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Prix : Selon les sites et les plates-formes, entre 40 et 70 euros.
News ! Bande-annonces The Last Of Us 2, Death Stranding et Uncharted : The Lost Legacy
Pour les patchs : testé entre le 1er et le 5 septembre 2015 sur PS4.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons que ce MGS 5 a été flanqué d’un prologue sans saveur sous le titre de Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes, il y a quelques mois et qui a été gratuit pour les possesseurs du PS+. Vendu entre 20 et 30 euros, ce prologue n’est pas nécessaire pour poursuivre l’aventure. Il se déroulait en 1975, ne comptait qu’une vraie mission scénarisée qui pouvait être bouclée en 1h30. La durée de vie était « gonflée » par une multitude de défis et de challenges. Ce prologue laissait l' impression qu’il aurait pu et dû faire partie intégrante de Phantom Pain.
The Phantom Pain prend place 9 ans après les événements de Ground Zeroes, mais chronologiquement, il s’agit bien d’un prequel à la saga. Car avant toute chose, MGS est bien une saga, au sens noble du terme. Ses personnages, sa mythologie, font l’objet d’un véritable culte par les fans et nombreux sont les sites internet retraçant les aventures de Snake, Big Boss et de tous les protagonistes, épisode par épisode. Au-delà de ce mythe, on reconnaît qu’il est dur - quand on ne sait pas qui est qui, ou quoi - de suivre les méandres des trahisons et alliances à tout va. Du coup, on peut passer à côté de la portée symbolique de cet opus, qui se veut comme une digne conclusion.
Au regard des épisodes précédents, le gameplay a été simplifié, le côté action ayant été privilégié. On peut maintenant marquer les ennemis grâce aux jumelles (comme dans Far Cry) et éliminer un ennemi avant qu’il donne l’alarme.
Enfin, la technique est un peu en-dessous des attentes. Des environnements sont très bien rendus, quand d’autres accusent une certaine laideur dans leurs finitions. (Quelques textures de la faune et flore, le point de comparaison étant la végétation sur GTA 5.)
Au niveau du scénario, ce jeu vient en préquel, et se déroule 9 ans après les évènements de Ground Zeroes, nous sommes donc en 1984. Le scénario va nous mettre aux prises avec Skull Face, en Angola et en Afghanistan.
On a parlé lors du développement du jeu de monde ouvert. On reste néanmoins dans de l’infiltration, et plus que de l’open world, le jeu nous invite à l’observation, au recensement des solutions possibles pour une infiltration. Cette absence de linéarité dans le gameplay comparé aux précédents épisodes est la bienvenue. On peut ainsi choisir librement de suivre la trame principale ou les missions annexes.
Il y a 3 phases de jeux : le scénario principal, des quêtes annexes et la gestion de votre base. Pour cette dernière il s’agit essentiellement de gérer ses ressources afin de produire des armes de meilleures qualités.
Le jeu dispose d’une bonne durée de vie et pour tous les fans il s’agit d’un vrai éclairage sur les personnages, le background. Pour les autres, je suis moins convaincu de sa pertinence, tant les missions annexes sont redondantes, et l’écoute des K7 (parfois 15 minutes, mais nécessaire si on veut tout comprendre) est fastidieuse. Encore une fois, ces « défauts » se retrouvaient dans les autres épisodes sous une autre forme et ne choqueront pas les fans.
Pour conclure, et pour l’anecdote, on notera ce qui a l’air de devenir une tendance ces derniers temps, je veux parler d’un découpage série TV : un pré-générique, un post générique, pour chaque mission. Et on mettra de côté les affres de la vie économique et des polémiques entre le créateur du jeu et Konami.
Les petits à côté son très sympa aussi, mais c'est vrai que les cassettes c'est super long à écouter et ça l'a toujours été avec le codex, mais quand même c'est un peu long.
Par contre, y'a quand même des petits trucs qui dérangent et qu'ils auraient pu faire, c'est l'évacuation d'un corps par une fenêtre et les portes qui s'ouvre en douceurs. Parce que quand tu rentre dans un batiment en infiltration par la fenêtre et que tu veux sortir le corps en toute discrétion, bah t'ai obligé de passer par la grande porte. Et les portes, bah c'est soulant de se faire prendre juste parce que la porte s'ouvre trop fort.
Mais sinon, c'est cool.
ça me donne presque envie de refaire les remake HD des épisodes précédents.