Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 14.5 / 20 (2)
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
giantrino 
11.0
11.0
Très, très, très déçu...
Quelle déception! Le teaser de l'an dernier m'avait mis l'eau à la bouche et j'attendais la sortie de Glass avec impatience mais au final, je suis très déçu. J'ai mis 11 car les acteurs font le job. Bruce Willis est très bon en... Bruce Willis! Samuel L Jackson pareil... James Mac Avoy est excellent mais son exercice s'essouffle au fil du déroulement de l'intrigue.
La lenteur du film est là , pas de doute, c'est bien un Night Shalamayan avec les poncifs habituels et le rebondissement traditionnel de fin d'oeuvre... Mais là , pour ma part, ça n'a pas pris...
En conclusion, j'estime que ce film est un incroyable gâchis à la limite de la foirade... Heureusement que les acteurs tiennent un peu la barque ce qui explique ma note généreuse!
Quelle déception! Le teaser de l'an dernier m'avait mis l'eau à la bouche et j'attendais la sortie de Glass avec impatience mais au final, je suis très déçu. J'ai mis 11 car les acteurs font le job. Bruce Willis est très bon en... Bruce Willis! Samuel L Jackson pareil... James Mac Avoy est excellent mais son exercice s'essouffle au fil du déroulement de l'intrigue.
La lenteur du film est là , pas de doute, c'est bien un Night Shalamayan avec les poncifs habituels et le rebondissement traditionnel de fin d'oeuvre... Mais là , pour ma part, ça n'a pas pris...
En conclusion, j'estime que ce film est un incroyable gâchis à la limite de la foirade... Heureusement que les acteurs tiennent un peu la barque ce qui explique ma note généreuse!
jorgio
18.0
18.0
Une anti-thèse Marvel/DC
Un film embarrassant à noter.
D'un point de vue objectif, il possède des défauts embarrassants qui feront sortir leur personnalité des plus bestiales aux esprits les plus cartésiens.
D'un point du vue subjectif, il possède un formidable capital sympathie dû au très grand talent de ses interprètes et aux messages qu'il véhicule. Messages qui m'ont profondément touché.
Commençons par l'embarrassant.
Les incohérences scénaristiques.
Deux gardes pour surveiller des soi-disant "aliénés" qualifiés "extrêmement dangereux". Vous plaisantez ?
Un plan un peu trop classique pour décrocher la mâchoire.
Un rebondissement final sortant comme un lapin d'un chapeau.
Est-ce une suite d'Incassable ou de Split ?
Entre 2000, année d'Incassable et 2016, année de Split, Shyamalan a vécu une véritable traversée du désert de 2008 à 2015 pour revenir avec The Visit, (petit) film de 5 millions. Film de la dernière chance pour lequel il a du hypothéquer sa maison.
La réalisation de Glass, aussi impeccable soit-elle, est plus proche de Split que d'Incassable.
Depuis son retour, j'ai l'impression d'assister à une fin de métamorphose de ce réalisateur.
Les différences dans la façon de filmer entre Incassable et Glass sont encore plus flagrantes qu'avec Split.
De Incassable au Village, Shyamalan avait un style très reconnaissable défini par des plans travaillés, symétriques, "d'une trop forte arrogance" diront certains.
Depuis The Visit en 2015, son style est devenu plus effacé, plus en retrait, plus impersonnel, même si très efficace.
Cela rend la structure de cette trilogie de super héros quelque peu bancale: un premier film considéré indépendant et un diptyque, un peu à la manière de la trilogie Matrix.
Je n'irai pas plus loin concernant les défauts de ce film, qui s'avèrent à mes yeux, tellement minces vis à vis de la somme folle de qualités de celui-ci.
Sans spoiler, car il s'agit du petit dernier d'un réalisateur amateur de rebondissements, je me contenterai de parler des acteurs.
Commençons par les principaux.
Bruce Willis a, certes, le rôle le moins intéressant du trio de tête. Tout son background étant traité dans le premier film, il ne reste qu'un plaisir sincère de retrouver cet acteur et son personnage, rappelant au passage qu'il faut encore croire en lui et son talent.
Samuel Lee Jackson est juste parfait. Je pourrais pester sur le temps de présence à l'écran de ce "Joker sur roues", assez chétif pour un film qui porte son nom. Mais la véritable force du personnage réside dans les conséquences assez jouissives de ses actes.
James McAvoy. Si ces compagnons étaient représentés par des feux follets, il serait un véritable feu d'artifices.
Héritant du rôle le plus cool, lui et ses 24 personnalités sont bien souvent sous les lumières de son réalisateur, conscient de l'énorme plus-value qu'apporte ce personnage à son film.
Black Panther disait, en parlant de Captain America, "Get this man a Shield".
J'oserais dire, en parlant de cet acteur, "Get this man an Oscar", face à cette prestation ahurissante.
Les acteurs secondaires ne sont pas en reste mais Ana Taylor Joy retient particulièrement mon attention.
Elle transforme tout simplement l'essai de Split et apporte une véritable émotion à son duo improbable avec James McAvoy, véritable réinterprétation de la Belle et la Bête. Elle est, tout simplement, magnifique de justesse.
J'ai hâte de voir ce qu'elle fera de son personnage dans The New Mutants.
La réunion de ce petit monde tient toutes ses promesses et rappelle, évidemment, la réunion des Avengers en 2012.
Leurs interactions sont tour à tour, effrayantes, touchantes voire drôles.
A ce titre, le réalisateur parvient, de façon génialissime, à désamorcer certaines situations supposées tendues par de simples jeux de regards, quelque peu médusés sur l'action.
Un homme, torse nu, grognant comme un homme des cavernes en se frappant le torse peut laisser perplexe...
Pour résumer, un réalisateur en pleine rédemption auprès d'un public qui l'a délaissé, lui et son égo.
Un film qui m'a fait retrouver des personnages que j'aime et qui m'a fait les aimer encore plus.
Un film qui m'a procuré de la joie.
Un film qui m'a foutu une claque.
Tout simplement.
Un film embarrassant à noter.
D'un point de vue objectif, il possède des défauts embarrassants qui feront sortir leur personnalité des plus bestiales aux esprits les plus cartésiens.
D'un point du vue subjectif, il possède un formidable capital sympathie dû au très grand talent de ses interprètes et aux messages qu'il véhicule. Messages qui m'ont profondément touché.
Commençons par l'embarrassant.
Les incohérences scénaristiques.
Deux gardes pour surveiller des soi-disant "aliénés" qualifiés "extrêmement dangereux". Vous plaisantez ?
Un plan un peu trop classique pour décrocher la mâchoire.
Un rebondissement final sortant comme un lapin d'un chapeau.
Est-ce une suite d'Incassable ou de Split ?
Entre 2000, année d'Incassable et 2016, année de Split, Shyamalan a vécu une véritable traversée du désert de 2008 à 2015 pour revenir avec The Visit, (petit) film de 5 millions. Film de la dernière chance pour lequel il a du hypothéquer sa maison.
La réalisation de Glass, aussi impeccable soit-elle, est plus proche de Split que d'Incassable.
Depuis son retour, j'ai l'impression d'assister à une fin de métamorphose de ce réalisateur.
Les différences dans la façon de filmer entre Incassable et Glass sont encore plus flagrantes qu'avec Split.
De Incassable au Village, Shyamalan avait un style très reconnaissable défini par des plans travaillés, symétriques, "d'une trop forte arrogance" diront certains.
Depuis The Visit en 2015, son style est devenu plus effacé, plus en retrait, plus impersonnel, même si très efficace.
Cela rend la structure de cette trilogie de super héros quelque peu bancale: un premier film considéré indépendant et un diptyque, un peu à la manière de la trilogie Matrix.
Je n'irai pas plus loin concernant les défauts de ce film, qui s'avèrent à mes yeux, tellement minces vis à vis de la somme folle de qualités de celui-ci.
Sans spoiler, car il s'agit du petit dernier d'un réalisateur amateur de rebondissements, je me contenterai de parler des acteurs.
Commençons par les principaux.
Bruce Willis a, certes, le rôle le moins intéressant du trio de tête. Tout son background étant traité dans le premier film, il ne reste qu'un plaisir sincère de retrouver cet acteur et son personnage, rappelant au passage qu'il faut encore croire en lui et son talent.
Samuel Lee Jackson est juste parfait. Je pourrais pester sur le temps de présence à l'écran de ce "Joker sur roues", assez chétif pour un film qui porte son nom. Mais la véritable force du personnage réside dans les conséquences assez jouissives de ses actes.
James McAvoy. Si ces compagnons étaient représentés par des feux follets, il serait un véritable feu d'artifices.
Héritant du rôle le plus cool, lui et ses 24 personnalités sont bien souvent sous les lumières de son réalisateur, conscient de l'énorme plus-value qu'apporte ce personnage à son film.
Black Panther disait, en parlant de Captain America, "Get this man a Shield".
J'oserais dire, en parlant de cet acteur, "Get this man an Oscar", face à cette prestation ahurissante.
Les acteurs secondaires ne sont pas en reste mais Ana Taylor Joy retient particulièrement mon attention.
Elle transforme tout simplement l'essai de Split et apporte une véritable émotion à son duo improbable avec James McAvoy, véritable réinterprétation de la Belle et la Bête. Elle est, tout simplement, magnifique de justesse.
J'ai hâte de voir ce qu'elle fera de son personnage dans The New Mutants.
La réunion de ce petit monde tient toutes ses promesses et rappelle, évidemment, la réunion des Avengers en 2012.
Leurs interactions sont tour à tour, effrayantes, touchantes voire drôles.
A ce titre, le réalisateur parvient, de façon génialissime, à désamorcer certaines situations supposées tendues par de simples jeux de regards, quelque peu médusés sur l'action.
Un homme, torse nu, grognant comme un homme des cavernes en se frappant le torse peut laisser perplexe...
Pour résumer, un réalisateur en pleine rédemption auprès d'un public qui l'a délaissé, lui et son égo.
Un film qui m'a fait retrouver des personnages que j'aime et qui m'a fait les aimer encore plus.
Un film qui m'a procuré de la joie.
Un film qui m'a foutu une claque.
Tout simplement.
