Très compliqué de donner une note à cet épisode qui déchaine la foudre sur les réseaux sociaux. A tort ou à raison il est comparé au fameux dernier épisode de Game of thrones qui est un symbole de la déception d'un public de fans qui s'était approprié la série au fur-et-à -mesure des années. Je n'ai découvert cette série qu'il y a un mois et je n'ai pas eu cet effet d'appartenance à la série. C'est sans doute une première pour une série française. C'est aussi peut être la faute au showrunner et à la chaine qui ont fait une promotion monstre sur le fait que les deux épisodes ont été écrit par Jacques Audiard et son assistant habituel et réalisé par Audiard lui même. je n'apprends rien aux habitués du forum quant au fait que c'est une situation tout à fait banale aux USA. Sans cette promotion nul doute que le public de la série ne ce serait même pas rendu compte du fait.
On le sait Kassovitz (Malotru) et Audiard ont tourné ensemble il y a longtemps et nul doute que Audiard a voulu se concentrer autour du personnage de Malotru. En effet les intrigues se sont achevées un peu en queue de poisson dans l'épisode 8.
On pourrait un peu voir ces deux derniers épisodes, comme une annexe d'un comics book, quand après le mot "fin" on retrouve des personnages quelques années plus tard sur 5 pages supplémentaires en guise de conclusion.
De fait l'intrigue avec Jonas n'a aucune importance, c'est un appendice sur la méthode de "comment débusquer un clandé" une leçon administrée par Marina Loiseau qui doit se contenter de quelques miettes dans cette saison, un personnage pourtant fabuleux à la base. On suit également quelques technocrates qui décident du futur de Marie Jeanne.
Mais nous assistons surtout à la conclusion de ce qui a commencé à la première minute de la série : le péché de Malotru commettant l'irréparable en tombant amoureux de Nadia El Mansour et entamant une série de mensonges qui tel une théorie des dominos va entrainer derrière lui une série d'évènements regrettables et souvent fatal à bon nombre de personnes autour de lui. Malotru étant une sorte de malédiction envers qui l'entoure. Très fort dans le domaine Malotru entraine la chute un peu tirée par les cheveux de Karlov, une sorte de Poutine en devenir. Sombrant dans une sorte de folie hallucinatoire et "médiumnique" Malotru ressent très bien qu'il est une Némésis pour ceux qui l'entoure, mais qui ? Dans une scène finale onirique et de toute beauté, Guillaume sera jugé par tous ceux que ses mensonges et trahisons successives ont entrainé dans la mort. Logique et implacable, la boucle est bouclée et il sera puni au-delà de la mort par là où il a péché. Tragique et beau.
On le sait Kassovitz (Malotru) et Audiard ont tourné ensemble il y a longtemps et nul doute que Audiard a voulu se concentrer autour du personnage de Malotru. En effet les intrigues se sont achevées un peu en queue de poisson dans l'épisode 8.
On pourrait un peu voir ces deux derniers épisodes, comme une annexe d'un comics book, quand après le mot "fin" on retrouve des personnages quelques années plus tard sur 5 pages supplémentaires en guise de conclusion.
De fait l'intrigue avec Jonas n'a aucune importance, c'est un appendice sur la méthode de "comment débusquer un clandé" une leçon administrée par Marina Loiseau qui doit se contenter de quelques miettes dans cette saison, un personnage pourtant fabuleux à la base. On suit également quelques technocrates qui décident du futur de Marie Jeanne.
Mais nous assistons surtout à la conclusion de ce qui a commencé à la première minute de la série : le péché de Malotru commettant l'irréparable en tombant amoureux de Nadia El Mansour et entamant une série de mensonges qui tel une théorie des dominos va entrainer derrière lui une série d'évènements regrettables et souvent fatal à bon nombre de personnes autour de lui. Malotru étant une sorte de malédiction envers qui l'entoure. Très fort dans le domaine Malotru entraine la chute un peu tirée par les cheveux de Karlov, une sorte de Poutine en devenir. Sombrant dans une sorte de folie hallucinatoire et "médiumnique" Malotru ressent très bien qu'il est une Némésis pour ceux qui l'entoure, mais qui ? Dans une scène finale onirique et de toute beauté, Guillaume sera jugé par tous ceux que ses mensonges et trahisons successives ont entrainé dans la mort. Logique et implacable, la boucle est bouclée et il sera puni au-delà de la mort par là où il a péché. Tragique et beau.