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Note moyenne de cet épisode: 18.0 / 20 (2)
Classement cette saison : 2
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shingo33 
17.0
17.0
Je me suis laissé tenter par cette série suite à vos nombreuses notations à + de 17. Je dois reconnaitre que ce n'était pas surnoté et que cette série est vraiment très poignante autant par ses protagonistes, que son intrigue ou son visuel.
Au début j'étais un peu sur la réserve craignant d'avoir un nouvel Esprit criminel, dont je ne suis pas très fan.
Ici on s'attache beaucoup plus à la psychologie de cette équipe du FBI en montrant leur évolution professionnelle mais aussi privée, qu'à faire une apologie de meurtres plus sanglants les uns que les autres..
Il est clair qu'une audition d'un tueur en série ne peut laisser personne indifférent. Bill qui a toujours été mal à l'aise lors de ces auditions, commence à prendre du recul surtout depuis qu'il a découvert que son fils fouinait dans ses affaires (tu m'étonnes qu'il n'ose pas parler à son père quand tu vois les photos qu'il ramène à la maison!).
Holden au contraire a trouvé le travail qui lui convenait. Il en devient même carrément accro, n'hésitant pas à accuser un individu sans preuve formelle, juste sur sa simple intuition. Le cas du directeur d'école était très fort justement. Dans un Esprit Criminel, on aurait confirmé les soupçons en découvrant un sociopathe pédophile. Or dans Mindhunter ce n'est pas le cas. J'avais les mêmes doutes qu'Holden, mais la venue de sa femme chez Holden remet tout en cause. Quelles sont les preuves d'une telle accusation ? Cette logique est d'autant plus vraie à notre époque, où n'importe qui peut accuser quelqu'un sans preuve et détruire sa vie et sa notoriété sur un simple jugement.
La copine d'Holden a vu juste quand il accuse ensuite le tueur de la majorette. Il entre dans la salle d'interrogatoire convaincu à 100% de la culpabilité de l'élagueur, alors qu'il n'a rien de formel.
Tout comme ce dernier s'est cru devenir Superman en passant le détecteur de mensonge avec succès, notre ami Holden se prend également pour Batman après avoir fait avouer le meurtrier. Son triomphalisme pourrait remettre en cause tout le travail de son équipe, mais il n'a aucun scrupule.
Finalement sa rencontre finale avec Ed lui balance en plein visage ce qu'il est devenu : le meilleur ami et le confident des tueurs en série... mais est-ce qu'il faut en arriver là pour percer à jour leur psychologie ?
Vivement la 2ème saison, pour voir quel scénario ils vont créer autour du sociopathe du Kansas. Je pourrai crainte de nouveau qu'on tombe dans la facilité d'Esprit Criminel... mais cette série 1 m'a montré qu'elle valait bien plus que ça :)
Au début j'étais un peu sur la réserve craignant d'avoir un nouvel Esprit criminel, dont je ne suis pas très fan.
Ici on s'attache beaucoup plus à la psychologie de cette équipe du FBI en montrant leur évolution professionnelle mais aussi privée, qu'à faire une apologie de meurtres plus sanglants les uns que les autres..
Il est clair qu'une audition d'un tueur en série ne peut laisser personne indifférent. Bill qui a toujours été mal à l'aise lors de ces auditions, commence à prendre du recul surtout depuis qu'il a découvert que son fils fouinait dans ses affaires (tu m'étonnes qu'il n'ose pas parler à son père quand tu vois les photos qu'il ramène à la maison!).
Holden au contraire a trouvé le travail qui lui convenait. Il en devient même carrément accro, n'hésitant pas à accuser un individu sans preuve formelle, juste sur sa simple intuition. Le cas du directeur d'école était très fort justement. Dans un Esprit Criminel, on aurait confirmé les soupçons en découvrant un sociopathe pédophile. Or dans Mindhunter ce n'est pas le cas. J'avais les mêmes doutes qu'Holden, mais la venue de sa femme chez Holden remet tout en cause. Quelles sont les preuves d'une telle accusation ? Cette logique est d'autant plus vraie à notre époque, où n'importe qui peut accuser quelqu'un sans preuve et détruire sa vie et sa notoriété sur un simple jugement.
La copine d'Holden a vu juste quand il accuse ensuite le tueur de la majorette. Il entre dans la salle d'interrogatoire convaincu à 100% de la culpabilité de l'élagueur, alors qu'il n'a rien de formel.
Tout comme ce dernier s'est cru devenir Superman en passant le détecteur de mensonge avec succès, notre ami Holden se prend également pour Batman après avoir fait avouer le meurtrier. Son triomphalisme pourrait remettre en cause tout le travail de son équipe, mais il n'a aucun scrupule.
Finalement sa rencontre finale avec Ed lui balance en plein visage ce qu'il est devenu : le meilleur ami et le confident des tueurs en série... mais est-ce qu'il faut en arriver là pour percer à jour leur psychologie ?
Vivement la 2ème saison, pour voir quel scénario ils vont créer autour du sociopathe du Kansas. Je pourrai crainte de nouveau qu'on tombe dans la facilité d'Esprit Criminel... mais cette série 1 m'a montré qu'elle valait bien plus que ça :)
fmr.
19.0
19.0
Cette série me revenait toujours à la figure lorsque je discutais de l'aspect psychologique d'une autre oeuvre (en l'occurrence c'était sur "Enemy", que l'on aime ou déteste, ce film a marqué tous ceux qui l'ont vu, preuve d'un mindfuck culte et de son côté psy), comme la nouvelle référence du genre.
Il me semble l'avoir pourtant essayé il y a quelques temps, je ne devais pas être dans une période "apte à rentrer dans les variantes infinies du mental de tout un chacun", car il faut dire qu'elle n'est clairement pas accessible et appréciable dans toutes les conditions de visionnage.
Mais si on prend le temps, comme une sorte de méditation (je pars loin mais c'est le concept proposé par cette série finalement), d'écouter/lire chaque mots attentivement en essayant de comprendre les différents "personnages", même les non tueurs, car tous sont intéressants, dès le 1er entretien, c'est la claque.
Le niveau des dialogues, le rythme des échanges, la réparti, ça percute, ça ne laisse aucun déchet, ça garde en tête l'objectif d'avancer, ou plutôt de plonger de plus en plus profond dans l'esprit de celui que l'on a en face de nous.
Parceque oui on a parfois réellement ce tueur énigmatique en face caméra, et à ce moment on comprend mieux la position et le but de l'agent Holden, ouvrir une porte de compréhension fermée à quadruple tour dont l'hôte n'est même pas au courant de l'existence.
Et la réalisation classe qui va avec, fan de Fight Club oblige, on ressent de suite la patte Fincher, à la fois mature, à double lecture, avec une légère tension latente, et calme à la fois. Puis ce crescendo final...
Saison 1 vue en peu de temps, je passe de suite à la 2ème !
(19 vraiment pour le très peu de lenteur, et histoire de toujours garder une marge vu que la série n'est pas terminée... Mais je ne lui vois pas de réel défaut)
""T'es un cinglé ? ... Et il y a qu'un pas à franchir entre toi et moi.""
Il me semble l'avoir pourtant essayé il y a quelques temps, je ne devais pas être dans une période "apte à rentrer dans les variantes infinies du mental de tout un chacun", car il faut dire qu'elle n'est clairement pas accessible et appréciable dans toutes les conditions de visionnage.
Mais si on prend le temps, comme une sorte de méditation (je pars loin mais c'est le concept proposé par cette série finalement), d'écouter/lire chaque mots attentivement en essayant de comprendre les différents "personnages", même les non tueurs, car tous sont intéressants, dès le 1er entretien, c'est la claque.
Le niveau des dialogues, le rythme des échanges, la réparti, ça percute, ça ne laisse aucun déchet, ça garde en tête l'objectif d'avancer, ou plutôt de plonger de plus en plus profond dans l'esprit de celui que l'on a en face de nous.
Parceque oui on a parfois réellement ce tueur énigmatique en face caméra, et à ce moment on comprend mieux la position et le but de l'agent Holden, ouvrir une porte de compréhension fermée à quadruple tour dont l'hôte n'est même pas au courant de l'existence.
Et la réalisation classe qui va avec, fan de Fight Club oblige, on ressent de suite la patte Fincher, à la fois mature, à double lecture, avec une légère tension latente, et calme à la fois. Puis ce crescendo final...
Saison 1 vue en peu de temps, je passe de suite à la 2ème !
(19 vraiment pour le très peu de lenteur, et histoire de toujours garder une marge vu que la série n'est pas terminée... Mais je ne lui vois pas de réel défaut)
""T'es un cinglé ? ... Et il y a qu'un pas à franchir entre toi et moi.""
Et quand je parle de confident, c'est justement dans le sens qu'il a eu la prétention de les percer à jour et de voir clair dans leurs jeux, mais finalement il est encore un niveau en dessous On est encore loin du compte car chaque cas est une nouvelle complexité, alors qu'il a essayé de les généraliser, en prétendant par exemple qu'un enfant qui a des problèmes avec sa mère ou dont le père est absent, débouchera très probablement à un sociopathe s'il rencontre un élément déclencheur.
Je te rejoins tout à fait sur la différence de niveau.
On a seulement entrapperçu le côté sombre de Kemper en cette fin de saison, car malgre tout, il était encore enchaîné et ne cherchait pas véritablement à le tuer, mais seulement l'intimider. Son physique très superieur aurait pu immobiliser sans problème golden.
Ça me rappelle l'image d'un dompteur d'animal sauvage. Le dompteur peut se croire superieur à l'animal, car celui ci est enfermé dans une cage et il est en possession de son fouet. Or le fait de se croire superieur, lui fait être négligeant et l'animal prend un jour sa revanche (combien sont morts manger par leurs animaux justement). Je ne parle même pas de la situation où cette même personne serait plonger en pleine forêt face à ce même animal.
Il a fait preuve d'une grande négligence, et comme tu le dis, espérons qu'il retombe sur terre et redevienne le brillant policier du début.
(N'ayant pas encore vu la s02, je serai quand même un peu déçu s'il redevenait aussi lisse qu'au début. Je pense que la série va le remettre à sa place mais que son côté sombre va s'accentuer et qu'il va finir par s'identifier à ces tueurs à force de les côtoyer)