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A la sixième saison Mad Men continue à surprendre et surtout à expérimenter. Structure narrative très déstabilisante, tout en cut et en ellipses, notamment avec le flashback du malaise du concierge de l'immeuble de Don. Ca autorise l'introduction du personnage du toubib Rosen, à priori nouveau compère du Mad Men en chef. Mais ça permet surtout de détacher un peu plus Don de la réalité. Où qu'il aille, quoi qu'il fasse, il semble de plus en plus en état d'apesanteur dans un monde virtuel. Particulièrement évident au cours du stage Hawaii très Club Med, où Don se retrouve témoin du mariage d'un inconnu. Et puis le final avec dans le bureau le photographe qui demande à la star de l'agence d'être lui même. Littéralement mission impossible pour Draper. Don retrouve durant la prise de vue le zippo promo du troufion Dinkins qui s'est marié à Hawaii. Il a du mal à faire la connexion, décidément il plane et n'imprime plus rien.
On a droit à peu près au retour de l'intégralité du casting dés cet épisode d'ouverture. Et notamment Betty qui n'a jamais été aussi présente dans toute la saison 5. Là encore les cut du montage du season première est très déstabilisant. Il y a cette scène qui m'a laissé interrogatif où Betty au lit avec Henry tient des propos assez limites sur la môme de 15 ans qu'ils ont accueillie au sein de leur foyer. Assez improbable quand on connait la teneur très conservatrice de leur couple, ou alors on a loupé un chapitre ou on a décide de nous larguer.
Plus globalement chaque personnage semble isolé (avènement de l'individualisme consumériste), enfermé dans des scénettes un peu artificielles. Assez flagrant pour les séquences de Peggy qui ne parvient toujours pas à se construire une vraie vie, littéralement bouffée par son nouveau boulot.
On a beau être bousculé, jusqu'à en être désorienté, la qualité est toujours de mise. Dans le genre vintage Mad Men écrabouille toutes les tentatives de revival effectuées récemment (Vegas, Magic City). Une bonne part de l'immersion passe par la posture des acteurs et pas seulement dans la déco.
On a droit à peu près au retour de l'intégralité du casting dés cet épisode d'ouverture. Et notamment Betty qui n'a jamais été aussi présente dans toute la saison 5. Là encore les cut du montage du season première est très déstabilisant. Il y a cette scène qui m'a laissé interrogatif où Betty au lit avec Henry tient des propos assez limites sur la môme de 15 ans qu'ils ont accueillie au sein de leur foyer. Assez improbable quand on connait la teneur très conservatrice de leur couple, ou alors on a loupé un chapitre ou on a décide de nous larguer.
Plus globalement chaque personnage semble isolé (avènement de l'individualisme consumériste), enfermé dans des scénettes un peu artificielles. Assez flagrant pour les séquences de Peggy qui ne parvient toujours pas à se construire une vraie vie, littéralement bouffée par son nouveau boulot.
On a beau être bousculé, jusqu'à en être désorienté, la qualité est toujours de mise. Dans le genre vintage Mad Men écrabouille toutes les tentatives de revival effectuées récemment (Vegas, Magic City). Une bonne part de l'immersion passe par la posture des acteurs et pas seulement dans la déco.