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Note moyenne de cet épisode: 18.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 1
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lukahood 
18.0
18.0
A la base je n'aime pas trop les séries françaises, un vieil à priori, et je me souviens d'être lassé à la vitesse grand V de "Baron noir" alors ce "bureau des légendes". Et puis l'espionnage me saoule vite, je n'ai pas dépassé la saison 3 de Homeland si j'osais faire un exemple. Et puis à la base je n'aime ni Kassovitz, ni Darroussin et puis la DGSE ne m'inspire pas des masses...Bref...Mais j'ai vraiment beaucoup apprécié cette saison 1. Pourquoi le Bureau des légendes ? je prend Wikipedia : Au sein de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), un département appelé le Bureau des légendes (BDL) forme et dirige à distance les « clandestins », les agents les plus importants des services du renseignement extérieur français. En immersion dans des pays étrangers, ils ont pour mission de repérer les personnes susceptibles d'être recrutées comme sources de renseignements. Opérant dans l'ombre, « sous légende », c'est-à -dire sous une identité fabriquée de toutes pièces, ils vivent de longues années dans une dissimulation permanente.
Le patron de la DGSE c'est "Moule à gaufre" (ce sont les nom de code donnés par la DGSE en fait que des expressions du Capitaine Haddock). Le patron du bureau des Légende c'est Henri Duflot (Darroussin) qui gère une équipe de "clandestins" dont le plus doué des espions est "Malotru" (Kassovitz) dont son Avatar, sa légende, se nomme Paul Lefebvre. De son vrai nom Guillaume, sa couverture ne doit jamais tomber.
On suit donc principalement son histoire mais celle aussi d'une jeune agent recrutée et en formation : Marina Loiseau dit "Phénomène" un cerveau bac+20 sous une apparence de brindille totalement godiche : l'espionne (à priori) insoupçonnable.
L'histoire est assez classique en matière d'espionnage : un clandestin "cyclone" merde et se fait choper lors de sa mission en Algérie. La DGSE sérieusement ébranlée doit absolument récupérer "Cyclone".
On évoque généralement "Homeland" pour décrire la série, pour ma part je vois surtout une inspiration sur le génial film "Sens unique" de Roger Donaldson avec Kevin Costner où un officier de Marine soupçonné du meurtre de la maîtresse du Président jouait contre la montre pendant que son visage flou figurant sur un polaroïd était déchiffré par un ordinateur. C'est un peu cela car "Malotru" a eu une maitresse en Syrie : la magnifique Nadia El Mansour, et fatalement (on le comprend) il commet la pire des conneries : retrouver son ancienne maîtresse à Paris. Il va se retrouver dans une position de plus en plus inextricable, une spirale négative qui l'amène à s'enfoncer de plus en plus et à se retrouver de plus en plus acculé. Il devra faire à chaque fois plus d'efforts et surtout mentir de plus en plus pour retarder l'inévitable échéance. Comme ce n'est pas de bol (of course) les activités de Nadia ne sont pas non très claires et ce couple va donc devenir un couple maudit (et donc s'accrocher au lieu de laisser tomber, un classique de la littérature, relisez "La dame de Monsoreau" ou "Roméo et Juliette"), ce qui rend la série bien plus intéressante qu'une série d'espionnage classique. En parallèle nous suivons le parcours tout aussi captivant de Marina qui ne s'annonce pas de tout repos.
Kassovitz se révèle fabuleux et Sara Giraudeau est la grande révélation de la série. D'autres personnages pittoresques complètent le tableau. Sans grands moyens la série compense par la grande imagination de Eric Rochant et de son équipe. Une première saison formidable qui devra passer l'écueil inévitable de la seconde saison.
Le patron de la DGSE c'est "Moule à gaufre" (ce sont les nom de code donnés par la DGSE en fait que des expressions du Capitaine Haddock). Le patron du bureau des Légende c'est Henri Duflot (Darroussin) qui gère une équipe de "clandestins" dont le plus doué des espions est "Malotru" (Kassovitz) dont son Avatar, sa légende, se nomme Paul Lefebvre. De son vrai nom Guillaume, sa couverture ne doit jamais tomber.
On suit donc principalement son histoire mais celle aussi d'une jeune agent recrutée et en formation : Marina Loiseau dit "Phénomène" un cerveau bac+20 sous une apparence de brindille totalement godiche : l'espionne (à priori) insoupçonnable.
L'histoire est assez classique en matière d'espionnage : un clandestin "cyclone" merde et se fait choper lors de sa mission en Algérie. La DGSE sérieusement ébranlée doit absolument récupérer "Cyclone".
On évoque généralement "Homeland" pour décrire la série, pour ma part je vois surtout une inspiration sur le génial film "Sens unique" de Roger Donaldson avec Kevin Costner où un officier de Marine soupçonné du meurtre de la maîtresse du Président jouait contre la montre pendant que son visage flou figurant sur un polaroïd était déchiffré par un ordinateur. C'est un peu cela car "Malotru" a eu une maitresse en Syrie : la magnifique Nadia El Mansour, et fatalement (on le comprend) il commet la pire des conneries : retrouver son ancienne maîtresse à Paris. Il va se retrouver dans une position de plus en plus inextricable, une spirale négative qui l'amène à s'enfoncer de plus en plus et à se retrouver de plus en plus acculé. Il devra faire à chaque fois plus d'efforts et surtout mentir de plus en plus pour retarder l'inévitable échéance. Comme ce n'est pas de bol (of course) les activités de Nadia ne sont pas non très claires et ce couple va donc devenir un couple maudit (et donc s'accrocher au lieu de laisser tomber, un classique de la littérature, relisez "La dame de Monsoreau" ou "Roméo et Juliette"), ce qui rend la série bien plus intéressante qu'une série d'espionnage classique. En parallèle nous suivons le parcours tout aussi captivant de Marina qui ne s'annonce pas de tout repos.
Kassovitz se révèle fabuleux et Sara Giraudeau est la grande révélation de la série. D'autres personnages pittoresques complètent le tableau. Sans grands moyens la série compense par la grande imagination de Eric Rochant et de son équipe. Une première saison formidable qui devra passer l'écueil inévitable de la seconde saison.
