Un revival de la série iconique qui rate sa cible car il n'a pas su la définir.
Pourtant, sur le papier, j'étais le premier à trouver l'idée séduisante : même lieu, mêmes décors, fast forward 20 ans, avec la fille d'Eric et Donna comme personnage principal.
Hélas, force est de constater que la mixture ne prend pas. Malgré les vétérans Red et Kitty et les (brèves) apparitions de presque tous les piliers originels de That 70's Show, l'ensemble reste fade et souffre de grosses lacunes.
Tout d'abord, le faible nombre d'épisodes fait que l'on ne s'attache pas à ces personnages caricaturaux. Ensuite, à cause du format 20 minutes, les enchaînements semblent forcés et les amitiés ou relations qui se forment paraissent l'être à un rythme surnaturel.
Alors oui, on rigolera toujours à quelques blagues bien trouvées (Brian Austin Green wtf?), à quelques répliques cultes (Burn!!!) et à certains moments bien sentis (Red Forman, à jamais le meilleur rôle de vieux râleur) mais cette nouvelle mouture ne parvient pas retrouver les ingrédients qui faisaient le charme de l'ancienne série.
L'aspect générationnel de 90's est peu exploité, la réal est plus que cheap par moments (la rave, la séquence en vélo), le casting des jeunes est loin d'être au niveau et le côté ultra campy fait vraiment daté. À aucun moment, on a l'impression que ce qui se passe soit vaguement vraisemblable ou que l'on puisse s'y identifier. C'est digne d'une série que l'on aurait pu trouver sur CW ou Disney Channel.
Je pense que Netflix a voulu faire un programme qui attirerait un public plus jeune et qui, par la même occasion, rassemblerait les fans de l'ancienne version. C'est sans doute la raison pour laquelle personne n'y trouve son compte.
Si je devais résumer le tout, je dirais juste que c'est Donna/Laura Prepon qui symbolise le mieux ces 200 minutes.
On regardera par nostalgie, pour la beauté du souvenir mais tous les liftings du monde ne pourront pas faire oublier qu'on a vieilli. Et au final, on réalise que ce qui nous avait paru alléchant dans l'idée de départ, à savoir de revisiter le passé, est exactement pourquoi cette série ne fonctionne pas.
2 mentions spéciales : une positive sous la forme de Jackie/Mila Kunis 3 qui ne semble pas avoir pris une ride et une négative, le gamin qui joue le rôle d'Ozzie. Je ne me rappelle pas avoir vu un personnage plus détestable et aussi mal joué depuis Amanda dans Kyle XY!
Pourtant, sur le papier, j'étais le premier à trouver l'idée séduisante : même lieu, mêmes décors, fast forward 20 ans, avec la fille d'Eric et Donna comme personnage principal.
Hélas, force est de constater que la mixture ne prend pas. Malgré les vétérans Red et Kitty et les (brèves) apparitions de presque tous les piliers originels de That 70's Show, l'ensemble reste fade et souffre de grosses lacunes.
Tout d'abord, le faible nombre d'épisodes fait que l'on ne s'attache pas à ces personnages caricaturaux. Ensuite, à cause du format 20 minutes, les enchaînements semblent forcés et les amitiés ou relations qui se forment paraissent l'être à un rythme surnaturel.
Alors oui, on rigolera toujours à quelques blagues bien trouvées (Brian Austin Green wtf?), à quelques répliques cultes (Burn!!!) et à certains moments bien sentis (Red Forman, à jamais le meilleur rôle de vieux râleur) mais cette nouvelle mouture ne parvient pas retrouver les ingrédients qui faisaient le charme de l'ancienne série.
L'aspect générationnel de 90's est peu exploité, la réal est plus que cheap par moments (la rave, la séquence en vélo), le casting des jeunes est loin d'être au niveau et le côté ultra campy fait vraiment daté. À aucun moment, on a l'impression que ce qui se passe soit vaguement vraisemblable ou que l'on puisse s'y identifier. C'est digne d'une série que l'on aurait pu trouver sur CW ou Disney Channel.
Je pense que Netflix a voulu faire un programme qui attirerait un public plus jeune et qui, par la même occasion, rassemblerait les fans de l'ancienne version. C'est sans doute la raison pour laquelle personne n'y trouve son compte.
Si je devais résumer le tout, je dirais juste que c'est Donna/Laura Prepon qui symbolise le mieux ces 200 minutes.
On regardera par nostalgie, pour la beauté du souvenir mais tous les liftings du monde ne pourront pas faire oublier qu'on a vieilli. Et au final, on réalise que ce qui nous avait paru alléchant dans l'idée de départ, à savoir de revisiter le passé, est exactement pourquoi cette série ne fonctionne pas.
2 mentions spéciales : une positive sous la forme de Jackie/Mila Kunis 3 qui ne semble pas avoir pris une ride et une négative, le gamin qui joue le rôle d'Ozzie. Je ne me rappelle pas avoir vu un personnage plus détestable et aussi mal joué depuis Amanda dans Kyle XY!