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Note moyenne de cet épisode: 12.0 / 20 (1)
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russel 
12.0
12.0
Avec pareils primitifs, on aurait pu s'attendre à un genre de Guerre du feu ou plus récemment Out of Darkness, sauf que les quatre principaux et finalement uniques protagonistes humanoïdes à l'image se révèlent rapidement si limités au niveau des capacités qu'on atterrit rapidement dans une entreprise plus expérimentale (on est dans le cinéma indie ici, pas à Hollywood). La performance étant de tenir 90 minutes avec des créatures dont les principales activités sont de bouffer tout ce qui traine, se curer le nez et se secouer la nouille. Au delà de 3, ils ne savent plus compter et pourtant ils sont 4. Du moins au début, car les effectifs fondent rapidement et on en vient à se demander comment des êtres aussi mal pourvus parviennent à faire subsister leur espèce dans un milieu naturel hostile. C'est le côté un peu improbable de la fable. Son côté touchant c'est plus sa manière de nous conférer à l'humilité. Car nous autres humains ne sommes pas forcément non plus à notre avantage dés lors que nous sommes confrontés à des situations corsées ou inconnues. Il y a cette très belle image au tout début montrant une petite flamme perdue au milieu des arbres plongés dans la pénombre. Cette scène incarne merveilleusement la fragilité de ce qui fait notre essence et son côté anomalie dans le règne animal. Les big Foot sont nos lointains cousins, ceux qu'on préfère ne pas voir même pour les fêtes de fin d'année. On a un peu mieux réussi qu'eux, mais on conserve un air de famille qu'on ne peut pas renier non plus.
Les premières rigolades passées, j'ai été un peu consterné par la minceur du projet. L'exercice aurait été plus épatant sur un format court je pense quand même. Je trouve rigolo que Jesse Eisenberg et Riley Keough se soient prêtés au jeu. Pour le coup ils avaient vraiment ici l'occasion de jouer quelque chose de différent.
Les premières rigolades passées, j'ai été un peu consterné par la minceur du projet. L'exercice aurait été plus épatant sur un format court je pense quand même. Je trouve rigolo que Jesse Eisenberg et Riley Keough se soient prêtés au jeu. Pour le coup ils avaient vraiment ici l'occasion de jouer quelque chose de différent.
