Daryl et Carol tapent donc l'incruste en Espagne. Ca finit par prendre un petit côté Antoine de Maximy dans J'irai dormir chez vous. Sauf que s'il s'agit de découvrir l'authenticité locale, c'est raté tant cette Espagne retranscrite est assez désastreuse, comme l'étaient de toute façon les autres pays traversés. Je ne sais pas comment ils s'arrangent, ce n'est pas de l'ignorance, parce qu'ils ont les moyens de se documenter. Non c'est juste qu'ils s'en cognent, ils tiennent à se limiter aux seules visions carte postale que l'américain moyen peut se faire d'une contrée qu'il méconnait. Sachant que les américains ne connaissent pas grand chose sorti de l'Amérique. Donc on se retrouve avec une Espagne qui semble réduite à des pueblos qui entretiennent des rites ancestraux, sont nostalgiques d'un régime un peu foutraque qui semble à la croisée entre la monarchie et le franquisme. Et le plus curieux c'est que cette vision ibérique semble mélanger des apports de l'Amérique latine que les américains appréhendent plus facilement parce que plus proche d'eux. Le personnage Paz est carrément typée un peu chilienne. Ils font une fête du village, ça joue de la musique irish, je n'ai pas trop compris. Bref je n'arrive pas à croire à une Espagne d'aujourd'hui (même rurale) qui a basculé dans le chaos, ne serait-ce parce qu'il ne reste pas assez d'éléments contemporains. Cette Espagne ne semble avoir à aucun moment connu les années 2000. Pour le reste il faut avouer qu'ils s'en sortent pas si mal (mieux que les anglais), en tout cas ils ont à bouffer, ça fait perdurer la production du chorizo comme si rien n'était arrivé. On aurait bien aimé faire un tour à Madrid, Barcelone ou Séville pour comparer, mais au moins dans l'idée, survivre en campagne et en petite communauté, ça reste vraisemblable.
Bon après les antagonismes liés à l'autorité locale ne m'ont pas captivé. En fait on s'en fout un peu des personnages, des romances à deux balles, on a envie que Daryl répare le bateau surtout. Carol se fait sévèrement remettre à sa place pour avoir fait de l'ingérence américaine en critiquant l'organisation du village, ça m'a fait rigoler. Ceci dit c'est vrai qu'ils n'ont pas de leçons à donner aux autres. On se doute que le duo ne parviendra pas à rester neutre au dessus de la mêlée, Daryl a déjà zigouillé pas mal de forcenés du cru, le seul truc c'est qu'au moins on ait un peu plus de walkers, parce que là ils les passent vraiment au niveau du décors, comme si le problème était derrière eux.
Ca demeure raisonnablement divertissant même si c'est terriblement bricolo. Ils ont réussi tout de même à entrainer Eduardo Noriega dans l'aventure. Au moins ça c'est une vraie caution espagnole.
Bon après les antagonismes liés à l'autorité locale ne m'ont pas captivé. En fait on s'en fout un peu des personnages, des romances à deux balles, on a envie que Daryl répare le bateau surtout. Carol se fait sévèrement remettre à sa place pour avoir fait de l'ingérence américaine en critiquant l'organisation du village, ça m'a fait rigoler. Ceci dit c'est vrai qu'ils n'ont pas de leçons à donner aux autres. On se doute que le duo ne parviendra pas à rester neutre au dessus de la mêlée, Daryl a déjà zigouillé pas mal de forcenés du cru, le seul truc c'est qu'au moins on ait un peu plus de walkers, parce que là ils les passent vraiment au niveau du décors, comme si le problème était derrière eux.
Ca demeure raisonnablement divertissant même si c'est terriblement bricolo. Ils ont réussi tout de même à entrainer Eduardo Noriega dans l'aventure. Au moins ça c'est une vraie caution espagnole.