Vraiment le film de genre avec toutes les ficelles d'usage et une grosse absence de surprise. Il y a un paquet de situations téléphonées au cours desquelles les personnages commettent les imprudences avec complaisance qui m'ont énervé. Les déclencheurs sont souvent à base de jump scares. Les crocodiles rugissent comme des lions, ce qui est ridicule... C'est dommage surtout que les reptiles sont superbement modélisés.
Mais au delà des conventions imposées par le marché tout puissant, que le film est beau et que Aja filme bien. Il faut lui laisser faire son Cobra maintenant.
Mais au delà des conventions imposées par le marché tout puissant, que le film est beau et que Aja filme bien. Il faut lui laisser faire son Cobra maintenant.
Les sacs à mains de la mer
Sans être révolutionnaire, Crawl est un petit concentré d'adrénaline, respectueux de son spectateur et plus qu'appréciable en cette période estivale.
Examinons ce qui pourrait fâcher mais pas trop.
Le scénario ressort encore une fois la famille dysfonctionnelle qui, au fil des épreuves, doit parvenir à s'unifier pour vaincre la menace.
Cliché mais très bien exécuté. En 89 minutes, l'équipe du film parvient à apporter aux deux personnages principaux une psychologie cohérente et, plus important, une raison de s'attacher à eux.
Cet attachement doit beaucoup à l'excellent travail de Barry Pepper et surtout Kaya Scodelario. Non seulement crédible en championne de natation, le paradoxe que dégage la jeune femme (dû, sans spoiler, à son vécu) entre extrême froideur et émotion à fleur de peau rend son personnage touchant et passionnant à suivre.
Le traitement des personnages est suffisamment sérieux pour que le spectateur s'investisse émotionnellement dans l'histoire: on veut qu'ils survivent.
Examinons ce qui pourrait fâcher un petit peu.
Les pistes narratives inexploitées sans raisons. A se demander si Alexandre Aja a cru en son film tant certains de ses morceaux nous sont jetés en pâture sans aucune once de traitement.
Pire. La conclusion, assez expéditive, peut faire s'interroger sur la justification de toutes les épreuves subies par les personnages et de fait, du film en soi.
Pour le reste, le réalisateur de Haute Tension et La Colline à des Yeux fait ce qu'il sait faire de mieux: mettre les boules au spectateur.
Sorte de Home Invasion animalier, sa montée en pression est proportionnelle à la montée de l'eau dans la maison: la menace est plus rapide dans l'eau que sur terre.
Les jump scares sont très bien amenés, hormis une scène trop prévisible. Qu'importe. La première apparition de ces bébêtes est suffisamment inattendue pour déclencher de bonnes angoisses et ce n'est que le début.
Assez tourné autour du pot. Les alligators sont impressionnants. Des mastodontes en images de synthèse avec un soupçon d'animatronique pour les plans serrés: environ 66 dents (bien exploitées) pour rappeler aux personnages et au spectateur qu'on est dans un bon gros film d'horreur.
Pour résumer, Crawl s'avère impressionnant et un chouia décevant. La faute à un réalisateur qui y croit mais pas trop. Et c'est extrêmement dommage car quand il y croit, le spectateur aussi.
Sans être révolutionnaire, Crawl est un petit concentré d'adrénaline, respectueux de son spectateur et plus qu'appréciable en cette période estivale.
Examinons ce qui pourrait fâcher mais pas trop.
Le scénario ressort encore une fois la famille dysfonctionnelle qui, au fil des épreuves, doit parvenir à s'unifier pour vaincre la menace.
Cliché mais très bien exécuté. En 89 minutes, l'équipe du film parvient à apporter aux deux personnages principaux une psychologie cohérente et, plus important, une raison de s'attacher à eux.
Cet attachement doit beaucoup à l'excellent travail de Barry Pepper et surtout Kaya Scodelario. Non seulement crédible en championne de natation, le paradoxe que dégage la jeune femme (dû, sans spoiler, à son vécu) entre extrême froideur et émotion à fleur de peau rend son personnage touchant et passionnant à suivre.
Le traitement des personnages est suffisamment sérieux pour que le spectateur s'investisse émotionnellement dans l'histoire: on veut qu'ils survivent.
Examinons ce qui pourrait fâcher un petit peu.
Les pistes narratives inexploitées sans raisons. A se demander si Alexandre Aja a cru en son film tant certains de ses morceaux nous sont jetés en pâture sans aucune once de traitement.
Pire. La conclusion, assez expéditive, peut faire s'interroger sur la justification de toutes les épreuves subies par les personnages et de fait, du film en soi.
Pour le reste, le réalisateur de Haute Tension et La Colline à des Yeux fait ce qu'il sait faire de mieux: mettre les boules au spectateur.
Sorte de Home Invasion animalier, sa montée en pression est proportionnelle à la montée de l'eau dans la maison: la menace est plus rapide dans l'eau que sur terre.
Les jump scares sont très bien amenés, hormis une scène trop prévisible. Qu'importe. La première apparition de ces bébêtes est suffisamment inattendue pour déclencher de bonnes angoisses et ce n'est que le début.
Assez tourné autour du pot. Les alligators sont impressionnants. Des mastodontes en images de synthèse avec un soupçon d'animatronique pour les plans serrés: environ 66 dents (bien exploitées) pour rappeler aux personnages et au spectateur qu'on est dans un bon gros film d'horreur.
Pour résumer, Crawl s'avère impressionnant et un chouia décevant. La faute à un réalisateur qui y croit mais pas trop. Et c'est extrêmement dommage car quand il y croit, le spectateur aussi.
J'ai ce petit lien vers un site de ciné qui parle justement de l'échec de l'adaptation de Cobra et des interrogations sur le fait qu'Alexandre Aja se soit fait bouffer par Hollywood.
C'est hyper intéressant
https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1092278-crawl-alexandre-aja-le-francais-qui-a-reussi-a-hollywood-a-t-il-ete-bouffe-par-hollywood
Je vais essayer de me procurer ce petit navet et me mettre à la tâche en essayant de ne pas te décevoir