Le même que le un, en peut-être encore plus épuré, mais avec des russes à la place des allemands (c'est de bon ton en ce moment). Cette suite ressemble peut-être encore plus à un jeu vidéo, on franchit les chapitres comme autant de levels, avec tout qui semble agencé pour faire un maximum de carnage. A certains moments on pousse le bouchon au delà du raisonnable, mais ça devient alors drôle, renvoyant au burlesque du muet ou à Tex Avery. Et puis on conserve malgré tout la petite touche champêtre de la Finlande, Korpi rentre à la maison en portant sa bicoque pratiquement sur son dos, comme si le challenge n'était déjà pas assez élevé.
J'aime bien cette façon d'offrir un spectacle radical, sans chercher à récupérer un public pas forcément concerné. Tout le contraire d'un Disney qui infantilise le cinéma de genre. Ca devient tellement rare que Sisu apparait presque aujourd'hui comme une innovation... Richard Brake et Stephen Lang viennent gonfler le casting et sont à leur place puisque dans leur écosystème cinématographique. Le final est touchant, sans permettre de compenser l'absence de variations de tonalités. On peut le regretter, mais c'est à ce prix qu'on obtient une bonne dose d'adrénaline.
J'aime bien cette façon d'offrir un spectacle radical, sans chercher à récupérer un public pas forcément concerné. Tout le contraire d'un Disney qui infantilise le cinéma de genre. Ca devient tellement rare que Sisu apparait presque aujourd'hui comme une innovation... Richard Brake et Stephen Lang viennent gonfler le casting et sont à leur place puisque dans leur écosystème cinématographique. Le final est touchant, sans permettre de compenser l'absence de variations de tonalités. On peut le regretter, mais c'est à ce prix qu'on obtient une bonne dose d'adrénaline.














