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Note moyenne de cet épisode: 12.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 4
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russel 
12.0
12.0
Et si la finalité de chaque saison d'Utopia se réduisait à désigner un nouveau M. Rabbit? Donc on finit avec Wilson Wilson en lieu et place de Milner. Pour le reste, c'est assez accessoire et ça ressemble furieusement à une sorte de partie de bonneteau avec le petit pois qui circule sous les gobelets, à la limite de l'arnaque.
Et là on en reviendrait presque au syndrome Lindelof. L'essentiel ne serait pas la consistance du récit mais juste les personnages et le style. Parce que l'histoire d'Utopia (son projet d'épuration par contamination), c'est un éternel retour à la case départ, un prétexte pour autoriser un panel de personnages psychopathes à se faire des misères. Plus trop un thriller haletant. Et c'est assez regrettable.
Ce qui est plus embêtant c'est que sur un format court de saisons à 6 épisodes, on ait autant de séquences dispensables, de situations qui se résolvent à la va comme je te pousse (Becky et sa supposée maladie). Je regrette que Terrence soit évacué si facilement, mais bon on le remplacera. On peut prévoir déjà une saison 3 avec un énième retour de Arby en pleine forme (et pourquoi pas Lee encore plus paralysé?). Cette série est un cercle sans fin. La seule nouveauté aura été l'introduction de Carvel et il aura passé le plus clair de la saison à maugréer dans son coin en gribouillant des trucs. Si Utopia veut vraiment décoller, il va falloir gagner en efficacité d'écriture. Mais à ce stade il est notamment invraisemblable que l'organisation, avec les moyens dont elle dispose (à l'échelle planétaire), ait pu échouer à répandre son virus, simplement parce qu'une bande de bricolos se sont interposés. Ca a quand même du mal à tenir debout... mais je conviens que ça a aussi un charme assez irrésistible à certains moments...
Mais je ne suis pas certain d'être aussi enthousiaste pour une saison 3 sur le même régime...
Et là on en reviendrait presque au syndrome Lindelof. L'essentiel ne serait pas la consistance du récit mais juste les personnages et le style. Parce que l'histoire d'Utopia (son projet d'épuration par contamination), c'est un éternel retour à la case départ, un prétexte pour autoriser un panel de personnages psychopathes à se faire des misères. Plus trop un thriller haletant. Et c'est assez regrettable.
Ce qui est plus embêtant c'est que sur un format court de saisons à 6 épisodes, on ait autant de séquences dispensables, de situations qui se résolvent à la va comme je te pousse (Becky et sa supposée maladie). Je regrette que Terrence soit évacué si facilement, mais bon on le remplacera. On peut prévoir déjà une saison 3 avec un énième retour de Arby en pleine forme (et pourquoi pas Lee encore plus paralysé?). Cette série est un cercle sans fin. La seule nouveauté aura été l'introduction de Carvel et il aura passé le plus clair de la saison à maugréer dans son coin en gribouillant des trucs. Si Utopia veut vraiment décoller, il va falloir gagner en efficacité d'écriture. Mais à ce stade il est notamment invraisemblable que l'organisation, avec les moyens dont elle dispose (à l'échelle planétaire), ait pu échouer à répandre son virus, simplement parce qu'une bande de bricolos se sont interposés. Ca a quand même du mal à tenir debout... mais je conviens que ça a aussi un charme assez irrésistible à certains moments...
Mais je ne suis pas certain d'être aussi enthousiaste pour une saison 3 sur le même régime...
