Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 14.0 / 20 (1)
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
jorgio 
14.0
14.0
BBBIIIIAAAAAANNNNNNCCCCCCAAAAAAA !!
Une bonne suite mais en deçà de ce que proposait Creed.
La où le 1e apportait de la nouveauté dans la franchise, Creed II joue la carte de la nostalgie en faisant sauter son héros sur toutes les mines sur lesquelles a sauté son tonton Stallone.
Ce film est un best-of de ce que les Rocky ont proposé dans le temps: les mauvais choix, l'échec, la remontée... Ceux qui ont pu apprécier Rocky III et IV surtout, auront l'impression d'avoir déjà vu au moins 50% du film avec d'autres personnages.
Stallone ayant écrit le scénario est assez malin pour, justement, donner une touche de nostalgie afin de contourner l'aspect redit des anciens films.
Et c'est précisément dans la verticalité des rapports entre les personnages, de "passage de flambeau", que le film gagne le plus l'adhésion.
Le parallèle entre Rocky/son poulain et Drago/son fils est à des années lumières du manichéisme débile (mais qui passe avec des bières) de Rocky IV.
Les raisons ayant amenées ses personnages a être dans ce film sont très bien écrites et touchantes.
Les acteurs sont tous très bons. Malgré tout, la partition de Michael B. Jordan est quelque peu à l'image du film: solide mais un peu trop prévisible.
Dolph Lundgren explose et tient un des plus beaux rôles de sa carrière (si ce n'est son plus beau), en père désabusé ayant transformé son fils en machine de guerre enragée, résultat de son propre échec 30 ans plus tôt face à Rocky.
Pour le reste, rien de bien neuf. La réalisation est plus plan-plan que celle de Ryan Coogler mais le boulot est bien fait, les chorégraphies sont parfaites, chaque uppercut fait vibrer le siège dans lequel vous êtes assis et les phases d'entrainement sont toujours aussi jouissives.
Pour résumer, un film imparfait, trop porté sur la nostalgie mais ponctué, par instant, de superbes moments de grâce aussi bien sur que en dehors du ring. Comme toujours pour les Rocky, il ne s'agit pas d'un film sur la boxe mais d'un film sur la vie utilisant la boxe comme métaphore.
Une bonne suite mais en deçà de ce que proposait Creed.
La où le 1e apportait de la nouveauté dans la franchise, Creed II joue la carte de la nostalgie en faisant sauter son héros sur toutes les mines sur lesquelles a sauté son tonton Stallone.
Ce film est un best-of de ce que les Rocky ont proposé dans le temps: les mauvais choix, l'échec, la remontée... Ceux qui ont pu apprécier Rocky III et IV surtout, auront l'impression d'avoir déjà vu au moins 50% du film avec d'autres personnages.
Stallone ayant écrit le scénario est assez malin pour, justement, donner une touche de nostalgie afin de contourner l'aspect redit des anciens films.
Et c'est précisément dans la verticalité des rapports entre les personnages, de "passage de flambeau", que le film gagne le plus l'adhésion.
Le parallèle entre Rocky/son poulain et Drago/son fils est à des années lumières du manichéisme débile (mais qui passe avec des bières) de Rocky IV.
Les raisons ayant amenées ses personnages a être dans ce film sont très bien écrites et touchantes.
Les acteurs sont tous très bons. Malgré tout, la partition de Michael B. Jordan est quelque peu à l'image du film: solide mais un peu trop prévisible.
Dolph Lundgren explose et tient un des plus beaux rôles de sa carrière (si ce n'est son plus beau), en père désabusé ayant transformé son fils en machine de guerre enragée, résultat de son propre échec 30 ans plus tôt face à Rocky.
Pour le reste, rien de bien neuf. La réalisation est plus plan-plan que celle de Ryan Coogler mais le boulot est bien fait, les chorégraphies sont parfaites, chaque uppercut fait vibrer le siège dans lequel vous êtes assis et les phases d'entrainement sont toujours aussi jouissives.
Pour résumer, un film imparfait, trop porté sur la nostalgie mais ponctué, par instant, de superbes moments de grâce aussi bien sur que en dehors du ring. Comme toujours pour les Rocky, il ne s'agit pas d'un film sur la boxe mais d'un film sur la vie utilisant la boxe comme métaphore.
