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Note moyenne de cet épisode: 18.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 2
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Moyenne de la série : 88.5/100.
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russel 
18.0
18.0
Si la première partie se singularise par une narration assez accidentée, la seconde parait plus fluide tandis que la vérité se fait jour dans les derniers mensonges cachés (à notre connaissance) de l'existence de Don dont un adultère bien minable qui prend le pas sur la jolie complicité supposée avec le Dr Rosen. L'homme est largué et toujours aussi imprévisible là dessus il ne déçoit jamais. L'inconséquence amorale de Don est contrebalancée par cette hantise de l'au delà qui s'insinue insidieusement entre les funérailles héroïques complètement bourré et l'obsession pour la vie après la mort de son concierge. Plus compliqué pour introduire le métaphysique dans une pub pour les vacances à Hawaii (bon sang le client au ras des pâquerettes me rappelle vraiment trop les miens). Là réside la tragédie de Don, condamné à être un être superficiel et mercantile pour gagner sa vie et faire sa place (loin du dévouement éthique de Rosen, royalement ignoré).
Pour le reste on retrouve les grands classiques, Betty fuyant une réalité qu'elle ne comprend pas et avec laquelle elle noue une relation conflictuelle (le changement de couleur de cheveux suffira t-il à tromper les autres?). Peggy toujours dans l'obsession de la réussite pro obstinément suit les traces de son mentor Don avec quelques satisfactions mais tant de sacrifices. Et puis de très belles scènes de Roger, immature et cynique à la fois.
On peut encore s'extasier, même à la 6ème saison, à quel point Mad Men est (plus que jamais) sublimement interprété. Jon Hamm est juste prodigieux, j'aimerais réellement qu'il trouve un rôle de ce calibre sur grand écran.
On arrive en 68, avec un vrai changement d'époque. On sent qu'il va falloir tourner une page et je suis curieux de voir comment Draper va réussir la transition tant il récuse obstinément son identité, son vécu (élude l'évocation de sa mère, ignore ses enfants...).
Pour le reste on retrouve les grands classiques, Betty fuyant une réalité qu'elle ne comprend pas et avec laquelle elle noue une relation conflictuelle (le changement de couleur de cheveux suffira t-il à tromper les autres?). Peggy toujours dans l'obsession de la réussite pro obstinément suit les traces de son mentor Don avec quelques satisfactions mais tant de sacrifices. Et puis de très belles scènes de Roger, immature et cynique à la fois.
On peut encore s'extasier, même à la 6ème saison, à quel point Mad Men est (plus que jamais) sublimement interprété. Jon Hamm est juste prodigieux, j'aimerais réellement qu'il trouve un rôle de ce calibre sur grand écran.
On arrive en 68, avec un vrai changement d'époque. On sent qu'il va falloir tourner une page et je suis curieux de voir comment Draper va réussir la transition tant il récuse obstinément son identité, son vécu (élude l'évocation de sa mère, ignore ses enfants...).
