Content de retrouver Jeff Nichols sur un long métrage, lui qui m'avait tant enthousiasmé il fut un temps avec Mud. Il nous revient avec un chouette casting, dont son inséparable Michael Shannon, ici très sous employé, mais surtout le trio Austin Butler, Jodie Corner et l'impayable Tom Hardy qui parvient ici enfin à servir une composition un peu moins monocolore.
Le film qui narre les débuts des gangs de motards type Hells Angels aux USA à la fin des années 60 pourrait se voir comme un genre de préquel à Sons of Anarchy, avec le personnage de Benny (Butler) pouvant vaguement figurer celui du père de Jaxx. Soit un mec à la marge qui a toujours vu dans les deux roues un moyen de mener une existence aventureuse hors système à la pionnier, mais qui n'est pas du tout inspiré par le crime organisé qui ne manque pas de gangréner ces clubs de marginaux.
The Bikeriders est de très bonne facture dans sa reconstitution, avec sa narration témoignage décalée qui permet de prendre un peu de recul sur le sujet mais interdit dans le même temps de s'immerger totalement dans les événements. C'est un peu mon reproche, on a peu trop l'impression de compulser le bouquin de photo réalisé à l'époque par Danny Lyon. Beaucoup trop de protagonistes conservant le statut de simple cliché. Mais l'équipée a son charme, la présence de Norman Reedus tient presque de l'easter egg. Dommage qu'ils n'aient pas plus creuser les racines de la mouvance, au delà de montrer simplement Johnny (Hardy) qui mate The Wild One à la télé.
Le film qui narre les débuts des gangs de motards type Hells Angels aux USA à la fin des années 60 pourrait se voir comme un genre de préquel à Sons of Anarchy, avec le personnage de Benny (Butler) pouvant vaguement figurer celui du père de Jaxx. Soit un mec à la marge qui a toujours vu dans les deux roues un moyen de mener une existence aventureuse hors système à la pionnier, mais qui n'est pas du tout inspiré par le crime organisé qui ne manque pas de gangréner ces clubs de marginaux.
The Bikeriders est de très bonne facture dans sa reconstitution, avec sa narration témoignage décalée qui permet de prendre un peu de recul sur le sujet mais interdit dans le même temps de s'immerger totalement dans les événements. C'est un peu mon reproche, on a peu trop l'impression de compulser le bouquin de photo réalisé à l'époque par Danny Lyon. Beaucoup trop de protagonistes conservant le statut de simple cliché. Mais l'équipée a son charme, la présence de Norman Reedus tient presque de l'easter egg. Dommage qu'ils n'aient pas plus creuser les racines de la mouvance, au delà de montrer simplement Johnny (Hardy) qui mate The Wild One à la télé.