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Note moyenne de cet épisode: 8.0 / 20 (1)
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russel 
8.0
8.0
Luc Besson fut en un temps déjà éloigné (années 80) le réalisateur d'une génération biberonnée au clip et à la pub. Regarder aujourd'hui June & John (ce titre me renvoie à une marque de tee shirt je ne sais pas pourquoi...) permet vaguement de vérifier le chemin parcouru par l'ex wonderboy du cinéma français en 40 ans de carrière et pour résumer je dirais qu'il fait du surplace avec une grosse tendance à l'ensablement.
Déjà le souci avec Besson, c'est qu'il a toujours été un piètre scénariste. Ses histoires tenant le plus souvent du prétexte avec un manque criant de fond. Et donc cette romance ne fait pas exception à la règle. Un côté Bonnie & Clide éco+ avec son cheminement façon bucker list générique (saut en parachute, strike au bowling...). Mais à aucun moment le bon Luc n'est en mesure de nous retourner la tête, pas en enchainant autant de conventions factices.
La naïveté est si énorme dans ce film, que ça en est un peu gênant. On retrouve la vision de la femme iconique du cinéaste. June est une sorte de mélange agaçant de Nikita et de Leeloo correspondant en gros à l'idée fantasmée qu'un adolescent non déniaisé peut se faire d'une nana. Et là j'ai envie de dire, il faut qu'il grandisse Luc, surtout après tous les soucis de moeurs qu'il a rencontrés. Mais en fait non, il est têtu et semble en mode écriture automatique reproduisant un même schémas qui témoigne d'une grosse baisse d'inspiration et même de moyens. En matière de romance, j'ai beaucoup pensé à Anora en visionnant ce June & John, tellement plus pertinent, en phase avec son époque.
Déjà le souci avec Besson, c'est qu'il a toujours été un piètre scénariste. Ses histoires tenant le plus souvent du prétexte avec un manque criant de fond. Et donc cette romance ne fait pas exception à la règle. Un côté Bonnie & Clide éco+ avec son cheminement façon bucker list générique (saut en parachute, strike au bowling...). Mais à aucun moment le bon Luc n'est en mesure de nous retourner la tête, pas en enchainant autant de conventions factices.
La naïveté est si énorme dans ce film, que ça en est un peu gênant. On retrouve la vision de la femme iconique du cinéaste. June est une sorte de mélange agaçant de Nikita et de Leeloo correspondant en gros à l'idée fantasmée qu'un adolescent non déniaisé peut se faire d'une nana. Et là j'ai envie de dire, il faut qu'il grandisse Luc, surtout après tous les soucis de moeurs qu'il a rencontrés. Mais en fait non, il est têtu et semble en mode écriture automatique reproduisant un même schémas qui témoigne d'une grosse baisse d'inspiration et même de moyens. En matière de romance, j'ai beaucoup pensé à Anora en visionnant ce June & John, tellement plus pertinent, en phase avec son époque.
