Encore un très bon film d'épouvante de la part de Zach Cregger, dont j'avais déjà beaucoup apprécié le Barbarian, peut-être plus formatté blockbuster cette fois-ci. Il y a ce sentiment d'être toujours au sein de la même Amérique civilisée en surface, encore relativement à l'aise économiquement (bien qu'on sent la crise qui ronge) et qui se retrouve rejointe par l'obscurantisme de ses racines. Les cultes anciens et la magie noire, ça semble particulièrement travailler et inspirer les américains en ce moment, de Together à Bring Her Back.
Le film vaut essentiellement par un scénario qui tient vraiment bien la route avec son ouverture façon The Leftovers de Lindelof, sauf qu'ici il ne s'agit pas seulement de balader le spectateur, mais bien de résoudre une situation de crise. Le seul hic étant que le film est ultra chapitré, multipliant les petits centrics sur chacun des personnages de façon à exposer les situations sous différents angles. Ca ne rend pas l'ensemble super fluide, c'est parfois frustrant mais j'avoue que ça reste nécessaire pour faire monter la sauce et elle monte en neige jusqu'au dénouement, ce qui est l'essentiel. Le final avec les mômes m'a vraiment éclaté, c'est à la limite du comique et du malaise. En cela, le film est parfois culotté avec des situations qui vont à rebrousse poil des facilités du genre. Et puis surtout il n'y a pas de trous dans la raquette. Pendant un bout de temps je me suis exaspéré que les flics ne visitent pas la famille du petit Alex (le seul gamin qui ne disparait pas). Ca finit par être géré dans un chapitre, pas idéal, mais au bout du compte c'est propre en terme de cohérence.
Rien à redire sur la casting, Josh Brolin est parfait en daron alpha, Julia Garner incarne une institutrice célibataire plutôt intéressante et bon je ne connaissais pas Amy Madigan, mais il est évident que sa sorcière Gladys restera dans les annales et les bacchanales sataniques. Avec la seule prestation de l'actrice, ils économisent énormément sur les effets numériques, pas besoin en fait, un petit bout de bois suffit.
Dans ce registre, probablement ce que j'aurai vu de mieux cette année.
Le film vaut essentiellement par un scénario qui tient vraiment bien la route avec son ouverture façon The Leftovers de Lindelof, sauf qu'ici il ne s'agit pas seulement de balader le spectateur, mais bien de résoudre une situation de crise. Le seul hic étant que le film est ultra chapitré, multipliant les petits centrics sur chacun des personnages de façon à exposer les situations sous différents angles. Ca ne rend pas l'ensemble super fluide, c'est parfois frustrant mais j'avoue que ça reste nécessaire pour faire monter la sauce et elle monte en neige jusqu'au dénouement, ce qui est l'essentiel. Le final avec les mômes m'a vraiment éclaté, c'est à la limite du comique et du malaise. En cela, le film est parfois culotté avec des situations qui vont à rebrousse poil des facilités du genre. Et puis surtout il n'y a pas de trous dans la raquette. Pendant un bout de temps je me suis exaspéré que les flics ne visitent pas la famille du petit Alex (le seul gamin qui ne disparait pas). Ca finit par être géré dans un chapitre, pas idéal, mais au bout du compte c'est propre en terme de cohérence.
Rien à redire sur la casting, Josh Brolin est parfait en daron alpha, Julia Garner incarne une institutrice célibataire plutôt intéressante et bon je ne connaissais pas Amy Madigan, mais il est évident que sa sorcière Gladys restera dans les annales et les bacchanales sataniques. Avec la seule prestation de l'actrice, ils économisent énormément sur les effets numériques, pas besoin en fait, un petit bout de bois suffit.
Dans ce registre, probablement ce que j'aurai vu de mieux cette année.