On va être clair d'entrée de jeu, ce Predator : Badlands est à la franchise initiale ce que Aliens : Earth est à sa propre source : une pure trahison. Disney font l'acquisition de trucs qui ont bâti une certaine notoriété puis ils procèdent à un reformatage pour que l'ensemble colle bien avec leur coeur de cible marketing. Ca revient à enfoncer un cube dans une forme en étoile avec un maillet.
Il y a donc pas mal d'agacement lors du déroulé du film, principalement le fait de voir le personnage iconique du Predator être totalement détourné de sa fonction première, soit un chasseur impitoyable qui sert essentiellement de méchant pour semer le souk dans les séries B. Déjà à la base ce qui m'a choqué, c'est la tronche de Dek. Alors les Predators ne sont pas des beautés selon nos critères esthétiques terriens, mais celui a quand même une sale gueule, comme s'il avait été raté au démoulage. Pendant tout le film ça m'a gêné. Ensuite oubliée la créature déterminée et on se retrouve avec un fils désavoué qui doit tuer le père pour mieux libérer la place à la mère. Une nouvelle lutte anti oppression patriarcale qui devient systématique chez Disney qui nous a servi le même principe avec Elio (Glordon et Lord Grigon), soit le Pixar le plus médiocre de ces dernières années. C'est le même processus que pour Alien, qui finalement n'est pas si méchant, ou alors on va lui trouver des circonstances atténuantes pour enfin pouvoir lui offrir une attraction à Disneyland Paris. Mais je suis désolé, moi je veux conserver mes méchants de cinéma si vous permettez. Alors que là , je vois assez vers quoi on se dirige avec le Predator de Disney et sa team hétéroclite improbable : une sorte de Gardiens de la Galaxie bis de seconde zone. Etait-ce indispensable?
Ceci étant exposé, le film en lui même sans être sidérant n'est pas non plus à jeter à la poubelle dans la mesure où le scénario parvient à enchainer un certain nombre de rebondissements propre à distraire sur 90 minutes. Je trouve assez sympathique le fait de coller les androïdes de la corporation Yutani de Alien dans ce Predator. La jonction des deux univers ayant été effectuée dés Predator 2. Cette volonté de virer les hommes de ce futur (la mission Yutuna n'est accomplie que par des synthétiques) pourrait presque être une prise de risque audacieuse. Hélas ils se dépêchent de compenser en humanisant à outrance et Thia la robote héroïne et en versant dans le sentimentalisme au niveau des créatures. Pas de prise de risque donc. Au moins cela permet à Elle Fanning d'utiliser ses talents de comédienne pour livrer deux compositions distinctes du même modèle d'androïde et je suis désolé, mais la méchante Tessa me semble plus crédible que la gentille Thia trop humaine pour être honnête, du moins encore passer pour une robote. Là où l'on perçoit qu'on n'est plus vraiment dans la franchise Predator, mais bien chez Disney, c'est qu'on nous colle la créature rigolote de rigueur, soit le rejeton du Kalisk, qui semble très affectueux mais à moitié demeuré (il m'a fait rire ceci dit).
Donc mitigé, ça ne répond plus à mes attentes. La production n'est même pas dingue. Je trouve les concept artists toujours aussi besogneux et qui peinent à surprendre. Il n'y a rien qui marque visuellement dans ce Badlands. Les créatures semblent avoir déjà été vues 1000 fois avec plus ou moins de piques ou de tentacules. On se croirait vaguement dans Monster Hunter en fait. On est loin d'une claque offerte par un Giger ou même un Stan Winston. Ce n'est pas forcément de la soupe à la grimace, mais ça reste du bouillon. Un peu notre malédiction à laquelle nous contraignent les gros studios aujourd'hui...
Il y a donc pas mal d'agacement lors du déroulé du film, principalement le fait de voir le personnage iconique du Predator être totalement détourné de sa fonction première, soit un chasseur impitoyable qui sert essentiellement de méchant pour semer le souk dans les séries B. Déjà à la base ce qui m'a choqué, c'est la tronche de Dek. Alors les Predators ne sont pas des beautés selon nos critères esthétiques terriens, mais celui a quand même une sale gueule, comme s'il avait été raté au démoulage. Pendant tout le film ça m'a gêné. Ensuite oubliée la créature déterminée et on se retrouve avec un fils désavoué qui doit tuer le père pour mieux libérer la place à la mère. Une nouvelle lutte anti oppression patriarcale qui devient systématique chez Disney qui nous a servi le même principe avec Elio (Glordon et Lord Grigon), soit le Pixar le plus médiocre de ces dernières années. C'est le même processus que pour Alien, qui finalement n'est pas si méchant, ou alors on va lui trouver des circonstances atténuantes pour enfin pouvoir lui offrir une attraction à Disneyland Paris. Mais je suis désolé, moi je veux conserver mes méchants de cinéma si vous permettez. Alors que là , je vois assez vers quoi on se dirige avec le Predator de Disney et sa team hétéroclite improbable : une sorte de Gardiens de la Galaxie bis de seconde zone. Etait-ce indispensable?
Ceci étant exposé, le film en lui même sans être sidérant n'est pas non plus à jeter à la poubelle dans la mesure où le scénario parvient à enchainer un certain nombre de rebondissements propre à distraire sur 90 minutes. Je trouve assez sympathique le fait de coller les androïdes de la corporation Yutani de Alien dans ce Predator. La jonction des deux univers ayant été effectuée dés Predator 2. Cette volonté de virer les hommes de ce futur (la mission Yutuna n'est accomplie que par des synthétiques) pourrait presque être une prise de risque audacieuse. Hélas ils se dépêchent de compenser en humanisant à outrance et Thia la robote héroïne et en versant dans le sentimentalisme au niveau des créatures. Pas de prise de risque donc. Au moins cela permet à Elle Fanning d'utiliser ses talents de comédienne pour livrer deux compositions distinctes du même modèle d'androïde et je suis désolé, mais la méchante Tessa me semble plus crédible que la gentille Thia trop humaine pour être honnête, du moins encore passer pour une robote. Là où l'on perçoit qu'on n'est plus vraiment dans la franchise Predator, mais bien chez Disney, c'est qu'on nous colle la créature rigolote de rigueur, soit le rejeton du Kalisk, qui semble très affectueux mais à moitié demeuré (il m'a fait rire ceci dit).
Donc mitigé, ça ne répond plus à mes attentes. La production n'est même pas dingue. Je trouve les concept artists toujours aussi besogneux et qui peinent à surprendre. Il n'y a rien qui marque visuellement dans ce Badlands. Les créatures semblent avoir déjà été vues 1000 fois avec plus ou moins de piques ou de tentacules. On se croirait vaguement dans Monster Hunter en fait. On est loin d'une claque offerte par un Giger ou même un Stan Winston. Ce n'est pas forcément de la soupe à la grimace, mais ça reste du bouillon. Un peu notre malédiction à laquelle nous contraignent les gros studios aujourd'hui...














