Voir Guillermo del Toro s'attaquer au classique de Mary Shelley, de prime abord, ça ne me passionnait pas. D'une part parce que je connaissais le roman et que j'avais vu pas mal d'adaptations cinéma. C'est un peu comme Dracula, on a fait un peu le tour et les Mà J concernent essentiellement la technique. De plus Frankenstein c'était tellement redondant dans la filmo du cinéaste, lui qui a consacré l'essentiel de ses films à des créatures tapies dans la pénombre sous-terraine… Et il venait de faire son Pinocchio, autre créature maudite. On a envie de lui dire de changer un peu de disque, de se risquer vers d'autres sujets…
Et finalement son Frankenstein peut être considérée comme une sorte d'apothéose, là où il peut exprimer la quintessence de sa thématique du monstre en peine d'acceptation (Hellboy, The Shape of Water…) en plus de rendre enfin pleinement justice à l'auteur originelle sur pellicule. Car cette adaptation apparait comme la plus aboutie à tous les niveaux. Ca ne fait pas oublier pour autant Boris Karloff et sa tête suturée à l'agrafeuse (ou avec des clous dans les cartoons) qui était stylée. La créature de del Toro brille avant tout par son humanité à travers ses failles émotionnelles. Grâce en soit rendue à Jacob Elordi (que je n'avais pas reconnu, le maquillage est donc bien fait). Tous les acteurs sont bons. Mia Goth semble en mode Tim Burton et la joue à fond dans le registre romantique ombrageux et Oscar Issac est nickel comme souvent et parvient à donner une belle dimension de salaud de père en fils à son docteur Frankenstein.
Après je ne peux pas cacher que le début du film m'a paru un brin académique, même s'il n'y a rien à redire tant tout est parfaitement retranscrit. Je suis vraiment rentré dans le récit à partir du 3ème chapitre, soit la Creature Tale. C'est vraiment le segment le plus poignant, là où le désespoir prend toute sa dimension et autorise un final à la hauteur des attentes, ce qui permet de sortir sur une très bonne impression.
Et finalement son Frankenstein peut être considérée comme une sorte d'apothéose, là où il peut exprimer la quintessence de sa thématique du monstre en peine d'acceptation (Hellboy, The Shape of Water…) en plus de rendre enfin pleinement justice à l'auteur originelle sur pellicule. Car cette adaptation apparait comme la plus aboutie à tous les niveaux. Ca ne fait pas oublier pour autant Boris Karloff et sa tête suturée à l'agrafeuse (ou avec des clous dans les cartoons) qui était stylée. La créature de del Toro brille avant tout par son humanité à travers ses failles émotionnelles. Grâce en soit rendue à Jacob Elordi (que je n'avais pas reconnu, le maquillage est donc bien fait). Tous les acteurs sont bons. Mia Goth semble en mode Tim Burton et la joue à fond dans le registre romantique ombrageux et Oscar Issac est nickel comme souvent et parvient à donner une belle dimension de salaud de père en fils à son docteur Frankenstein.
Après je ne peux pas cacher que le début du film m'a paru un brin académique, même s'il n'y a rien à redire tant tout est parfaitement retranscrit. Je suis vraiment rentré dans le récit à partir du 3ème chapitre, soit la Creature Tale. C'est vraiment le segment le plus poignant, là où le désespoir prend toute sa dimension et autorise un final à la hauteur des attentes, ce qui permet de sortir sur une très bonne impression.














