Un bon film, mieux que ce que la bande annonce laisse présager.
Je craignais une comédie ado romantique, mais finalement c'est un peu plus recherché. On n'a pas le stéréotype final de "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfant ".
J'ai passé un bon moment, donc mission accomplie.
Jennifer lawrence s'en sort très bien et est convaincante dans ce rôle de trentenaire célibataire qui tente à joindre les 2 bouts.
Je craignais une comédie ado romantique, mais finalement c'est un peu plus recherché. On n'a pas le stéréotype final de "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfant ".
J'ai passé un bon moment, donc mission accomplie.
Jennifer lawrence s'en sort très bien et est convaincante dans ce rôle de trentenaire célibataire qui tente à joindre les 2 bouts.
J'ai en règle générale de plus en plus de problèmes avec la comédie américaine, spécialement depuis l'avènement du wokisme qui tend à baliser à l'extrême l'humour et à rendre pas mal de films terriblement mécaniques dans les rouages. En cela j'avais un gros à priori en débutant No Hard Feelings et ses faux airs de comédie romantique politiquement correcte. A tort, parce que j'ai été rapidement conquis par la finesse d'écriture, que ce soit dans l'approche sociologique que dans le sens du tempo dans les phases gaguesques.
Dans son principe de base, le film ne réinvente rien. On est dans le couple qui se retrouve associé pour de mauvaises raisons alors que tout les oppose et qui va devoir surmonter les obstacles pour pouvoir s'apprécier en toute sincérité. Mais à cela se greffe les éléments de l'époque pas si souvent utilisés. Les millenials et leurs manies à la limite de l'autisme, les parents hélicoptère. Jennifer Lawrence trop vieille pour être encore dans le coup alors qu'elle est pourtant de la génération Z est parfaite dans le rôle de la nana qui a échoué à entrer dans le moule un peu victime des circonstances de son époque. L'actrice est de retour en forme après sa très belle performance dans Causeway et semble devoir affiner ses choix après s'être perdue dans les grosses bouses de studios. Elle revient notamment à un jeu plus spontané qui lui convient bien dans le lâché prise.
Si le scénario est au bout du compte relativement convenu, la comédie s'autorise une dérision sur ses contemporains qui renvoie un peu à du John Hugues dans le traitement et je ne dis pas ça seulement pour la présence de Matthew Broderick au générique (qui serait devenu le pire Ferris Bueller adulte imaginable). Il y a aussi un petit côté Farrelly pour franchir la ligne jaune dans les moments les plus barrés, pas forcément ce qui m'a le plus fait marrer, j'ai été plus sensible aux saillies des répliques. Le cinéaste ne se prive pas des petites ficelles émotionnelles et nostalgiques, comme le petit numéro de piano avec recyclage d'un standard de la pop - Maneater de Daryl Hall et John Oates - finalement pas si utilisé et assez redoutable dans son efficacité.
Bref, ça délivre sans gros incidents de parcours, c'est du feel good movie qui met de bonne humeur. Ca devient presque miraculeux me concernant.
Dans son principe de base, le film ne réinvente rien. On est dans le couple qui se retrouve associé pour de mauvaises raisons alors que tout les oppose et qui va devoir surmonter les obstacles pour pouvoir s'apprécier en toute sincérité. Mais à cela se greffe les éléments de l'époque pas si souvent utilisés. Les millenials et leurs manies à la limite de l'autisme, les parents hélicoptère. Jennifer Lawrence trop vieille pour être encore dans le coup alors qu'elle est pourtant de la génération Z est parfaite dans le rôle de la nana qui a échoué à entrer dans le moule un peu victime des circonstances de son époque. L'actrice est de retour en forme après sa très belle performance dans Causeway et semble devoir affiner ses choix après s'être perdue dans les grosses bouses de studios. Elle revient notamment à un jeu plus spontané qui lui convient bien dans le lâché prise.
Si le scénario est au bout du compte relativement convenu, la comédie s'autorise une dérision sur ses contemporains qui renvoie un peu à du John Hugues dans le traitement et je ne dis pas ça seulement pour la présence de Matthew Broderick au générique (qui serait devenu le pire Ferris Bueller adulte imaginable). Il y a aussi un petit côté Farrelly pour franchir la ligne jaune dans les moments les plus barrés, pas forcément ce qui m'a le plus fait marrer, j'ai été plus sensible aux saillies des répliques. Le cinéaste ne se prive pas des petites ficelles émotionnelles et nostalgiques, comme le petit numéro de piano avec recyclage d'un standard de la pop - Maneater de Daryl Hall et John Oates - finalement pas si utilisé et assez redoutable dans son efficacité.
Bref, ça délivre sans gros incidents de parcours, c'est du feel good movie qui met de bonne humeur. Ca devient presque miraculeux me concernant.