On finit cette seconde saison à peu près sur la même note que la première. C'est compliqué de servir la justice dans ce L.A. rongé par la corruption et l'avilissement et si on veut un peu ébranler l'édifice pour faire valoir le droit, il y a une addition à payer. Et donc Perry Mason finit cette fois-ci derrière les barreaux. Je pense quand même qu'il y avait vice de procédure avec la saisie du gun dans le coffre, mais ça ne creuse pas trop, on nous dit qu'en gros le compromis permet de gagner du temps pour pouvoir frapper plus haut. Le gros du challenge aura été de retourner l'avocat de Camilla Nygaard. D'une certaine façon, ça survient un peu trop facilement (préparé quand même la semaine dernière par Paul et Clara), mais le fait qu'il soit déstabilisé par l'addiction de sa femme et le fait que sa cliente n'y soit pas étrangère aide à retourner le bonhomme. Derrière ça, le reste a déroulé. Nygaard tombe, du moins semble devoir être inquiétée par le FBI, McCutcheon peut se permettre l'exile pour se soustraire au châtiment... Il n'y a pas de happy end où tout est résolu. On coupe la poire en deux et c'est mieux que rien, valable aussi pour la condamnation des Gallardo. Sur l'ensemble ça reste maitrisé et plutôt satisfaisant.
J'ai apprécié le soin dans la reconstitution de l'époque, il y a quand même un taff considérable abattu à ce niveau là . J'aime la modernité de la série dans la mesure où les faits traités pourraient encore correspondre au contexte actuel avec cet état profond oligarchique qui manipule les institutions à son avantage. Enfin il y a le régal de l'écriture, essentiellement dans la construction des relations entre les personnages. On est un cran au dessus du tout venant, ça fait du bien. Là rien n'est négligé, on a même droit à la petite scène où Pete accompagne Perry se rendant à son incarcération en mode désolé, sans rancune, mais c'est le jeu ma pauvre Lucette. Parce que oui, l'Amérique, c'est un univers où on ne se fait pas de cadeaux quand il s'agit de réussir ou de simplement s'en sortir. Donc pas de happy end avec parade pour le héros qui a tout résolu. On peut au moins lui reconnaître d'avoir fait de son mieux pour la bonne cause... Merci à HBO de servir encore ce genre de show mature qui fait du bien, il y a encore de l'espoir à avoir avec ce network.
J'ai apprécié le soin dans la reconstitution de l'époque, il y a quand même un taff considérable abattu à ce niveau là . J'aime la modernité de la série dans la mesure où les faits traités pourraient encore correspondre au contexte actuel avec cet état profond oligarchique qui manipule les institutions à son avantage. Enfin il y a le régal de l'écriture, essentiellement dans la construction des relations entre les personnages. On est un cran au dessus du tout venant, ça fait du bien. Là rien n'est négligé, on a même droit à la petite scène où Pete accompagne Perry se rendant à son incarcération en mode désolé, sans rancune, mais c'est le jeu ma pauvre Lucette. Parce que oui, l'Amérique, c'est un univers où on ne se fait pas de cadeaux quand il s'agit de réussir ou de simplement s'en sortir. Donc pas de happy end avec parade pour le héros qui a tout résolu. On peut au moins lui reconnaître d'avoir fait de son mieux pour la bonne cause... Merci à HBO de servir encore ce genre de show mature qui fait du bien, il y a encore de l'espoir à avoir avec ce network.