Netflix ça devient de plus en plus le gage de gros nanards ces derniers temps avec pas mal de films qui veulent se donner plus des grands airs, que raconter véritablement des histoires. Sur celui là j'avais un peu peur surtout après m'être farci The Old Gard et en fait j'ai plutôt été agréablement surpris.
Bon évidemment avec son scénario qui pompe pas mal l'engouement des super héros, ça n'aura rien du conte philosophique, il faut vraiment embarquer pour visionner un divertissement et rien de plus. Le thème du super pouvoir n'en reste pas moins plutôt bien re-contextualisé ce qui tend presque à le renouveler. Une drogue qui révèle des talents empruntés aux autres espèces animales (et à Deadpool), mais pas forcément très maîtrisables car la technique reste tâtonnante et non sans effets secondaires. Il y a du coup un côté risqué de faire appel à la pilule qui fait bien monter les enjeux. et évite un recours trop inconsidéré. L'objectif est assez banal : casser la gueule des méchants + délivrer la fillette du héros et rétablir la relation père fille.
On ne réinvente donc pas nécessairement la roue mais on tient à la faire rouler proprement. Ce qui m'a plutôt séduit dans Project Power, c'est un volonté d'éviter l'écueil de l'action pour l'action avec des séquences explosives empilées mécaniquement sans discernement. Tout est amené progressivement avec montée en puissance plaisante. Pour une fois ce n'est pas trop mal filmé, certaines scènes cherchent même à innover dans ses positionnements (l'idée de filmer une baston de l'intérieur d'un caisson dans lequel un personnage secondaire est en train de succomber des effets de ses pouvoirs était chouette).
Bien que nageant dans la pop culture du moment, on nous évitera les personnages indigents (la gamine rappeuse méritait des baffes au début mais ça se tasse ensuite) . Jamie Foxx et Joseph Gordon-Levitt rendent des copies propres sans excès de confiance, mais en faisant jouer le métier. Ils restent des gars solides qui savent se rendre sympathiques. Le même film joué par deux clampins en mode kéké, ça aurait été tout de suite moins convaincant sur pas mal de situations.
Donc pas inoubliable, assurément, mais suffisamment soigné pour meubler 90 mn sans regrets. En ces temps de disettes de sorties, c'est à conseiller.
Bon évidemment avec son scénario qui pompe pas mal l'engouement des super héros, ça n'aura rien du conte philosophique, il faut vraiment embarquer pour visionner un divertissement et rien de plus. Le thème du super pouvoir n'en reste pas moins plutôt bien re-contextualisé ce qui tend presque à le renouveler. Une drogue qui révèle des talents empruntés aux autres espèces animales (et à Deadpool), mais pas forcément très maîtrisables car la technique reste tâtonnante et non sans effets secondaires. Il y a du coup un côté risqué de faire appel à la pilule qui fait bien monter les enjeux. et évite un recours trop inconsidéré. L'objectif est assez banal : casser la gueule des méchants + délivrer la fillette du héros et rétablir la relation père fille.
On ne réinvente donc pas nécessairement la roue mais on tient à la faire rouler proprement. Ce qui m'a plutôt séduit dans Project Power, c'est un volonté d'éviter l'écueil de l'action pour l'action avec des séquences explosives empilées mécaniquement sans discernement. Tout est amené progressivement avec montée en puissance plaisante. Pour une fois ce n'est pas trop mal filmé, certaines scènes cherchent même à innover dans ses positionnements (l'idée de filmer une baston de l'intérieur d'un caisson dans lequel un personnage secondaire est en train de succomber des effets de ses pouvoirs était chouette).
Bien que nageant dans la pop culture du moment, on nous évitera les personnages indigents (la gamine rappeuse méritait des baffes au début mais ça se tasse ensuite) . Jamie Foxx et Joseph Gordon-Levitt rendent des copies propres sans excès de confiance, mais en faisant jouer le métier. Ils restent des gars solides qui savent se rendre sympathiques. Le même film joué par deux clampins en mode kéké, ça aurait été tout de suite moins convaincant sur pas mal de situations.
Donc pas inoubliable, assurément, mais suffisamment soigné pour meubler 90 mn sans regrets. En ces temps de disettes de sorties, c'est à conseiller.