Fiche Tron Ares:

russel 03/12/25 4:22 1     Partager sur Facebook
tron_ares
                         
Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (1)
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13.0

Sans parler de pleine satisfaction, je m'attendais tellement à pire en voyant Disney insister avec une de leur franchise originale les moins rentables. Le gros souci avec Tron en général c'est l'histoire un peu passe partout qui ne marque pas. Je ne conserve strictement aucun souvenir de Legacy, si ce n'est Olivia Wilde dans sa combinaison moulante en latex. Pour tout avouer je n'étais pas spécialement tenté de replonger dans un univers virtuel dont l'aspect se date au fur et à mesure de l'avancée de la technologie numérique. Les univers vectoriels, ça bottait autrefois, aujourd'hui l'IA tente plus de singer le réel pour briller. Aussi on ne s'étonne pas que désormais les sprites de Tron tentent de faire une incursion dans notre réalité. Ca peut paraitre d'ailleurs un peu vaseux, on est ici dans la science magique, avec des personnages qui prennent corps par la grâce d'une super imprimante 3D. Une fois modélisé, ça bouge comme par miracle, ça pense et ça a même une âme qui est aussi reproductible par impression naturellement. Dans ses mécaniques, ce troisième épisode est assez foutraque, mais au moins le scénario délivre un but à suivre : la permanence, qui autorise une création artificielle de pouvoir perdurer plus de 29 minutes dans notre grid. On suivra donc Ares, né dans la machine qui cherche à exister sur la durée. Le choix de Jared Leto pouvait laisser craindre le pire (notamment après son peu d'implication en Morbius), mais il se révèle finalement adoptable. Hélas c'est à peu près le seul. Greta Lee ne parvient pas à séduire en geek de pacotille, le personnage est terriblement insipide (le rôle est très mal écrit). Idem pour le super méchant Dilinger (Evan Peters), geek lui aussi et particulièrement insupportable dans ses caprices immatures (en gros Boy Kavalier de Alien: Earth). Il y a peu d'interactions entre les personnages, tout va se traduire très vite par une course poursuite chasse à l'homme qui dans ses meilleurs moments peut vaguement évoquer un genre de Terminator. J'ai presque apprécié l'auto citation de Disney qui se rend hommage à lui même, du moins à son film initial lors du passage dans la vieille matrice. Mais c'est tellement peu développé (ça permet juste à Jeff Bridges d'empocher encore un cachet).

On en sort avec un spectacle un peu morne, un Ares affranchi de ses contraintes et qui peut enfin faire du tourisme (c'est un peu con dans l'idée). On peut se laisser séduire par les seuls effets rutilants qui viennent redécorer l'espace urbain accompagnés de la musique hypnotique de NIN, mais pour un fan de cyberpunk, c'est petit bras et surtout trop souvent maladroit dans la proposition. Mais je m'attendais à pire...




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