Sur le papier, un avion de transport de prisonnier qui se casse la gueule, ça m'évoquait vaguement la perspective de se retrouver devant un Con Air télévisuel. Peut-être une occasion de renouer avec les grandes heures de Prison Break ? Non, autant le dire tout de suite, pas du tout. Rapidement on comprend qu'on est encore devant une énième prod hollywoodienne où tout est outrageusement standardisé pour viser large. Je trouve ça un peu triste que Apple TV n'arrive pas à sortir de ce genre de conventions.
Pour le bon côté il y a quelques réussites dans ce pilote, comme le crash de l'avion et surtout les suites avec des prisonniers en roue libre et totalement ravagés qui attaquent les secours tels des enragés de World War Z. Ca m'a bien fait rigoler même si c'était totalement lunaire. Hélas pour le reste, on a un marshal qui se trimballe un entourage dispensable, un collègue qui aurait pu être simplement un brave type mais se fait un devoir de passer pour à moitié neuneu avec son histoire de marelle (il part vite ceci dit), une épouse un peu conne qui se préoccupe plus de ses plans de retraite que du fait que la ville est en alerte maximale, un fils qui fait immanquablement des trucs idiots d'adolescent, etc… C'est usant de retrouver toujours les mêmes poncifs, artificiels qui plus est. Le marshal est incarné par Jason Clarke, pas un acteur qui m'enthousiasme habituellement, mais il a la carrure pour être crédible dans le rôle. Bon il a quand même du mal à se faire respecter, pas compris la séquence où il se fait reprocher la mort de son collègue par l'épouse de celui-ci, alors qu'il n'y est pour rien et que ça reste les risques du métier aussi malheureux soit-il. Le reste du casting fait plus du mime que de l'interprétation.
On essaye de nous coller là -dessus une histoire de magouille de la CIA assez vaseuse et Havlock un super agent mystérieux dont on cherchera laborieusement à masquer l'identité jusqu'à la fin de l'épisode. Franchement je n'ai pas compris comment l'ensemble du personnel de l'hôpital ne se soit pas aperçu que le mec n'était pas blessé alors que dés sa prise en charge ils auraient dû observer ses yeux et sa jambe (je passe sur la femme de Frank qui reçoit ses appels au boulot en mettant le haut parleur). Mais l'écriture une fois encore n'est pas le fort de cette série, ça devient une constante désormais. On voit les fils qui sortent de partout, c'est toujours aussi agaçant. Reste à savoir si c'est supportable sur une longueur de 10 épisodes. Il y a la vague curiosité de découvrir ce que cachent Havlock et son mentor Scofield (Haley Bennett moyennement convaincante dans ce rôle avec sa pauvre gnole planquée dans sa bouteille de soda). Encore qu'il y a de grosses chances que ce soit totalement bidon… Sinon je n'arrive pas à envisager ce qu'ils vont pouvoir bricoler sur 9 épisodes restants ? Poursuivre les derniers évadés qui sont paumés dans la toundra ? A priori dés le jour suivant, ils sont tous congelés…
Pour le bon côté il y a quelques réussites dans ce pilote, comme le crash de l'avion et surtout les suites avec des prisonniers en roue libre et totalement ravagés qui attaquent les secours tels des enragés de World War Z. Ca m'a bien fait rigoler même si c'était totalement lunaire. Hélas pour le reste, on a un marshal qui se trimballe un entourage dispensable, un collègue qui aurait pu être simplement un brave type mais se fait un devoir de passer pour à moitié neuneu avec son histoire de marelle (il part vite ceci dit), une épouse un peu conne qui se préoccupe plus de ses plans de retraite que du fait que la ville est en alerte maximale, un fils qui fait immanquablement des trucs idiots d'adolescent, etc… C'est usant de retrouver toujours les mêmes poncifs, artificiels qui plus est. Le marshal est incarné par Jason Clarke, pas un acteur qui m'enthousiasme habituellement, mais il a la carrure pour être crédible dans le rôle. Bon il a quand même du mal à se faire respecter, pas compris la séquence où il se fait reprocher la mort de son collègue par l'épouse de celui-ci, alors qu'il n'y est pour rien et que ça reste les risques du métier aussi malheureux soit-il. Le reste du casting fait plus du mime que de l'interprétation.
On essaye de nous coller là -dessus une histoire de magouille de la CIA assez vaseuse et Havlock un super agent mystérieux dont on cherchera laborieusement à masquer l'identité jusqu'à la fin de l'épisode. Franchement je n'ai pas compris comment l'ensemble du personnel de l'hôpital ne se soit pas aperçu que le mec n'était pas blessé alors que dés sa prise en charge ils auraient dû observer ses yeux et sa jambe (je passe sur la femme de Frank qui reçoit ses appels au boulot en mettant le haut parleur). Mais l'écriture une fois encore n'est pas le fort de cette série, ça devient une constante désormais. On voit les fils qui sortent de partout, c'est toujours aussi agaçant. Reste à savoir si c'est supportable sur une longueur de 10 épisodes. Il y a la vague curiosité de découvrir ce que cachent Havlock et son mentor Scofield (Haley Bennett moyennement convaincante dans ce rôle avec sa pauvre gnole planquée dans sa bouteille de soda). Encore qu'il y a de grosses chances que ce soit totalement bidon… Sinon je n'arrive pas à envisager ce qu'ils vont pouvoir bricoler sur 9 épisodes restants ? Poursuivre les derniers évadés qui sont paumés dans la toundra ? A priori dés le jour suivant, ils sont tous congelés…