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Boardwalk Empire continue de prendre le genre du film de gangsters à revers en maintenant son ambiance feutrée où tout est terriblement contenu. On le voit vers la fin dans la séquence du restaurant tandis que Nucky ne peut s'empêcher d'aller provoquer les traîtres sans aller jusqu'à l'incident. Que de retenue également dans l'intervention de Owen Slater face à Harrow. On sent d'ailleurs que le personnage d'Owen semble décidé à enfoncer quelques portes et apporter un peu de mouvement, ce qui serait salvateur pour une série splendide mais qui peine toujours à étourdir par le rythme. On se toise beaucoup dans Boardwalk, les choses se font à froid sous le commandement des hommes de pouvoir. Les autres sont souvent entravés : Jimmy désormais sous la coupe du commodore, Lucy sous influence de Van Alden...
Il faudrait laisser un peu le sang chaud bouillir. L'excellent Capone a du mal à rester dans les conventions. On sent chez lui la jalousie et la soif de reconnaissance.
Pour le reste c'est vrai que c'est merveilleusement interprété. Il y a toujours de très belles choses dans cette série. J'aime bien la façon dont Margaret évolue dans ses contradictions. Idem pour la stature que prend Nucky depuis le début de saison en apparaissant face à l'adversité beaucoup plus humain et du coup charismatique. Vraiment beau boulot de Steve Buscemi qui n'est quand même pas un débutant non plus...
Il faudrait laisser un peu le sang chaud bouillir. L'excellent Capone a du mal à rester dans les conventions. On sent chez lui la jalousie et la soif de reconnaissance.
Pour le reste c'est vrai que c'est merveilleusement interprété. Il y a toujours de très belles choses dans cette série. J'aime bien la façon dont Margaret évolue dans ses contradictions. Idem pour la stature que prend Nucky depuis le début de saison en apparaissant face à l'adversité beaucoup plus humain et du coup charismatique. Vraiment beau boulot de Steve Buscemi qui n'est quand même pas un débutant non plus...