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Note moyenne de cet épisode: 17.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 1
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russel 
17.0
17.0
Une chose dont on ne peut pas taxer Alien Earth, c'est de chercher à perdre son temps pour dérouler son récit. A peine crashé sur la Terre, la propagation est déjà en cours avec son inévitable lot de massacres et ça se bagarre pour récupérer la mise. L'héroïne est déjà sur le théâtre des opérations avec son Katana dans le dos (elle a du mater Kill Bill) a déjà retrouvé son frangin et lui a déjà révélé le secret familial. On sent que cet aspect de la série est clairement au cœur des préoccupations de Noah Hawley et moi ça me convient parce que ça permet de donner une dimension humaine à ce qui pourrait rapidement tourner à un simple tour de manège (à la Romulus). Là au moins les protagonistes ont de la chair (malgré leur artificialité technologique), ça parvient à me concerner dans la mesure où je trouve touchante cette relation. Narrativement ça repose surement trop sur la providence pour favoriser la fluidité des événements. Il reste peu évident que Wendy parvienne à localiser ainsi Hermit au sein d'un tel merdier (ok elle a le don de se plugger sur tous les réseaux de surveillance). Mais bon, soit, on se doute que désormais Wendy va faire l'impossible pour sauver son frangin, j'ai hâte de voir ce dont elle est capable et je lui souhaite de réussir.
Je trouve étrange qu'ils aient senti le besoin de déployer un tel bestiaire en parallèle comme si le seul xenomorph original ne pouvait suffire à contenter le public d'aujourd'hui. Les autres créatures sont assez rigolotes et bien faites. Avec la séquence du chat possédé j'ai cru qu'ils étaient en train de tenter de nous fourguer Alien vs The Thing. J'espère néanmoins qu'on va rester centré sur l'alien vedette, ça deviendrait trop bordélique sinon, il abat en tout cas le gros du boulot pour l'instant en termes de victimes. Si on aborde pas mal de thématiques, l'action est bien présente et ça charcute déjà beaucoup. L'arrivée sur terre offre pas mal de possibilités et les showrunners l'exploitent avec audace, comme ce massacre au sein d'une soirée guindée à la Barry Lindon. J'aime bien l'idée de fusion entre le vaisseau et l'immeuble.
Boy Kavalier ne donne pas dans la nuance niveau extravagances égocentriques et s'inscrit dans la galerie de trous du cul hors normes qu'a pu produire Hawley dans le passé. Il se présente déjà comme suffisamment con pour qu'on ait raisonnablement envie de le voir dégringoler de sa pyramide. Je trouve que la greffe Hawley prend bien sur la franchise Alien dans la mesure où le matériau d'origine est respecté sans trop brider l'auteur. L'aspect épouvante est préservé par exemple, quand un personnage se penche sur un œuf en parfaite inconscience du danger potentiel, ça fonctionne toujours.
"Guard the omelette"
Je trouve étrange qu'ils aient senti le besoin de déployer un tel bestiaire en parallèle comme si le seul xenomorph original ne pouvait suffire à contenter le public d'aujourd'hui. Les autres créatures sont assez rigolotes et bien faites. Avec la séquence du chat possédé j'ai cru qu'ils étaient en train de tenter de nous fourguer Alien vs The Thing. J'espère néanmoins qu'on va rester centré sur l'alien vedette, ça deviendrait trop bordélique sinon, il abat en tout cas le gros du boulot pour l'instant en termes de victimes. Si on aborde pas mal de thématiques, l'action est bien présente et ça charcute déjà beaucoup. L'arrivée sur terre offre pas mal de possibilités et les showrunners l'exploitent avec audace, comme ce massacre au sein d'une soirée guindée à la Barry Lindon. J'aime bien l'idée de fusion entre le vaisseau et l'immeuble.
Boy Kavalier ne donne pas dans la nuance niveau extravagances égocentriques et s'inscrit dans la galerie de trous du cul hors normes qu'a pu produire Hawley dans le passé. Il se présente déjà comme suffisamment con pour qu'on ait raisonnablement envie de le voir dégringoler de sa pyramide. Je trouve que la greffe Hawley prend bien sur la franchise Alien dans la mesure où le matériau d'origine est respecté sans trop brider l'auteur. L'aspect épouvante est préservé par exemple, quand un personnage se penche sur un œuf en parfaite inconscience du danger potentiel, ça fonctionne toujours.
"Guard the omelette"
