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Pas franchement emballé par ce premier épisode de la nouvelle série de NWR, qui après avoir bien déliré avec le folklore des cartels mexicains dans Too Old to Die Young pour Amazon Studios, tente de refourguer son pendant balkanique à Netflix.
Alors bien sûr on retrouve tout ce qui fait le charme du cinéaste danois, son talent pour créer des atmosphères troubles en assénant des symboles pop et en habillant le tout avec une bande son pensée, sauf que dans ce Copenhagen Cowboys tout semble tourner à vide, du moins au ralenti. La série est bien moins longue en nombre d'épisodes que sa précédente et pourtant il joue clairement la montre avec des personnages qui paraissent tous chloroformés. Son approche esthétisante de la traite humaine est assez distancié et renvoie un peu aux clichés de The Neon Demon, il y a une lassitude qui s'installe par manque d'idées dans les situations. A ce stade il faudrait penser que la petite Miu, porte bonheur supposé, figurerait un peu l'héroïne du récit. Sauf qu'elle est très passive dans son implication avec les événements. On est loin du Driver notamment qui savait provoquer des accélérations fulgurantes dans la narration quand l'ennui se faisait sentir. Je suppose que ça va s'agiter ensuite, mais là franchement j'ai plus l'impression que Winding Refn radote, plagiant à l'infini Lynch et qu'il n'a plus grand chose d'autre à proposer, à raconter. J'espère me tromper...
Alors bien sûr on retrouve tout ce qui fait le charme du cinéaste danois, son talent pour créer des atmosphères troubles en assénant des symboles pop et en habillant le tout avec une bande son pensée, sauf que dans ce Copenhagen Cowboys tout semble tourner à vide, du moins au ralenti. La série est bien moins longue en nombre d'épisodes que sa précédente et pourtant il joue clairement la montre avec des personnages qui paraissent tous chloroformés. Son approche esthétisante de la traite humaine est assez distancié et renvoie un peu aux clichés de The Neon Demon, il y a une lassitude qui s'installe par manque d'idées dans les situations. A ce stade il faudrait penser que la petite Miu, porte bonheur supposé, figurerait un peu l'héroïne du récit. Sauf qu'elle est très passive dans son implication avec les événements. On est loin du Driver notamment qui savait provoquer des accélérations fulgurantes dans la narration quand l'ennui se faisait sentir. Je suppose que ça va s'agiter ensuite, mais là franchement j'ai plus l'impression que Winding Refn radote, plagiant à l'infini Lynch et qu'il n'a plus grand chose d'autre à proposer, à raconter. J'espère me tromper...