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Note moyenne de cet épisode: 17.5 / 20 (2)
Classement cette saison : 1
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Moyenne de la série : 91.2/100.
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travis 
16.0
16.0
Alors, oui, c'est un plaisir non-dissimulable de retrouver Twin Peaks, cette ambiance, ces personnages, ces scènes WTF, etc.
Mais non, je n'ai pas retrouvé tout le Twin Peaks que j'aimais.
Pour l'instant, c'est plus Black Lodge que Twin Peaks.
Lynch et Frost nous balancent une décharge d'obscure mythologie dans la face dès le premier épisode. Je ne m'en plains pas et je loue cette volonté d'aller plus loin dans la mythologie. C'est ce que faisait Fire Walk With Me et c'est un chef d'oeuvre mais il n'oubliait pas non plus les personnages, leurs interactions plus légères qui les rendaient si attachants.
Ce double-épisode est plus dans la noirceur. Le sujet traité l'impose mais j'espère qu'on retrouvera le Twin Peaks plus léger plus tard. Les 2 sont compatibles, la saison 1 l'a prouvé.
Quoi qu'il en soit, difficile de noter ce premier épisode. Il est sans lent, lourd, compromis, parfois cheap mais toujours beau et passionnant. Et pourtant j'en attends encore un peu plus de Twin Peaks.
Mais non, je n'ai pas retrouvé tout le Twin Peaks que j'aimais.
Pour l'instant, c'est plus Black Lodge que Twin Peaks.
Lynch et Frost nous balancent une décharge d'obscure mythologie dans la face dès le premier épisode. Je ne m'en plains pas et je loue cette volonté d'aller plus loin dans la mythologie. C'est ce que faisait Fire Walk With Me et c'est un chef d'oeuvre mais il n'oubliait pas non plus les personnages, leurs interactions plus légères qui les rendaient si attachants.
Ce double-épisode est plus dans la noirceur. Le sujet traité l'impose mais j'espère qu'on retrouvera le Twin Peaks plus léger plus tard. Les 2 sont compatibles, la saison 1 l'a prouvé.
Quoi qu'il en soit, difficile de noter ce premier épisode. Il est sans lent, lourd, compromis, parfois cheap mais toujours beau et passionnant. Et pourtant j'en attends encore un peu plus de Twin Peaks.
russel
19.0
19.0
Déjà pour clarifier la natation, j'ai vu l'épisode 1 et 2 enchaînés. Comme je n'ai pas le sentiment d'avoir distingué clairement deux segments qui se succèdent mais bien un tout, je me limite à un seul commentaire pour l'ensemble.
La grosse question que je me posais au démarrage, c'était de savoir si Lynch en avait encore dans le bide pour tenir sur l'élaboration d'une série entière. J'avais été déçu par Inland Empire sur lequel le bonhomme marquait sérieusement le pas. Lynch avait exprimé alors sa fatigue des contraintes du cinéma, comme passer 3 heures à monter un plan, etc... Inland Empire c'était du pris sur le vif et ce n'était franchement plus maîtrisé, on sombrait dans l'approximatif. Depuis (2006 quand même), plus grand chose, des courts, de la musique, de la déco de bar. Le maître est un touche à tout, mais la discipline de la fiction avec format, ça semblait derrière lui. Et je dois avouer avec ce retour de Twin Peaks, que le cinéaste est finalement loin d'être fatigué. J'ai personnellement retrouvé dans ce revival tout ce qui m'a toujours fasciné chez Lynch. D'ailleurs plus qu'une reprise de sa série emblématique, j'ai plus eu le sentiment d'assister à un patchwork de l'ensemble de son savoir faire. Il y a du Wild at Heart dans ce season premiere, du Eraserhead, du Mulholland Drive... et finalement Twin Peaks on n'y passe que très peu de temps. Un peu comme dans Fire Walk Me qui s'extrayait déjà passablement du cadre. Dans la fulgurance de ses expérimentations sensorielles (visuelles et sonores) Lynch n'a en rien perdu son tour de main. C'est une succession de claques dans la tronche. L'occasion de constater combien les mises en scène ultra normalisées d'aujourd'hui à grand coup d'effets digitaux (il y en a aussi un peu dans l'épisode, mais c'est tellement bien pensé) ont ruiné notre imaginaire. Là on est véritablement ailleurs, hors de sentiers battus, complètement paumés. Et d'une certaine façon c'est bon cette désorientation. Après, il va falloir néanmoins trouver une direction dans ce maelstrom. Parce qu'il y a un paquet d'épisodes à fournir derrière et franchement j'ignore si Lynch a prévu de revenir à quelque chose de plus calibré.
De ce que j'en ai compris. Il convient bien évidemment de ne pas chercher des réponses à tous les mystères, parce qu'il reste toujours une part d'ombre dans le récit lynchien qui dépasse notre connaissance, notre perception. Il semblerait en tout cas que Cooper nous fasse un petit dédoublement à la Lost Highway. Du moins sa part raisonnée semble prisonnière de l'au delà (?) quand sa face sombre commande son physique dans la réalité. Ca donne un Cooper version gitan apache assez rigolote, même si le mec ne plaisante pas en semant les cadavres derrière lui. Donc pas clair s'il est undercover, vraiment corrompu, complètement barré façon schizo, possédé... Mais c'est novateur par rapport à ce qu'on a connu de lui. On a des intrigues policières qu'on a du mal à rattacher au coeur de Twin Peaks, dont un meurtre comis par William Hastings qui ne se rappelle plus de rien car il semble avoir été lui aussi victime d'une perte d'identité (récurrent dans Twin Peaks et ses doubles faces). Le trou dans la tête de la morte laisse néanmoins penser que c'est Cooper qui l'a plombée car son gun fait ce genre de blessure particulière (des grosses balles). On a l'introduction de cette boîte mystérieuse à New York à travers laquelle des trucs semblent transiter entre la réalité et l'autre monde. Ca donne des séquences assez top, même si tellement déconnectées du reste de prime abord que ça semble un peu gratos. Mais ça fait bien plaisir quand même.
Et sinon on traîne quand même un peu à Twin Peaks pour retrouver une partie seulement du casting et constater qu'ils ont tous pris cher après toutes ces années d'absence (il y en a pas mal qu'on avait carrément perdus de vue). Ca créé un sentiment étrange. Pas de la nostalgie, mais un peu de blues. Le temps qui passe n'est pas tendre (y compris pour nous les fans). Mis à part Madame bûche (en piteux état), personne n'est vraiment mobilisé. Je pense qu'ils seront plus présent par la suite.
Donc ce seul pilote est un grand bonheur, pour un inconditionnel de Lynch c'est réellement un cadeau inespéré. Je ne dirais pas que c'est gagné pour le retour du show. Twin Peaks seconde saison, ça avait été étiré au delà du raisonnable, j'étais presque soulagé quand ça s'était bouclé. Là , parti sur ces dispositions, ça fait rêver. Mais je reste prudent, j'attends de voir comment ça va se décliner, car la route est longue (18 épisodes, c'est de la folie). Si Lynch poursuit sur ce régime, ça va marquer les esprits. Cet auteur a encore de l'impact aujourd'hui à l'âge où d'autres ont pris leur retraite depuis longtemps. Mais si ça gère dans la routine, je sens en revanche que ça peut rapidement m'énerver... Une petite pensée pour ceux qui ne sont pas familiers soit du réalisateur soit de la série, c'est vrai que c'est un peu compliqué pour trouver des repères dans cet univers qui ne se prend pas toujours au sérieux quand il n'est pas d'une noirceur infinie...
La grosse question que je me posais au démarrage, c'était de savoir si Lynch en avait encore dans le bide pour tenir sur l'élaboration d'une série entière. J'avais été déçu par Inland Empire sur lequel le bonhomme marquait sérieusement le pas. Lynch avait exprimé alors sa fatigue des contraintes du cinéma, comme passer 3 heures à monter un plan, etc... Inland Empire c'était du pris sur le vif et ce n'était franchement plus maîtrisé, on sombrait dans l'approximatif. Depuis (2006 quand même), plus grand chose, des courts, de la musique, de la déco de bar. Le maître est un touche à tout, mais la discipline de la fiction avec format, ça semblait derrière lui. Et je dois avouer avec ce retour de Twin Peaks, que le cinéaste est finalement loin d'être fatigué. J'ai personnellement retrouvé dans ce revival tout ce qui m'a toujours fasciné chez Lynch. D'ailleurs plus qu'une reprise de sa série emblématique, j'ai plus eu le sentiment d'assister à un patchwork de l'ensemble de son savoir faire. Il y a du Wild at Heart dans ce season premiere, du Eraserhead, du Mulholland Drive... et finalement Twin Peaks on n'y passe que très peu de temps. Un peu comme dans Fire Walk Me qui s'extrayait déjà passablement du cadre. Dans la fulgurance de ses expérimentations sensorielles (visuelles et sonores) Lynch n'a en rien perdu son tour de main. C'est une succession de claques dans la tronche. L'occasion de constater combien les mises en scène ultra normalisées d'aujourd'hui à grand coup d'effets digitaux (il y en a aussi un peu dans l'épisode, mais c'est tellement bien pensé) ont ruiné notre imaginaire. Là on est véritablement ailleurs, hors de sentiers battus, complètement paumés. Et d'une certaine façon c'est bon cette désorientation. Après, il va falloir néanmoins trouver une direction dans ce maelstrom. Parce qu'il y a un paquet d'épisodes à fournir derrière et franchement j'ignore si Lynch a prévu de revenir à quelque chose de plus calibré.
De ce que j'en ai compris. Il convient bien évidemment de ne pas chercher des réponses à tous les mystères, parce qu'il reste toujours une part d'ombre dans le récit lynchien qui dépasse notre connaissance, notre perception. Il semblerait en tout cas que Cooper nous fasse un petit dédoublement à la Lost Highway. Du moins sa part raisonnée semble prisonnière de l'au delà (?) quand sa face sombre commande son physique dans la réalité. Ca donne un Cooper version gitan apache assez rigolote, même si le mec ne plaisante pas en semant les cadavres derrière lui. Donc pas clair s'il est undercover, vraiment corrompu, complètement barré façon schizo, possédé... Mais c'est novateur par rapport à ce qu'on a connu de lui. On a des intrigues policières qu'on a du mal à rattacher au coeur de Twin Peaks, dont un meurtre comis par William Hastings qui ne se rappelle plus de rien car il semble avoir été lui aussi victime d'une perte d'identité (récurrent dans Twin Peaks et ses doubles faces). Le trou dans la tête de la morte laisse néanmoins penser que c'est Cooper qui l'a plombée car son gun fait ce genre de blessure particulière (des grosses balles). On a l'introduction de cette boîte mystérieuse à New York à travers laquelle des trucs semblent transiter entre la réalité et l'autre monde. Ca donne des séquences assez top, même si tellement déconnectées du reste de prime abord que ça semble un peu gratos. Mais ça fait bien plaisir quand même.
Et sinon on traîne quand même un peu à Twin Peaks pour retrouver une partie seulement du casting et constater qu'ils ont tous pris cher après toutes ces années d'absence (il y en a pas mal qu'on avait carrément perdus de vue). Ca créé un sentiment étrange. Pas de la nostalgie, mais un peu de blues. Le temps qui passe n'est pas tendre (y compris pour nous les fans). Mis à part Madame bûche (en piteux état), personne n'est vraiment mobilisé. Je pense qu'ils seront plus présent par la suite.
Donc ce seul pilote est un grand bonheur, pour un inconditionnel de Lynch c'est réellement un cadeau inespéré. Je ne dirais pas que c'est gagné pour le retour du show. Twin Peaks seconde saison, ça avait été étiré au delà du raisonnable, j'étais presque soulagé quand ça s'était bouclé. Là , parti sur ces dispositions, ça fait rêver. Mais je reste prudent, j'attends de voir comment ça va se décliner, car la route est longue (18 épisodes, c'est de la folie). Si Lynch poursuit sur ce régime, ça va marquer les esprits. Cet auteur a encore de l'impact aujourd'hui à l'âge où d'autres ont pris leur retraite depuis longtemps. Mais si ça gère dans la routine, je sens en revanche que ça peut rapidement m'énerver... Une petite pensée pour ceux qui ne sont pas familiers soit du réalisateur soit de la série, c'est vrai que c'est un peu compliqué pour trouver des repères dans cet univers qui ne se prend pas toujours au sérieux quand il n'est pas d'une noirceur infinie...
Oui, il y a du Mulho et du Lost Highway dans cette nouvelle saison de Twin Peaks.
Cela aiderait un peu de savoir quelle est l'intrigue (en gros) des 2 premières saisons mais, même en la connaissant, on ne comprend rien donc bon...
Au pire, tu pourras nous demander.