Fiche épisode Fargo 5x10:
Regarder Fargo

russel 17/01/24 3:16 1     Partager sur Facebook
fargo
Note moyenne de cet épisode: 14.0 / 20 (3)
Classement cette saison : 6
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bo0l Network bo0l

13.0

Pas grand chose d'autre à ajouter à vos analyses, j'avais peut-être trop d'attentes et j'ai un peu le sentiment du soufflé qui est retombé en cuisine avant d'arriver à ma table.
La scène de fin m'a clairement laissé circonspect.



liamv Network liamv

14.0

3eme meilleure saison en terme de qualité (avis perso). Même si la saison se regarde facilement sans trop de temps mort, j'ai l'impression d'avoir attendu quelque chose qui n'a jamais vraiment pris.
Mais ça reste quand même un show de qualité surtout quand on voit le choix que l'on a pour le moment.



russel Network russel

15.0

Les showrunners finissent par expédier la confrontation cowboys / CIA qui commençait à sérieusement plomber la saison l'épisode précédent. De toute façon c'était une formalité, l'écossais avait redistribué les pions sur l'échiquier. On note juste que le Deputy Farr finit par y laisser sa peau après l'avoir déjà bien mise à l'épreuve en ouverture de la série. Trop fragile et bon à pas grand chose comme pas mal de bonhommes dans le show. Nous sommes dans une Amérique au bord de la sécession et selon Noah Hawley la situation va se régler à un autre niveau et ce ne sera pas dans la baston.

On a donc droit à deux chapitres en épilogue :
1 Tillmann (Jon Hamm moyennement convaincant jusqu'au bout en conservateur alt right) se fait mettre définitivement la misère en zonzon par l'état profond (parfaitement incarné par Jennifer Jason Leigh impériale en Lorraine Lyon) qui tient toutes les institutions jusqu'à la cour suprême.
2 Dot met au pas l'imperturbable écossais Munch (épatant Sam Spruell qui fait une performance au moins au niveau de Javier Bardem dans No Country... des Coen, presque même coupe de cheveux d'ailleurs). Le tout avec un biscuit, symbole de la société pacifiée puisque dévirilisée et surtout coupée de son Histoire, ses mythes, de sa mémoire. Et l'écossais, improbable highlander qui a traversé les âges, incarne ces valeurs et principes transmises par notre culture. Tel un fardeau nous dit-on.
Donc dormez braves gens résettés, réconfortés par le consumérisme ambiant de la Kia qui se conduit comme un petit nuage, la haute finance veille sur vous... En cela on n'aboutit pas à un happy end franchement incontestable.

Noah Hawley dresse un état des lieux américain avec une certaine lucidité et une neutralité pratiquement avérée. Ca ne lui permet pas forcément de traiter tout ça de façon idéale sur une saison de 10 épisodes parfaitement équilibrés, mais il a du mérite. Surtout par rapport aux autres en ce moment...