C'est terrible ces franchises qui n'en finissent pas alors qu'elles sont à sec mais qu'à partir du moment où les films génèrent encore du pognon, la logique du studio est de continuer de tirer sur l'élastique. Donc oui, Insidious premier du nom était une réussite dans le genre horrifique avec son système de démon et de plans astraux. Il n'y avait rien d'original (Stranger Things lui a tout piqué) mais la maîtrise de James Wan faisait amplement le boulot. Le Chapter 2 était déjà de trop. Le troisième et le dernier en date The Last Key, ramenaient un peu de qualité en s'apparentant à des sortes de spin off centrés sur la médium Elise Rainer ainsi que son équipe de bras cassés dont l'épatant nounours Tucker. Pour cette Porte Rouge, on renoue avec la famille Lambert.
C'est un peu problématique car le dernier film les concernant directement date de 10 ans, je les ai donc pratiquement oubliés à quelques flash près. La présence de Patrick Wilson n'aide pas, car j'ai tendance à le confondre avec son autre rôle dans la série The Conjuring. Du coup au départ, je ne comprenais pas que son épouse ne soit plus jouée par Vera Farmiga mais par Rose Byrne. A cela on ajoute que le père et le fils Lambert sont amnésiques, en tout cas on l'apprend au fur et à mesure, donc ça n'aide absolument pas à se remettre ses souvenirs en place et ajoute de la confusion à un script approximatif qui agglomère les poncifs (la voisine de chambrée horripilante qui se sent toujours obligée d'en faire des tonnes) et les répétitions (on ajoute un père au père pour allonger la sauce). Encore un truc pondu en 30 secondes par ChatGPT avec un prompt inspiré du genre "écris un nouveau Insidious 10 ans après".
Le film ne fait pas peur (c'est pourtant ce qu'on attend) et est très limité dans ses ficelles. Il y a notamment une systématisation du procédé de faire apparaitre une menace dans le dos du protagoniste à l'écran que seul le spectateur voit qui devient vite agaçant à la longue. La faute à Patrick Wilson qui est passé derrière la caméra et dont ce n'est pas le métier. Du moins il est loin de maîtriser la palette complète de l'art de l'épouvante.
Le démon de la franchise avait une bonne gueule et une présence inquiétante naguère. Ils seront même parvenus à le rendre insignifiant dans ses apparitions. Donc un ratage intégral, j'ai juste apprécié le petit guest rigolo de Tucker. C'est à dire rien ou vraiment pas grand chose.
C'est un peu problématique car le dernier film les concernant directement date de 10 ans, je les ai donc pratiquement oubliés à quelques flash près. La présence de Patrick Wilson n'aide pas, car j'ai tendance à le confondre avec son autre rôle dans la série The Conjuring. Du coup au départ, je ne comprenais pas que son épouse ne soit plus jouée par Vera Farmiga mais par Rose Byrne. A cela on ajoute que le père et le fils Lambert sont amnésiques, en tout cas on l'apprend au fur et à mesure, donc ça n'aide absolument pas à se remettre ses souvenirs en place et ajoute de la confusion à un script approximatif qui agglomère les poncifs (la voisine de chambrée horripilante qui se sent toujours obligée d'en faire des tonnes) et les répétitions (on ajoute un père au père pour allonger la sauce). Encore un truc pondu en 30 secondes par ChatGPT avec un prompt inspiré du genre "écris un nouveau Insidious 10 ans après".
Le film ne fait pas peur (c'est pourtant ce qu'on attend) et est très limité dans ses ficelles. Il y a notamment une systématisation du procédé de faire apparaitre une menace dans le dos du protagoniste à l'écran que seul le spectateur voit qui devient vite agaçant à la longue. La faute à Patrick Wilson qui est passé derrière la caméra et dont ce n'est pas le métier. Du moins il est loin de maîtriser la palette complète de l'art de l'épouvante.
Le démon de la franchise avait une bonne gueule et une présence inquiétante naguère. Ils seront même parvenus à le rendre insignifiant dans ses apparitions. Donc un ratage intégral, j'ai juste apprécié le petit guest rigolo de Tucker. C'est à dire rien ou vraiment pas grand chose.