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Note moyenne de cet épisode: 12.5 / 20 (2)
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vanlen 
13.0
13.0
...
Pas fou effectivement. C'est jolie, mais c'est chiant. Le film ne choisi jamais vraiment si ça veut être fantastique ou horreur. Du coup on ne voit aucune mort, même les jump-scare sont foiré.
Vite vu, vite oublié.
Pas fou effectivement. C'est jolie, mais c'est chiant. Le film ne choisi jamais vraiment si ça veut être fantastique ou horreur. Du coup on ne voit aucune mort, même les jump-scare sont foiré.
Vite vu, vite oublié.
russel
12.0
12.0
Plutôt malin de redéterrer une fois de plus la dépouille de Dracula en choisissant de couvrir le mythe en se focalisant sur un chapitre de Bram Stoker négligé dans les adaptations jusqu'ici, c'est à dire la traversée maritime qui permit au vampire de passer de sa Transylvanie natale à l'Angleterre victorienne.
Le traitement est classique dans le genre horrifique, soit la survie dans un espace restreint, coincé avec un monstre. Le principe est le même qu'un Alien dans un vaisseau spatial, de serpents dans un avion ou d'un machin dans un sous marin... Ici ce sera sauver sa peau avec Dracula sur un bateau, c'est on ne peut plus recevable comme idée. Ce qui est moins appréciable en revanche, c'est la durée, pratiquement 2 heures. Or il faut bien avouer qu'une fois à bord et alors que chacun semble avoir pris son ticket pour se faire sucer le sang l'un après l'autre, le film peine à se renouveler et sombre même dans la monotonie. C'est un peu malheureux. Le scénario se prend les pieds dans les cordages et gère mal la montée du drame. Certes les marins ne sont pas des lumières, mais le docteur à bord, moitié zététicien, moitié BLM, trouve quand même assez rapidement la cachette de Dracula, ce qui signifie qu'en gros ils peuvent le vilain la journée facilement. Sauf qu'ils n'exploitent absolument pas l'avantage. En même temps c'est l'autre point noir, on nous spoile dés le départ l'issue de l'aventure, soit le naufrage et de toute façon on sait que Dracula survit forcément à la croisière, tout ne peut se résumer qu'à un carnage. Encore eut-il fallu que celui-ci soit moins routinier. Même Liam Cunningham est un peu trop terne en capitaine, certes vieillissant. L'audace si on considère que cela en soit une, c'est de nous projeter le personnage de Clemens au choix comme le futur Van Helsing ou simplement Jonathan Harker, ce qui laisse croire qu'il y aurait un round 2. Pas franchement tenté me concernant.
Le bon côté de ce Demeter, c'est sa production que j'ai trouvé très séduisante dans le soin de sa restitution. Le bateau est chouette. Idem Dracula fait bonne figure dans sa création numérique pas trop mal modélisée pour une fois. Une sorte de croisement entre Gollum et un gremlin qui finit par lorgner vers le Nosferatu de Murnau. On ne peut pas faire plus respectueux de la tradition, on reste loin de Gary Oldman avec ses petites lunettes rondes fumées. C'est juste dommage que l'ensemble n'ait pas été mis au service d'une réalisation plus inspirée, pour souligner notamment les effets horrifiques et d'un script plus enlevé.qui évite les incohérences. .
Le traitement est classique dans le genre horrifique, soit la survie dans un espace restreint, coincé avec un monstre. Le principe est le même qu'un Alien dans un vaisseau spatial, de serpents dans un avion ou d'un machin dans un sous marin... Ici ce sera sauver sa peau avec Dracula sur un bateau, c'est on ne peut plus recevable comme idée. Ce qui est moins appréciable en revanche, c'est la durée, pratiquement 2 heures. Or il faut bien avouer qu'une fois à bord et alors que chacun semble avoir pris son ticket pour se faire sucer le sang l'un après l'autre, le film peine à se renouveler et sombre même dans la monotonie. C'est un peu malheureux. Le scénario se prend les pieds dans les cordages et gère mal la montée du drame. Certes les marins ne sont pas des lumières, mais le docteur à bord, moitié zététicien, moitié BLM, trouve quand même assez rapidement la cachette de Dracula, ce qui signifie qu'en gros ils peuvent le vilain la journée facilement. Sauf qu'ils n'exploitent absolument pas l'avantage. En même temps c'est l'autre point noir, on nous spoile dés le départ l'issue de l'aventure, soit le naufrage et de toute façon on sait que Dracula survit forcément à la croisière, tout ne peut se résumer qu'à un carnage. Encore eut-il fallu que celui-ci soit moins routinier. Même Liam Cunningham est un peu trop terne en capitaine, certes vieillissant. L'audace si on considère que cela en soit une, c'est de nous projeter le personnage de Clemens au choix comme le futur Van Helsing ou simplement Jonathan Harker, ce qui laisse croire qu'il y aurait un round 2. Pas franchement tenté me concernant.
Le bon côté de ce Demeter, c'est sa production que j'ai trouvé très séduisante dans le soin de sa restitution. Le bateau est chouette. Idem Dracula fait bonne figure dans sa création numérique pas trop mal modélisée pour une fois. Une sorte de croisement entre Gollum et un gremlin qui finit par lorgner vers le Nosferatu de Murnau. On ne peut pas faire plus respectueux de la tradition, on reste loin de Gary Oldman avec ses petites lunettes rondes fumées. C'est juste dommage que l'ensemble n'ait pas été mis au service d'une réalisation plus inspirée, pour souligner notamment les effets horrifiques et d'un script plus enlevé.qui évite les incohérences. .
