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Note moyenne de cet épisode: 9.0 / 20 (1)
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russel 
9.0
9.0
Dans un sens content que Netflix permette à Jean-Pierre Jeunet de faire un nouveau film suite à son plus récent (T.S. Spivet) qui fut un fiasco à tous les points de vue. Mais bon quelle déception de voir un cinéaste toujours aussi englué dans ses travers. On sent que Big Bug est limité par le budget. Des effets spéciaux à gogo, mais en revanche huis clos qui tourne rapidement à la Jean-Paul Sartre, style l'enfer c'est les autres, y compris pour le spectateur. Big Bug adopte le format d'une sitcom à tendance claustrophobique, mais dont on ne peut pas sortir puisque les accès sont bloqués. Le gros ennui, c'est que Jeunet n'a pas grand chose à faire jouer à ses personnages (ni ses robots), sinon enchaîner des gags pas très finauds et des crises d'hystérie passablement mièvres. C'est un peu Au théâtre ce soir. Et pourtant il y a une intention critique tournée vers la modernité (Jeunet est un réac). On sent Jeunet pas très favorable au crédit social à la chinoise qui s'installe doucement. Mais bon, on est loin de Mon Oncle et de Tati, auquel le réalisateur est très attaché, la démonstration tient plus de la dissertation de collégien.
Pas de récit prenant, on est dans l'enchaînement de petites vignettes iconoclastes qui se scotchent ensemble plus ou moins avec bonheur. Surtout moins. On a l'habitude avec Jeunet depuis ses début en court métrage ou avec Amélie Poulain, les grandes histoires ce n'est pas son fort. A noter une conclusion bâclée catastrophique en plus du reste que le metteurs en scène tente de compenser par un générique de fin sublime. Car en revanche visuellement c'est souvent plus que sympa. C'est un fou d'image, ça reste sa principale marotte. Mais ça fonctionne tellement mieux pour les pubs.
Donc déçu que Jeunet ne nous revienne pas avec un film plus abouti mais persiste dans le bricolage approximatif. Il conserve une âme d'enfant, mais il commence un peu à radoter je trouve...
Pas de récit prenant, on est dans l'enchaînement de petites vignettes iconoclastes qui se scotchent ensemble plus ou moins avec bonheur. Surtout moins. On a l'habitude avec Jeunet depuis ses début en court métrage ou avec Amélie Poulain, les grandes histoires ce n'est pas son fort. A noter une conclusion bâclée catastrophique en plus du reste que le metteurs en scène tente de compenser par un générique de fin sublime. Car en revanche visuellement c'est souvent plus que sympa. C'est un fou d'image, ça reste sa principale marotte. Mais ça fonctionne tellement mieux pour les pubs.
Donc déçu que Jeunet ne nous revienne pas avec un film plus abouti mais persiste dans le bricolage approximatif. Il conserve une âme d'enfant, mais il commence un peu à radoter je trouve...
Je veux bien croire que ce niveau d'énergie proche de zéro soit un symptôme de l'asservissement, mais quand même ...
Même Isabelle Nanty était à peine là .
En tous cas merci pour ta critique Russel