Sur la longueur, Into the Badlands peine toujours autant à faire émerger sa propre mythologie. Les auteurs ont beau mixer à peu près tout ce qui leur tombe sous la main, on n'aboutit pas à quelque chose d'homogène. La nouvelle faction de Pilgrim fait appel aussi bien au kung fu qu'aux rituels vaguement vaudou, le tout au sein de leur nouvelle terre d'asile qui semble être un château médiéval transformé en piège à touristes. Passablement indigeste et finalement ridicule.
De même aucune trame du récit ne réussit à emballer l'ensemble. On retombe dans les éternelles luttes de pouvoir pour contrôler les baronnies, sachant que The Widow a pris une belle option. MK qui en a trop pris vient de réaliser que Sunny avait tué sa maman et qu'il n'était finalement pas son ami. Il n'a pas fini de nous épuiser. Les antagonismes à courte vue ne sont là que pour générer les scènes de baston, au delà il n'y a pas d'objectif, on est pratiquement au niveau du sitcom. Je ne vois pas cette série parvenir à s'affirmer enfin sur ce début de troisième saison, les lacunes ne semblant pas pouvoir être compensées par les nouvelles dispositions prises. Into The Badlands est destiné à rester une caricature de ses influences, un décalque maladroit dans la lignée de ce qu'était The Shannara Chronicle à Lord of the Ring. Donc je vais planter mon petit drapeau ici et laisser les personnages à leur destinée si peu prometteuse.
De même aucune trame du récit ne réussit à emballer l'ensemble. On retombe dans les éternelles luttes de pouvoir pour contrôler les baronnies, sachant que The Widow a pris une belle option. MK qui en a trop pris vient de réaliser que Sunny avait tué sa maman et qu'il n'était finalement pas son ami. Il n'a pas fini de nous épuiser. Les antagonismes à courte vue ne sont là que pour générer les scènes de baston, au delà il n'y a pas d'objectif, on est pratiquement au niveau du sitcom. Je ne vois pas cette série parvenir à s'affirmer enfin sur ce début de troisième saison, les lacunes ne semblant pas pouvoir être compensées par les nouvelles dispositions prises. Into The Badlands est destiné à rester une caricature de ses influences, un décalque maladroit dans la lignée de ce qu'était The Shannara Chronicle à Lord of the Ring. Donc je vais planter mon petit drapeau ici et laisser les personnages à leur destinée si peu prometteuse.