Fiche The Black Phone:

russel 26/07/22 1:25 1     Partager sur Facebook
the_black_phone
                         
Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (1)
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russel Network russel

13.0

Un peu la hype de l'été en matière d'épouvante et au final The Black Phone se révèle assez décevant par son manque d'épaisseur. L'ambiance est là, les 80's avec ses Goonies, le tout est cependant moins rutilant que Stranger Things. J'ai été rapidement happé par cette histoire de mômes disparus, par ce croquemitaine masqué. Mais ensuite quoi? Pas grand chose. Même le personnage du Grabber forcément bien interprété par Ethan Hawke qui s'y connait en chien fou ne livre pas vraiment de secrets. C'est un zinzin et puis voila. Le personnage de la soeurette extra lucide est intéressant mais ne sert à pas grand chose dans la résolution de l'affaire. Beaucoup de personnages se trouvent d'ailleurs laissés sur le bas côté. On ne comprend pas ce que Max le frangin du Grabber fabrique là exactement. Surtout comment il n'a pu rien remarquer tout en étant très impliqué par l'affaire des enlèvements. La coke n'excusant pas tout. Le père violent des deux mômes a pour fonction essentielle de s'excuser en toute fin, du coup il n'était pas nécessaire de faire appel à Jeremy Davies.

Et puis il y a le môme Finney, soit la dernière victime du Grabber. Un peu dommage que rapidement rien ne passe entre lui et son tortionnaire. Ca tourne vite au simple jeu d'évasion, dans lequel il se révèle assez nul. Pas capté comment le gamin peut enlever la grille de la fenêtre et ne pas tenter de péter la vitre. Pareil plutôt que de s'emmerder avec le cadenas, planter le Grabber avec son stylo pendant qu'il dormait, c'était peut-être la bonne option (je ne parle même pas de la sortie de la maison avec Finney qui court tout droit comme un con). Certes Finney n'est pas du genre combattif, mais il finit quand même par retourner le vilain comme une crêpe de manière assez improbable. Il a écouté les tutos il est devenu balaize.

Je pense qu'il y avait plus gonflé à faire sur le sujet. Plus sombre. Ca fleure la paresse dans le développement, le manque d'intelligence. Scott Derrickson n'étant de toute évidence pas Wes Craven...




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