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Note moyenne de cet épisode: 16.5 / 20 (2)
Classement cette saison : 8
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russel 
17.0
17.0
D'entrée de jeu j'ai trouvé cette série de Nicolas Winding Refn très envoûtante, comme souvent avec les oeuvres du cinéaste danois au style léché. Après 90 mn quand même, c'est le format d'un long et il faut dire que le récit est celui d'un épisode de série formatée à 45 mn chrono. Alors oui, ça autorise du coup à l'auteur de faire les choses avec application. On est dans une histoire un peu lourde avec des personnages très pressurisés, au point d'avoir perdu une bonne partie et de leur humanité et de leur goût de vivre. Mais bon, à certains moments où les personnages prenaient un peu trop leur temps dans leurs déplacements spatiaux, je me disais que c'était abusé et que ça ne se limitait pas à servir le propos.
On a évité le maniérisme total et gratos, c'était le dernier mauvais souvenir que j'avais du sieur Winding Refn avec son horripilant The Neon Demon dans lequel il s'était bien enlisé dans ses obsessions. On revient à des trucs plus communs (une histoire de base de flics pourris jusqu'à la moelle) mais avec un traitement ultra classe. Il y a des plans à tomber, le casting est costaud (qu'est-ce que William Baldwin est énervant quand il renifle c'est une vraie réussite). Ce n'est pas du downgrade pour la télé donc, Cliff Martinez est de la partie et on a même Darius Khondji à la photo (j'ignorais qu'il était encore en exercice et je m'en félicite.
Mais au bout du compte je rejoins Neimad2 en m'interrogeant sur le format. Parce que 10 épisodes, ça signifie en gros que le réalisateur a fait pratiquement 10 longs métrages d'un coup. Donc il y aura forcément des creux ou alors c'est un prodige. J'ai pas capté si c'était une sorte d'anthologie ou si c'était une continuité (là pour The Devil on pourrait très bien conclure à ce stade). Je vois que le casting est reconduit sur plusieurs épisodes, ça signifie qu'on va retrouver les personnages et que donc tout aura une cohérence, à défaut d'afficher forcément du "à suivre clair". J'avoue que je suis partant, j'aime bien l'atmosphère désespérée du truc.
On a évité le maniérisme total et gratos, c'était le dernier mauvais souvenir que j'avais du sieur Winding Refn avec son horripilant The Neon Demon dans lequel il s'était bien enlisé dans ses obsessions. On revient à des trucs plus communs (une histoire de base de flics pourris jusqu'à la moelle) mais avec un traitement ultra classe. Il y a des plans à tomber, le casting est costaud (qu'est-ce que William Baldwin est énervant quand il renifle c'est une vraie réussite). Ce n'est pas du downgrade pour la télé donc, Cliff Martinez est de la partie et on a même Darius Khondji à la photo (j'ignorais qu'il était encore en exercice et je m'en félicite.
Mais au bout du compte je rejoins Neimad2 en m'interrogeant sur le format. Parce que 10 épisodes, ça signifie en gros que le réalisateur a fait pratiquement 10 longs métrages d'un coup. Donc il y aura forcément des creux ou alors c'est un prodige. J'ai pas capté si c'était une sorte d'anthologie ou si c'était une continuité (là pour The Devil on pourrait très bien conclure à ce stade). Je vois que le casting est reconduit sur plusieurs épisodes, ça signifie qu'on va retrouver les personnages et que donc tout aura une cohérence, à défaut d'afficher forcément du "à suivre clair". J'avoue que je suis partant, j'aime bien l'atmosphère désespérée du truc.
neimad2
16.0
16.0
C'est un beau pilot, de 1h30, la photographie est impeccable, la réalisation léchée, la musique de Cliff Martinez parfaite, les acteurs sont bons, le rôle principal s'en sort bien, même si je le trouve moins charismatique que Ryan Gosling, l'habituel héros des oeuvres de Nicolas Winding Refn, tout du moins j'ai plus de mal à lui trouver un coté attachant, et c'est peut être un des soucis que j'ai avec le début de cette série.
Ici il n'y a que noirceur, une misogynie toxique diffuse, une brutalité banale, il n'y a pas de place pour l'oxygène, pour l'espoir, même sa relation amoureuse est tachée par la différence d'âge. C'est extrêmement lent aussi, toutes les scènes dure 10-15 secondes de trop, au moins, les personnages comptent jusqu'à 5 avant de répondre, les mouvements sont comme au ralenti, c'est hypnotique, surtout que l'image est vraiment superbe, mais ça m'a moins fait triper que dans Drive ou The Neon Démon, qui eux te raconte toute une histoire dans la même durée que cet épisode d'introduction.
Je me demande comment l'oeuvre va tenir sur les 10 épisodes de plus d'1 heure chacun, je suis intrigué, ça va être une série d'ambiance, de situation, vu qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue mis en place pour l'instant. En tous les cas ça ne laisse pas indifférent.
Ici il n'y a que noirceur, une misogynie toxique diffuse, une brutalité banale, il n'y a pas de place pour l'oxygène, pour l'espoir, même sa relation amoureuse est tachée par la différence d'âge. C'est extrêmement lent aussi, toutes les scènes dure 10-15 secondes de trop, au moins, les personnages comptent jusqu'à 5 avant de répondre, les mouvements sont comme au ralenti, c'est hypnotique, surtout que l'image est vraiment superbe, mais ça m'a moins fait triper que dans Drive ou The Neon Démon, qui eux te raconte toute une histoire dans la même durée que cet épisode d'introduction.
Je me demande comment l'oeuvre va tenir sur les 10 épisodes de plus d'1 heure chacun, je suis intrigué, ça va être une série d'ambiance, de situation, vu qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue mis en place pour l'instant. En tous les cas ça ne laisse pas indifférent.
