The Demon of Cults
Wahhhh. Ça part dans tous les sens!
Un épisode qui traite des lignes à ne pas franchir et des frontières parfois perméables entre certaines notions,(religion et politique, science et religion, bien et mal, nature vs nurture, etc.). Il y a un nombre de niveaux de lecture assez hallucinant et outre le jeu des acteurs, je tiens particulièrement à saluer l'écriture et la photo dans cet épisode, à l'inspiration très marquée par X-Files avec un soupçon de Midsommar.
Sans trop rentrer dans le détail, notre pauvre Ben tombe encore sur une illuminée (j'ai adoré le jeu de l'actrice) alors qu'elle, contrairement à un petit running gag dans la série, se rappelle de son nom. Cela se terminera dans un bain de sang, avec un Ben presque amusé (ou soulagé après une opération catharsis de force?) de constater les extrémités auxquelles la religion peut pousser.
La clinique de fertilité RSM revient au premier plan et Kristen rentre dans le secret des activités des Amis du Vatican. La révélation qui s'ensuit finit par ébrécher la carapace constituée lors des épisodes précédents.
À ce titre, je salue le bon traitement réservé à la cause féministe ici. Les personnages féminins sont forts, même dans leurs travers (« I am so proud of my daughter and her killing skills ») et n'hésitent pas à rabrouer les hommes (« Then shut the fuck up. I'm going to hug my daughter »). Certains hommes amènent également leur pierre à l'édifice (« Childbirth mortality is always a danger ») comme un doigt d'honneur au mouvement Pro-Life qui agite les débats actuellement.
Enfin, les créateurs d'Evil arrivent à nous faire passer d'une émotion à l'autre en un instant. Je ne connais pas d'autre série capable de transformer une situation lambda en quelque chose d'ultra malaisant aussi vite. Entre le détournement de la comptine Alouette, l'épisode post-coital au sein de la secte, la scène du jeu autour de la table (bravo à la jeune actrice qui joue Lexis, capable de donner la chair de poule avec un simple sourire narquois) ou la dernière scène (« you smell like blood »), c'est un vrai rollercoaster à chaque fois.
Alors oui, il y a plein d'axes qui n'avancent pas (cela rappelle un peu le fonctionnement de Lost parfois) comme le cas Andy ou le boss de Sheryl. De la même manière, de nouvelles questions s'ouvrent : les Amis du Vatican sont-ils au courant pour Sheryl? Le docteur Boggs va t'il passer du mauvais côté? Mais au final, je crois que les scénaristes ont une vision d'ensemble et qu'une fois que tous les dominos seront tombés, on va se prendre une vilaine claque.
" He is intent on putting your daughter on a demonic throne above the destroyed world. "
Wahhhh. Ça part dans tous les sens!
Un épisode qui traite des lignes à ne pas franchir et des frontières parfois perméables entre certaines notions,(religion et politique, science et religion, bien et mal, nature vs nurture, etc.). Il y a un nombre de niveaux de lecture assez hallucinant et outre le jeu des acteurs, je tiens particulièrement à saluer l'écriture et la photo dans cet épisode, à l'inspiration très marquée par X-Files avec un soupçon de Midsommar.
Sans trop rentrer dans le détail, notre pauvre Ben tombe encore sur une illuminée (j'ai adoré le jeu de l'actrice) alors qu'elle, contrairement à un petit running gag dans la série, se rappelle de son nom. Cela se terminera dans un bain de sang, avec un Ben presque amusé (ou soulagé après une opération catharsis de force?) de constater les extrémités auxquelles la religion peut pousser.
La clinique de fertilité RSM revient au premier plan et Kristen rentre dans le secret des activités des Amis du Vatican. La révélation qui s'ensuit finit par ébrécher la carapace constituée lors des épisodes précédents.
À ce titre, je salue le bon traitement réservé à la cause féministe ici. Les personnages féminins sont forts, même dans leurs travers (« I am so proud of my daughter and her killing skills ») et n'hésitent pas à rabrouer les hommes (« Then shut the fuck up. I'm going to hug my daughter »). Certains hommes amènent également leur pierre à l'édifice (« Childbirth mortality is always a danger ») comme un doigt d'honneur au mouvement Pro-Life qui agite les débats actuellement.
Enfin, les créateurs d'Evil arrivent à nous faire passer d'une émotion à l'autre en un instant. Je ne connais pas d'autre série capable de transformer une situation lambda en quelque chose d'ultra malaisant aussi vite. Entre le détournement de la comptine Alouette, l'épisode post-coital au sein de la secte, la scène du jeu autour de la table (bravo à la jeune actrice qui joue Lexis, capable de donner la chair de poule avec un simple sourire narquois) ou la dernière scène (« you smell like blood »), c'est un vrai rollercoaster à chaque fois.
Alors oui, il y a plein d'axes qui n'avancent pas (cela rappelle un peu le fonctionnement de Lost parfois) comme le cas Andy ou le boss de Sheryl. De la même manière, de nouvelles questions s'ouvrent : les Amis du Vatican sont-ils au courant pour Sheryl? Le docteur Boggs va t'il passer du mauvais côté? Mais au final, je crois que les scénaristes ont une vision d'ensemble et qu'une fois que tous les dominos seront tombés, on va se prendre une vilaine claque.
" He is intent on putting your daughter on a demonic throne above the destroyed world. "