Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 19.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 1
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
russel 
19.0
19.0
Sur un postulat de départ ambitieux, Gilligan ne se relâche pas sur le développement. Son monde soudainement transformé en ruche fonctionne à merveille, preuve qu'il a dû passer du temps à cogiter son histoire. Tout semble pareil, mais tout a radicalement changé. L'humanité, devenue une sorte de multinationale globalisée, doit faire rêver certains entrepreneurs ou autres têtes pensantes du World Economic Forum. Le thème de l'uniformisation mondialisée est une marotte de Gilligan, il avait d'ailleurs déjà été abordé dans Breaking Bad où le trafic narcotique se mêlait avec le business international.
Pluribus est terrifiant sans jamais avoir recours aux ressorts de l'épouvante traditionnelle. Il y a un malaise qui nait du fait que oui, cet univers centralisé à ses côtés attractifs. On le voit par le biais des survivants autres que Carol qui finalement y trouvent leur compte dans la mesure où leur meilleure vie… matériellement essentiellement. Tous acceptent leur sort, ils étaient conditionnés pour. Carol représentant l'individualisme revendicateur et contestataire occidental, les autres sont plus versés dans la servitude volontaire. Car oui, nous sommes déjà modelés pour subir. Accepter notamment les changements du progrès en estimant que c'est inéluctable, que c'est nécessairement pour notre bien. Pluribus c'est notre monde dans lequel une IA aurait pris le contrôle, nous délestant sinon de notre identité, en tout cas de notre capacité à réfléchir, à entretenir un libre arbitre. Ca pourrait être aussi une sorte de fusion des gens avec le Internet et les réseaux sociaux. Un Wikipedia humain sans intimité. J'ai trouvé très intéressant les portraits de chaque personnage non fusionné dans son approche culturelle. Après j'espère qu'on saura pourquoi ces gens n'ont pas pu être transformés, je m'étonne un peu que ce ne soit pas au centre de leurs divers débat pour l'instant.
Ca fourmille de trouvailles. Je trouve sympa que les assimilés soient ultra fragiles et se retrouvent en PLS à la moindre prise de tête. Ils sont végans, en fait on croirait des normies. C'est le grand reset, avec réduction de la population comprise et il ne faudrait pas avoir peur… C'est gonflé de faire ce genre de proposition dans une télé de plus en plus uniformisée dans ses positionnements. Moi je me régale.
Pluribus est terrifiant sans jamais avoir recours aux ressorts de l'épouvante traditionnelle. Il y a un malaise qui nait du fait que oui, cet univers centralisé à ses côtés attractifs. On le voit par le biais des survivants autres que Carol qui finalement y trouvent leur compte dans la mesure où leur meilleure vie… matériellement essentiellement. Tous acceptent leur sort, ils étaient conditionnés pour. Carol représentant l'individualisme revendicateur et contestataire occidental, les autres sont plus versés dans la servitude volontaire. Car oui, nous sommes déjà modelés pour subir. Accepter notamment les changements du progrès en estimant que c'est inéluctable, que c'est nécessairement pour notre bien. Pluribus c'est notre monde dans lequel une IA aurait pris le contrôle, nous délestant sinon de notre identité, en tout cas de notre capacité à réfléchir, à entretenir un libre arbitre. Ca pourrait être aussi une sorte de fusion des gens avec le Internet et les réseaux sociaux. Un Wikipedia humain sans intimité. J'ai trouvé très intéressant les portraits de chaque personnage non fusionné dans son approche culturelle. Après j'espère qu'on saura pourquoi ces gens n'ont pas pu être transformés, je m'étonne un peu que ce ne soit pas au centre de leurs divers débat pour l'instant.
Ca fourmille de trouvailles. Je trouve sympa que les assimilés soient ultra fragiles et se retrouvent en PLS à la moindre prise de tête. Ils sont végans, en fait on croirait des normies. C'est le grand reset, avec réduction de la population comprise et il ne faudrait pas avoir peur… C'est gonflé de faire ce genre de proposition dans une télé de plus en plus uniformisée dans ses positionnements. Moi je me régale.
