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Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (1)
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russel 
13.0
13.0
Bon, honnête pour un biopic, sans prétendre que le biopic soit totalement sincère. La carrière de Amy Winehouse s'est tellement installée dans les tabloïds à un moment donné que de toute façon il est compliqué de faire la part des choses et de sélectionner ce qu'il convient de hisser à la postérité. Malgré les deux heures au compteur, il est assez compliqué d'appréhender certains aspects de la vie de l'artiste, au niveau de sa famille (place de la mère?) ou de son entourage. Tout est très axé sur l'histoire d'amour qui finit mal, c'est un choix. Mais le lessivage semble assez évident, sans chercher pour autant à faire passer Winehouse pour celle qu'elle n'est pas (ce serait dur de toute façon).
Il n'en reste pas moins que deux heures, je trouve ça abusé, sachant que la trajectoire de la chanteuse est courte. Au bout d'une heure elle a sorti son album emblématique et il n'y a plus qu'à attendre la chute qu'on connait déjà sachant que les événements sont encore assez contemporains.
Le film aurait été tourné à Hollywood, je suis pratiquement assuré que ça m'aurait gavé, mais il se trouve qu'il reste ancré en Grande Bretagne et donc acteurs anglais et donc du bon jeu. C'est ce qui sauve le film. Rien que l'entrée en scène de Jack O'Connell, c'est du bonheur, idem pour mon gars Eddie Marsan et Lesley Manville. Même la pauvre Amisa Abela qui hérite d'une tâche quand même pas évidente (pour moi ce n'est pas un cadeau) et ne s'en sort pas si mal. C'est vraiment une version Princess Peach de Amy, il manque les dents pour que l'incarnation soit totalement adoubée. Mais bon c'est de toute façon souvent comme ça avec les célébrités qui ont déjà imprimé leur face dans notre mémoire par matraquage intensif audiovisuel.
J'en sors guère plus éclairé sur l'artiste dont j'ai bien usé les CD à l'époque. C'était une voix exceptionnelle, doublée d'un vrai don de compositrice. Partie trop tôt. Dommage.
Il n'en reste pas moins que deux heures, je trouve ça abusé, sachant que la trajectoire de la chanteuse est courte. Au bout d'une heure elle a sorti son album emblématique et il n'y a plus qu'à attendre la chute qu'on connait déjà sachant que les événements sont encore assez contemporains.
Le film aurait été tourné à Hollywood, je suis pratiquement assuré que ça m'aurait gavé, mais il se trouve qu'il reste ancré en Grande Bretagne et donc acteurs anglais et donc du bon jeu. C'est ce qui sauve le film. Rien que l'entrée en scène de Jack O'Connell, c'est du bonheur, idem pour mon gars Eddie Marsan et Lesley Manville. Même la pauvre Amisa Abela qui hérite d'une tâche quand même pas évidente (pour moi ce n'est pas un cadeau) et ne s'en sort pas si mal. C'est vraiment une version Princess Peach de Amy, il manque les dents pour que l'incarnation soit totalement adoubée. Mais bon c'est de toute façon souvent comme ça avec les célébrités qui ont déjà imprimé leur face dans notre mémoire par matraquage intensif audiovisuel.
J'en sors guère plus éclairé sur l'artiste dont j'ai bien usé les CD à l'époque. C'était une voix exceptionnelle, doublée d'un vrai don de compositrice. Partie trop tôt. Dommage.
Mais toujours pareil, dans une bio qui est à même de livrer la vérité? Même le principal intéressé n'aura pas une vision objective sur sa propre vie.