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Note moyenne de cet épisode: 9.0 / 20 (1)
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russel 
9.0
9.0
Il y a une double tragédie dans cette adaptation de la vie du célèbre constructeur automobile italien. La première c'est la trajectoire de ce self made man fils de fermier qui a toujours voulu sortir de sa condition sociale de prolo et y est parvenu sans pour autant devenir un mec de grande valeur, notamment au niveau du relationnel avec son entourage. La seconde, c'est de passer à la postérité avec un biopic tout claqué. Un peu comme si la classe lui échappait désespérément telle une malédiction. Parce qu'on est quand même loin d'un House of Gucci, voire même d'un All The Money in the World. Clairement il manque un Ridley Scott aux manettes pour sublimer le périple. Là le gars qui est derrière semble s'être farci l'ensemble des récents biopics tournés et décline mécaniquement toutes les figures imposées avec une absence totale d'inspiration. Terriblement scolaire dans l'écriture, la mise en scène et comble de malheur, compte tenu du sujet, dans la direction artistique assez moche. Les quelques petites audaces sont maladroites et peinent à dégager du sens. Comme cette course imaginaire entre Ferrari et Lamborghini qui ponctue la narration, supposée incarner une dualité qui ne prend jamais corps dans le film de façon convaincante. Pauvre Gabriel Byrne qui semble se demander ce qu'il fait là . Frank Grillo ne m'a pas franchement épaté non plus et Mira Sorvino qui est elle aussi passée au bistouri ne ressemble plus à rien. Il n'y a rien qui va donc.
Je suis toujours curieux de découvrir l'histoire qui se cache derrière nos illustres signatures contemporaines, mais il y a des jours où je me demande si lire une fiche Wikipedia ne suffit pas...
Je suis toujours curieux de découvrir l'histoire qui se cache derrière nos illustres signatures contemporaines, mais il y a des jours où je me demande si lire une fiche Wikipedia ne suffit pas...
