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On va finir par y arriver, mais Vince Gilligan ne déroge pas à la règle du pas à pas et même du surplace qu'il s'est fixé. Car beaucoup de séquences ne font que répéter ce qui a été distillé dans le show depuis le départ.
Il y a belle lurette en effet (depuis Breaking Bad) qu'on aura capté que chaque personnage est prisonnier de ses aspirations profondes, de sa nature pré déterminée et que toutes les règles rigides de notre monde moderne ne parviennent pas à contrôler l'individu sans causer des conflits. Aussi Kim est une indépendante et pas une associée, Howard est un requin et pas un gérant d'entreprise, Gus un psychopathe et pas un visiteur d'hôpital... et rien ne pourra les changer fondamentalement à moins de se mentir. Ca se vérifie jusque dans les moindres détails, aussi on sait déjà que Mike aura des soucis avec l'ouvrier Kai, parce que c'est le fauteur de trouble type et ce peu importe le protocole mis en place. Et donc Kim se sera résignée à laisser Jimmy livré à lui même. Elle sera responsable de l'allumage de la fusée Saul, dans la mesure où Jimmy serait resté (à peu près) dans les clous s'ils avaient repris leur cabinet ensemble. Mais il faudra attendre la séquence Piñata en toute fin pour voir la chose se concrétiser, avec l'apparition symbolique de Huell. Là on y est mais le processus fut interminable.
Quatre saisons pour fabriquer Saul et une cinquième pour le voir oeuvrer au risque de répéter ce qui avait été exposé dans Breaking Bad, ça restera un peu abusé. Trop de séquences peinent à justifier leur durée. Tout ce qui concerne le chantier du labo de Gus, c'est fastidieux même si légitime dans la temporalité. Parce qu'on sait que l'installation sera finie et que le plus important se jouera ensuite avec Walter et Jesse. Pareil le monologue interminable de Gus avec Hector dans le cirage, c'est vain parce qu'on sait effectivement que le pépé va se réveiller et qu'il aura le dernier mot. On ferait mieux de se concentrer sur l'avenir de Nacho qui au moins implique plus d'inconnue...
Il y a belle lurette en effet (depuis Breaking Bad) qu'on aura capté que chaque personnage est prisonnier de ses aspirations profondes, de sa nature pré déterminée et que toutes les règles rigides de notre monde moderne ne parviennent pas à contrôler l'individu sans causer des conflits. Aussi Kim est une indépendante et pas une associée, Howard est un requin et pas un gérant d'entreprise, Gus un psychopathe et pas un visiteur d'hôpital... et rien ne pourra les changer fondamentalement à moins de se mentir. Ca se vérifie jusque dans les moindres détails, aussi on sait déjà que Mike aura des soucis avec l'ouvrier Kai, parce que c'est le fauteur de trouble type et ce peu importe le protocole mis en place. Et donc Kim se sera résignée à laisser Jimmy livré à lui même. Elle sera responsable de l'allumage de la fusée Saul, dans la mesure où Jimmy serait resté (à peu près) dans les clous s'ils avaient repris leur cabinet ensemble. Mais il faudra attendre la séquence Piñata en toute fin pour voir la chose se concrétiser, avec l'apparition symbolique de Huell. Là on y est mais le processus fut interminable.
Quatre saisons pour fabriquer Saul et une cinquième pour le voir oeuvrer au risque de répéter ce qui avait été exposé dans Breaking Bad, ça restera un peu abusé. Trop de séquences peinent à justifier leur durée. Tout ce qui concerne le chantier du labo de Gus, c'est fastidieux même si légitime dans la temporalité. Parce qu'on sait que l'installation sera finie et que le plus important se jouera ensuite avec Walter et Jesse. Pareil le monologue interminable de Gus avec Hector dans le cirage, c'est vain parce qu'on sait effectivement que le pépé va se réveiller et qu'il aura le dernier mot. On ferait mieux de se concentrer sur l'avenir de Nacho qui au moins implique plus d'inconnue...