré.
Le film se regarde bien et il n'y a pas de temps mort mais l'originalité venant du réalisateur n'est pas là . A voir une fois sans plus.
Il nous a habitué à des films avec un contenu plus recherché, là on pourrait limite dire qu'il a pondu ça à la va vite histoire de finir un carnet de commande de Netflix. Car comme dit ci dessous ça pourrait être n'importe quel Real avec un peu de talent.
Pour le contenu, on a toutes les recettes des films de ce genre le réalisme en plus, enfin presque.
La musique m'a ennuyé, hormis le downward spiral de NIN je suis pas trop fan de ce que fait Reznor mais là , la sélection quasi uniquement pioché dans la disco des Smiths, c'est vraiment pas inspiré.
Le film se regarde bien et il n'y a pas de temps mort mais l'originalité venant du réalisateur n'est pas là . A voir une fois sans plus.
vanlen
14.0
14.0
...
Je me range du côté de brucewayne pour le coup. C'est bien filmé, le début est vraiment cool puis après quand on commence le chapitre 2, tout de suite ça devient moins intéressant. Alors pas immédiatement, parce qu'on sait pas trop où on va encore, mais dès qu'on voit qu'il veut se venger, tout de suite ça perd de son charge.
C'est mieux que ce que Netflix nous pond parfois, mais ça reste pas exceptionnel pour du Fincher. J'ai pas passé un mauvais moment, mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment.
Je me range du côté de brucewayne pour le coup. C'est bien filmé, le début est vraiment cool puis après quand on commence le chapitre 2, tout de suite ça devient moins intéressant. Alors pas immédiatement, parce qu'on sait pas trop où on va encore, mais dès qu'on voit qu'il veut se venger, tout de suite ça perd de son charge.
C'est mieux que ce que Netflix nous pond parfois, mais ça reste pas exceptionnel pour du Fincher. J'ai pas passé un mauvais moment, mais je me suis quand même un peu ennuyé par moment.
russel
16.0
16.0
Toujours content de voir Fincher revenir à du contemporain car c'est là selon moi qu'il livre ses oeuvres les plus fortes (sa précédente livraison Mank pour Netflix m'avait laissé assez indifférent).
D'une certaine façon le film est assez convenu dans ce qu'il expose. Un nouveau psycho pour Fincher, un tueur à gage, on connait. Le film ne cherche pas à faire de l'alambiqué, on est dans la routine de l'assassin, avec les préparatifs, les exécutions, les séances de nettoyage. Comme le dit le personnage, ne pas s'écarter du programme, on ira d'ailleurs jusqu'au bout et puis c'est tout. L'essentiel est bien évidemment ailleurs, j'ai été pour ma part surtout fasciné par le reflet que Fincher donne de son époque automatisée, franchisée avec relations sociales réduites à leur plus simple expression commerciale et identités fluctuantes désincarnées. Peut-on avoir peur que l'IA remplace l'humain quand il n'y a plus que si peu de chaleur, ni de droit à l'erreur par ailleurs? Je pense que le cinéaste n'aura jamais dressé un portrait de l'Amérique aussi clinique. C'est un monstre matérialiste froid qui broie ses citoyens dans l'absence de transcendance et de surmoi.
Fassbender est bien évidemment parfait pour le rôle du semi robotisé. J'ai bien aimé ses fringues à la con qui lui permettent de passer inaperçu. Je n'ai pas saisi pourquoi s'embêter à réquisitionner le duo Trent Reznor et Atticus Ross si c'est pour nous matraquer avec du The Smith sur toutes les scènes clé (je ne suis pas fan donc j'ai frôlé l'indigestion). Et enfin mon gros regret est l'abus de voix off pour figurer les pensées du tueur pas nécessairement passionnantes. On aurait pu s'en passer et laisser le prédateur évoluer dans le mutisme total (et le minimum d'expressions). Ca aurait été gonflé et encore plus glaçant je pense.
D'une certaine façon le film est assez convenu dans ce qu'il expose. Un nouveau psycho pour Fincher, un tueur à gage, on connait. Le film ne cherche pas à faire de l'alambiqué, on est dans la routine de l'assassin, avec les préparatifs, les exécutions, les séances de nettoyage. Comme le dit le personnage, ne pas s'écarter du programme, on ira d'ailleurs jusqu'au bout et puis c'est tout. L'essentiel est bien évidemment ailleurs, j'ai été pour ma part surtout fasciné par le reflet que Fincher donne de son époque automatisée, franchisée avec relations sociales réduites à leur plus simple expression commerciale et identités fluctuantes désincarnées. Peut-on avoir peur que l'IA remplace l'humain quand il n'y a plus que si peu de chaleur, ni de droit à l'erreur par ailleurs? Je pense que le cinéaste n'aura jamais dressé un portrait de l'Amérique aussi clinique. C'est un monstre matérialiste froid qui broie ses citoyens dans l'absence de transcendance et de surmoi.
Fassbender est bien évidemment parfait pour le rôle du semi robotisé. J'ai bien aimé ses fringues à la con qui lui permettent de passer inaperçu. Je n'ai pas saisi pourquoi s'embêter à réquisitionner le duo Trent Reznor et Atticus Ross si c'est pour nous matraquer avec du The Smith sur toutes les scènes clé (je ne suis pas fan donc j'ai frôlé l'indigestion). Et enfin mon gros regret est l'abus de voix off pour figurer les pensées du tueur pas nécessairement passionnantes. On aurait pu s'en passer et laisser le prédateur évoluer dans le mutisme total (et le minimum d'expressions). Ca aurait été gonflé et encore plus glaçant je pense.
shingo33
15.0
15.0
Je ne pensais pas le regarder car je me suis dit que ca serait un énième film mediocre de netflix, et c'est finalement la notation de lukahood qui m'a poussé à le regarder.
Je vais dire que j'ai été très agréablement surpris, tant par la facon dont l'histoire est racontée (toujours de façon posée et méthodique) que dans la mise en scène. Contrairement à John wick ou Equalizer, on ne tue pas à tout va. Comme le dit le protagoniste principal, on va à l'essentiel et on ne s'écarte pas de la mission. Du coup j'ai trouvé que çà avait un certain côté réaliste, puisqu'on ne tombait pas dans la surenchère. Le final est dans ce sens, bien pensé également.
Mon seul petit bémol est la présence trop marquée de la musique. C'était parfois too much, et inutile.
Pour ce qui est de David Fincher, je n'ai absolument pas vu sa marque. Ça aurait été un autre réalisateur que ça m'aurait fait ni chaud, ni froid.
Je vais dire que j'ai été très agréablement surpris, tant par la facon dont l'histoire est racontée (toujours de façon posée et méthodique) que dans la mise en scène. Contrairement à John wick ou Equalizer, on ne tue pas à tout va. Comme le dit le protagoniste principal, on va à l'essentiel et on ne s'écarte pas de la mission. Du coup j'ai trouvé que çà avait un certain côté réaliste, puisqu'on ne tombait pas dans la surenchère. Le final est dans ce sens, bien pensé également.
Mon seul petit bémol est la présence trop marquée de la musique. C'était parfois too much, et inutile.
Pour ce qui est de David Fincher, je n'ai absolument pas vu sa marque. Ça aurait été un autre réalisateur que ça m'aurait fait ni chaud, ni froid.
brucewayne
12.0
12.0
Compliqué car d un côté c est fincher, fassbender et de l autre c est un film que je trouve plus que moyen.
Alors certes y a des plans plutôt jolie, le monsieur sait tenir sa caméra ( mais bon on le savait déjà ) mais c est quand même assez loin de sa filmographie, disons que j trouve que c est un objet curieux pour du fincher. Venant de lui , je ne vois pas ce qu il apporte à ce genre de film alors qu il a brillamment brillé dans des genres bien codifié et qu il les a chamboulé.
Le seul point positif que je vois à ce film est que Netflix semble lui filer de l argent , beaucoup apparemment vu le prix du film et j espère donc qu il va avoir l'envie de proposer quelque chose plus tard, un truc de waouh.
À part ça, bof bof.
Alors certes y a des plans plutôt jolie, le monsieur sait tenir sa caméra ( mais bon on le savait déjà ) mais c est quand même assez loin de sa filmographie, disons que j trouve que c est un objet curieux pour du fincher. Venant de lui , je ne vois pas ce qu il apporte à ce genre de film alors qu il a brillamment brillé dans des genres bien codifié et qu il les a chamboulé.
Le seul point positif que je vois à ce film est que Netflix semble lui filer de l argent , beaucoup apparemment vu le prix du film et j espère donc qu il va avoir l'envie de proposer quelque chose plus tard, un truc de waouh.
À part ça, bof bof.
lukahood
18.0
18.0
Quand on évoque David Fincher, un des cinéastes les plus réputés de ces 30 dernières années on s'attend forcément à un classique du cinéma à l'instar d'un Kubrick ou d'un Cameron.
Revenant au film "d'action" il nous propose le portrait d'un hitman qui est une sorte de mélange du "samouraï" de Melville, d'un John Wick sous certains aspects et de personnages de comics et de jeux vidéo divers.
C'est compliqué d'apporter de réelle nouveauté dans le genre, le final peut même décontenancer le public attendant un combat final contre un boss ultime. Ici c'est plutôt épuré certains évoquent même le terme de "décevant". Mais non...
L'intérêt du film est donc focalisé sur le contrôle de soi et les problèmes qui surgissent quand on perd le contrôle. En effet le tueur brillamment interprété par un grand Michael Fassbender est obsédé par le contrôle de soi et fait preuve d'une extrême maniaquerie qui est bien sûr maladive. Etant donné que le tueur est peu loquace, nous observons donc toute sa psyché, le tueur racontant en off tout ce qu'il vit. Etant donné qu'il a une vie "normale" à l'extérieur (tout comme John Wick) la question est aussi de se demander si c'est homme normal qui est juste un grand professionnel ou un psychopathe qui se couvre d'un semblant de vie "normale".
Mais bon il y a aussi une trame simple, voire simpliste dans l'enquête menée par notre tueur, une belle baston quand même et une scène d'ouverture que je trouve pour ma part juste sublime. Et la scène avec la secrétaire de l'avocat est juste pleine d'émotion.
Car Fincher ce n'est pas tout à fait le tâcheron du coin, si on le classait au niveau foot ce serait un peu Pep Guardiola face à 99.9% des entraineurs du coin. C'est très beau, très fluide, la musique électronique s'intégrant parfaitement aux centaines de petits bruits, sons, qui ont leur importance. L'éclairage est aussi splendide.
Bien sûr Fincher ne peut s'empêcher, et ce depuis Fight Club, de critiquer les marques qui envahissent notre société, ou qui régissent notre société, on peut même imaginer que le comble soit dans le fait que quelques unes ont du certainement participer au financement du film à l'instar d'un James Bond.
Un film qui fait du bien chez Netflix où les téléfilms d'action à 200 millions formatés au possible avec des Chris Evans, Anna de Armas ou autres Gal Gadot ou Ryan Reynolds aussi indispensables qu'un pet de lapin sont légion.
L'ayant déjà vu 3 fois la note est en rapport même si le thème n'est pas aussi révolutionnaire qu'à pu être "The fight club" son gros chef-d'œuvre de 1999.
Revenant au film "d'action" il nous propose le portrait d'un hitman qui est une sorte de mélange du "samouraï" de Melville, d'un John Wick sous certains aspects et de personnages de comics et de jeux vidéo divers.
C'est compliqué d'apporter de réelle nouveauté dans le genre, le final peut même décontenancer le public attendant un combat final contre un boss ultime. Ici c'est plutôt épuré certains évoquent même le terme de "décevant". Mais non...
L'intérêt du film est donc focalisé sur le contrôle de soi et les problèmes qui surgissent quand on perd le contrôle. En effet le tueur brillamment interprété par un grand Michael Fassbender est obsédé par le contrôle de soi et fait preuve d'une extrême maniaquerie qui est bien sûr maladive. Etant donné que le tueur est peu loquace, nous observons donc toute sa psyché, le tueur racontant en off tout ce qu'il vit. Etant donné qu'il a une vie "normale" à l'extérieur (tout comme John Wick) la question est aussi de se demander si c'est homme normal qui est juste un grand professionnel ou un psychopathe qui se couvre d'un semblant de vie "normale".
Mais bon il y a aussi une trame simple, voire simpliste dans l'enquête menée par notre tueur, une belle baston quand même et une scène d'ouverture que je trouve pour ma part juste sublime. Et la scène avec la secrétaire de l'avocat est juste pleine d'émotion.
Car Fincher ce n'est pas tout à fait le tâcheron du coin, si on le classait au niveau foot ce serait un peu Pep Guardiola face à 99.9% des entraineurs du coin. C'est très beau, très fluide, la musique électronique s'intégrant parfaitement aux centaines de petits bruits, sons, qui ont leur importance. L'éclairage est aussi splendide.
Bien sûr Fincher ne peut s'empêcher, et ce depuis Fight Club, de critiquer les marques qui envahissent notre société, ou qui régissent notre société, on peut même imaginer que le comble soit dans le fait que quelques unes ont du certainement participer au financement du film à l'instar d'un James Bond.
Un film qui fait du bien chez Netflix où les téléfilms d'action à 200 millions formatés au possible avec des Chris Evans, Anna de Armas ou autres Gal Gadot ou Ryan Reynolds aussi indispensables qu'un pet de lapin sont légion.
L'ayant déjà vu 3 fois la note est en rapport même si le thème n'est pas aussi révolutionnaire qu'à pu être "The fight club" son gros chef-d'œuvre de 1999.
Donc une fin différente de 99.9% des films du genre.
"We cool".
Comme j'ai vu le film 3 fois, il y a beaucoup de détails et de subtilités.
Et puis il y a aussi la discussion avec la tueuse au restaurant. Déjà il ne croit pas qu'elle a été totalement inactive et puis il sait aussi qu'il est dangereuse malgré son empathie (ne jamais succomber à l'empathie) et la question comment a-t-il raté sa cible....parce que il avait largement le temps de descendre sa cible avant que la jeune femme entre dans le champ du tir.
Donc une fin différente de 99.9% des films du genre.
We cool.
Mais moi en fait j'avais compris que le client était celui qui avait demandé à ce que le tueur se fasse mettre hors service pour avoir loupé le contrat initial. Sinon je ne comprends pas l'intérêt du coup de pression final s'il n'y était vraiment pour rien dans les désagréments infligés au prestataire...
On notera que contrairement au Samouraï de Melleville, il n'y a pas de jugement sur le tueur. Il finit pépère à la plage là où Delon devait payer la facture de sa carrière après avoir sorti ses clients. C'est quand même plus la même époque.
Une série géniale il est vrai. Du coup le fil rouge présent depuis deux saisons ne sera pas résolu par nos enquêteurs.
Netflix serait ok de poursuivre.